Joueur symbole des années 2000, Ben Wallace (44 ans, ce 10 septembre) a marqué l’histoire de la ligue avec sa défense, ses quatre trophées de meilleur défenseur, sa coupe afro, ses statistiques monstrueuses aux rebonds et aux contres malgré sa « petite » taille (2m06), et bien sûr avec son titre remporté en 2004.
« Je ne pense pas qu’il y a beaucoup d’équipes dans l’histoire du sport qui ont gagné un titre avec une équipe semblable à la nôtre », déclarait le pivot en 2012. « Les gars ne pensaient qu’au collectif, tout le monde se fichait de savoir qui marque, et combien de points. »
Et comme la symbolique joue toujours un rôle important dans l’histoire du sport, les Pistons version 2003-2004 ont été chercher la bague face à une collection de superstars de Los Angeles, bien moins collective que les cols bleus de l’Est.
En cinq matches, les hommes de Larry Brown vont éteindre les Shaquille O’Neal, Kobe Bryant, Gary Payton et Karl Malone – blessé, il faut le rappeler – et s’imposer après un Game 5 magnifique à Detroit.
« Cette équipe est construite sur la défense, tout le monde le sait », expliquait Ben Wallace après cette rencontre. « Ils avaient beaucoup d’armes offensives, mais on les a bien tenus. »
Ce 15 juin 2004, Ben Wallace réalise un de ses meilleurs matches en attaque en carrière avec 18 points et 22 rebonds. Immense au rebond et dans son activité, ses claquettes dunks résonnent encore, comme les cloches de « Big Ben » – son surnom – qui sonnaient lors de la présentation des équipes.
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