Partie II : Un Rookie Valuable

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Partie II : Un Rookie Valuable

Post by Xarphios » 14 March 2016, 11:15

Un rookie valuable



A l’orée de la saison 1968-1969, les Bullets n’ont encore jamais terminé une saison avec un bilan positif depuis leur création (et ceci même en comptant leurs ancêtres basés à Chicago, les Packers puis les Zephyrs). Ils sortent d’une saison à 46 défaites, mais qui a vu leur rookie Earl Monroe, sélectionné en seconde position, remporter le trophée de Rookie Of the Year. A la loterie, ils obtiennent encore une fois le second choix de draft, et après que les Rockets aient sélectionné Elvin Hayes, ils jettent leur dévolu sur Wes Unseld. A l’époque les règles salariales étaient bien différentes, et les rookies négociaient leur contrat avec la franchise qui venait de les drafter. Ainsi le jeune pivot signe un premier contrat de 313 000$ sur 3 ans, ce qui à l’époque représentait une très belle somme. En plus du ROY en titre, Unseld rejoint une équipe composée de joueurs talentueux et expérimentés, comme par exemple Gus Johnson et sa jolie réputation de fracasseur d’arceaux, ou le meneur Kevin Loughery, mais qui est extrêmement irrégulière, et où les joueurs recherchent souvent les performances individuelles avant les performances collectives.

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Mais l’arrivée d’Unseld change tout. Son coéquipier de l’époque Ray Scott expliqua au cours de la saison ce qui avait changé dans cette équipe « La défense. Ca et Wes. C’est un joueur totalement désintéressé, il prend des rebonds, fait des passes, défend. On avait beaucoup de joueurs talentueux dans cette équipe, et maintenant avec Wes on a celui qui fait le lien entre tous. » Un peu plus tard il ajoutera : « Wes est celui qui équilibre notre équipe. C’est celui qui fait en sorte que chacun puisse faire ce dans quoi il est bon, et lui est derrière pour faire le reste et combler les trous. ». En effet avec des joueurs offensifs de grand talent à ses côtés, Monroe, Loughery et Johnson en tête, Unseld était chargé de tenir la défense à lui tout seul. Et on peut dire qu’il le faisait extrêmement bien vu que les Bullets ont terminé cette saison avec la deuxième meilleure défense de la ligue. Mais l’influence de l’ancien Cardinals allait bien plus loin, il fait partie de ces rares joueurs de l’histoire capables d’être la base du jeu de leur équipe, en ne prenant quasiment aucun tir.

Lorsqu’on demande à un fan NBA les principaux mouvements signature de l’histoire, on a souvent pour réponse le Skyhook de Lew Alcindor, le Fadeaway de Dirk Nowitzki, mais on entend très rarement parler de l’Outlet pass de Wes Unseld. Et pourtant ce mouvement que le pivot exécutait à la perfection, était la base du jeu des Bullets. Lorsqu’il récupérait un rebond défensif, il tournait sur lui-même, observait la disposition des joueurs sur le terrain, et envoyait une passe puissante avec les 2 mains au-dessus de la tête pour un coéquipier parti en contre-attaque. Le tout avant que ses 110 kilos passés soient retombés au sol. Cette phase de jeu se répétait régulièrement durant au cours des matchs étant donné qu’Unseld a capté en moyenne plus de 18 rebonds par match sur sa première saison, dont une majorité défensifs évidemment (les catégories rebonds offensifs et défensifs n’étaient pas séparées à l’époque). Au final cette phase de jeu conduit les Bullets à jouer avec le second tempo le plus rapide de la ligue. Un rythme difficile à suivre pour un joueur de cette corpulence, et la plupart du temps lorsqu’il arrivait dans la raquette adverse, il se rendait compte que son équipe avait déjà pris un tir et qu’il devait repartir en défense. Lorsqu’on l’interrogeait à ce propos il répondait avec un sourire : « C’est dur. Il faut être un peu taré et complètement dédié à son équipe pour faire cela pendant plus de 40 minutes tous les soirs. Mais heureusement je suis les 2. »

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Lorsque les fastbreaks ne pouvaient pas se mettre en place, Unseld avait également son importance sur le jeu demi-terrain. Il possédait une excellente vision du jeu, et un excellent jeu de passe, mais il est surtout connu pour être l’un des meilleurs poseur d’écran de l’histoire. Lorsque les adversaires venaient se fracasser contre lui, ils avaient l’impression de s’empaler sur une montagne. Il arrivait régulièrement que des joueurs finissent au sol, complètement sonnés au point de ne plus savoir quel jour on était. Déjà dans ses années universitaires Unseld était connu pour être un joueur très dur et physique, mais lors de cette saison rookie il en apprit un peu plus aux côtés d’un des vétérans du groupe, Bob Ferry. C’était le pivot back up d’Unseld, et il deviendra plus tard entraîneur assistant des Bullets, puis General Manager de la franchise, et son fils, Danny, est l’actuel General Manager des Cavaliers. Avant même le début de saison, celui-ci le prit à parti et lui donna une leçon sur la manière de joueur physique. Il lui annonca qu’il allait l’empêcher de marquer un panier, et lui exploser la lèvre au passage. Unseld rigola, persuadé que ce n’était pas un « vieil » homme qui allait le dominer, lui le jeune homme de 22 ans dans la pleine force de l’âge. 10 secondes plus tard il était au sol, la lèvre en sang, le ballon perdu, et le tout sans que Ferry n’ait fait faute. A partir de ce jour-là Unseld écouta chaque conseil que lui donna son coéquipier, et lui voua un immense respect.

Unseld était un joueur dur, il mettait des coups, mais il acceptait d’en recevoir en retour, et trouvait même cela normal. Mais lorsqu’il quittait le parquet, il devenait une personne extrêmement facile à vivre, généreuse, attentionnée, gentille, quelqu’un admiré par tous les acteurs de la ligue, et très respecté malgré son jeune âge. Beaucoup aimait l’appeler Westley Unselfish (=généreux ou désintéressé). Un journaliste s’était amusé à le comparer à un soldat qui n’hésiterait pas à saborder son navire pour empêcher l’accès au port, ou au meilleur ami du héros dans les films, celui qui n’obtient pas la fille à la fin, mais dont la présence était indispensable. Sur un parquet, Unseld était ce genre de gars. Il venait sur le terrain uniquement pour pouvoir récupérer des ballons et les donner à ses coéquipiers. Il ne voulait prendre de shoot que si c’était la seule solution, et la majorité de ses tentatives provenaient des rebonds offensifs qu’il récupérait. Oscar Robertson disait de lui : « Personne ne pouvait le déplacer. Et il n’avait jamais peur. Il allait à sa place, et il la possédait complètement. ». Lorsqu’il rentrait sur le terrain, il se fixait comme objectif de tellement fatiguer son adverse direct, et de jouer tellement dur avec lui, qu’une fois le money time arrivé, celui-ci ne soit plus capable de prendre les bonnes décisions et de faire les actions décisives. Et ses adversaires le ressentaient. Willis Reed qui l’a rencontré de très nombreuses fois durant sa carrière, déclara après sa retraite : « Les gens me demandent toujours ce que ça faisait de jouer contre Bill Russell ou Wilt Chamberlain. Mais ils ne comprennent pas que le plus dur était d’aller jouer contre Wes Unseld, c’est là que ton corps souffrait le plus. ». Son General Manager de l’époque, disait de lui qu’il avait la formidable capacité de partir à la guerre avec moins que l’adversaire, mais de quand même faire en sorte de gagner. Cette analyse était partagée par Rick Barry qui le décrivait comme « Un de ces joueurs qui faisait le plus avec ce qu’il avait. Et tu étais forcé de l’admirer. ».

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Unseld et ses Bullets démarrèrent leur saison au Baltimore Civic Center face aux Pistons de Dave Debusschere par une victoire. Cela lança un formidable début de saison qui les conduisit le soir de Noel à un bilan de 27-7 absolument inédit pour la franchise. La légende Bill Russell, qui vient d’enchaîner 2 défaites face à cette équipe, déclara en comparant aux saisons précédentes : « Ils sont vraiment bons. Ils jouent avec plus de confiance, ils savent qu’ils peuvent gagner et ça fait une énorme différence. ». Unseld avait transformé cet amas de joueurs talentueux, en équipe gagnant des matchs. Il était devenu non seulement leur leader dans le jeu, mais également leur guide, pour ne pas dire leur prophète. Il donnait l’impression à ses coéquipiers de pouvoir tenir une bombe entre ses mains, sans pour autant sourciller ou trembler. A chaque minute passée sur le terrain il gardait une face parfaitement stoïque, concentré sur son travail et ne voulant pas gâcher la moindre de ces forces. C’est pour cela qu’il détestait les entraînements, qui lui pompaient de l’énergie dont il avait absolument besoin lors des matchs.

L’excellent début de saison des Bullets est récompensé par la ligue qui sélectionne 3 joueurs de l’équipe (Unseld, Monroe, et Johnson) pour participer au All Star Game, qui se déroule justement à Baltimore. Unseld doit partager le poste de pivot avec Russell et Reed, également sélectionnés dans l’équipe de l’est, mais cumule tout de même 11 points et 8 rebonds en 14 minutes dans un match qui voit Oscar Robertson sacré MVP pour la 3ème fois.
Au final les Bullets termineront l’année avec un bilan de 57-25, soit le meilleur bilan de la ligue cette année là, mais également le meilleur bilan de l’histoire de la franchise. Unseld a aidé sa franchise à gagner 21 matchs de plus que la saison précédente. Il présente des moyennes de 13,8 points et 18,8 rebonds (5ème meilleur rebondeur de la ligue à la moyenne, et second au total derrière Chamberlain), mais tout le monde sait que son impact va bien au-delà de ces chiffres. Bien évidemment la franchise se qualifie pour les PO, qu’ils disputent uniquement pour la 3ème fois de leur histoire. Ils y affrontent les Knicks de New York en demi-finale de conférence (à l’époque du fait du faible nombre de franchises, il n’y avait que 4 qualifiés par conférence). L’équipe est emmenée par le pivot Willis Reed, qui possède comme lieutenant de luxe Walt Frazier, Bill Bradley, mais également Dave Debusschere qui a été transféré de Detroit en échange de Walt Bellamy. Le tout dirigé par Red Holzman. Unseld est surmotivé par cette confrontation, malheureusement Gus Johnson est blessé et absent pour la série. Le pivot tente de combler le manque de points dû à l’absence de son compagnon de raquette en augmentant son apport dans le domaine, mais Earl Monroe voulant jouer au héros décide shooter à tout va, et cela donne bien plus de ratés que de réussites. Malgré les 18,8 points et 18,5 rebonds d’Unseld, les Bullets se font sweeper en 4 rencontres par les knicks, avec un écart moyen de presque 10 points par match. Finalement ce sera Bill Russell qui ira chercher son 11ème et dernier titre avec les Celtics, face au rival de Los Angeles lors d’un 7ème match décisif.

Après cette défaite au goût amer, Unseld décide de rentrer chez lui dans le Kentucky, se reposer d’une première saison épuisante. Alors qu’il revient d’une journée de pêche, son père l’interpelle pour lui dire que les Bullets ont appelé et laissé un message pour qu’il les rappelle. Lorsqu’il le fait, ceux-ci annoncent simplement « Tu as gagné le Most Valuable Player. », et lui répond calmement « Merci », et ils raccrochent. Unseld déclara longtemps plus tard « Oui j’étais surpris, mais ce n’était rien d’extraordinaire. Cette récompense n’était pas comme aujourd’hui, ce n’était pas un gros truc médiatique. ». Quoi qu’il en soit c’est un véritable exploit que vient de réaliser Unseld. C’est seulement le second rookie après Wilt Chamberlain (et ils ne sont toujours que tous les 2 aujourd’hui), à être élu MVP et ROY la même année. C’était également le plus jeune MVP de l’histoire avec 23 ans et 9 jours au moment de la récompense, record qu’il gardera jusqu’en 2011 et le sacre de Derrick Rose. Unseld est bien évidemment également nommé dans la All NBA First Team, et il y est bien entouré puisqu’à ses côtés on retrouve Oscar Robertson, son coéquipier Earl Monroe, Elgin Baylor, et Billy Cunningham.

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Avec la consécration de Wes Unseld, le terme Valuable prend tout son sens. Ses statistiques ne sont pas extraordinaires puisqu’en 36 minutes il cumule 13,8 points, 18,8 rebonds, 2,6 passes, 47,6% aux shoots, et son record de points sur la saison n’est que de 29. Mais son impact est immense. A l’époque ce n’était pas les journalistes qui votaient pour élire le lauréat, mais les joueurs eux-mêmes. Et cette récompense montre à quel point Unseld est respecté dans la ligue, malgré le fait qu’il ne soit qu’un rookie. Chacun des votants a joué contre Unseld et ses Bullets à un moment de la saison, et chacun a pu voir son impact sur ses coéquipiers, son impact sur ses adversaires, son impact sur les rencontres. Et lorsqu’il a fallut élire le meilleur joueur de la saison, c’est tout naturellement qu’ils l’ont nommé. Lui qui a permis à son équipe de finir en tête de la ligue, de gagner 21 matchs de plus que la saison précédente, un joueur qui vit pour la victoire de son équipe, et qui est prêt à tout pour elle. Et c’est pour cela qu’Unseld n’attache pas énormément d’importance à ce trophée. Lorsqu’on l’interroge à ce sujet il répond : « Je suppose que c’est impressionnant. Et c’est quelque chose dont je suis fier. Mais il y a tellement d’autres choses plus importantes, comme gagner un titre ou être un bon père, ce genre de choses. ».

Il devance d’immenses légendes dans ce classement. Wilt Chamberlain vient de réaliser sa première saison sous le maillot des lakers après son transfert depuis les sixers, et malgré sa venue le bilan des lakers n’a pas tellement augmenté par rapport à la saison précédente. Et puis il y a une forme de lassitude vis-à-vis de ce joueur qui a écrasé la ligue lors des saisons précédentes, les observateurs sont plus exigeants avec lui qu’avec n’importe quel autre joueur. Bill Russell et les Celtics viennent de réaliser une saison régulière simplement moyenne avant de monter de niveau lors des PO. Jerry West et Elgin Baylor ont été énormément blessés tout au long de l’année. Oscar Robertson a une nouvelle fois manqué les PO avec sa franchise des Royals de Cincinnati. Elvin Hayes, sélectionné devant Unseld lors de la draft, a amélioré son équipe mais en la faisant devenir simplement moyenne. Au final les 2 plus gros concurrents d’Unseld pour le trophée ont été Willis Reed, qui l’a ensuite éliminé des Play-Off, et Billy Cunningham qui a permis aux Sixers de réaliser une excellente saison (second bilan de la ligue), malgré le départ de Wilt Chamberlain à l’intersaison.
Unseld a sans doute gagné son trophée lors du 75ème match de la saison. Son équipe affronte les Knicks de Willis Reed, à 4 secondes de la fin son équipe est menée d’1 point, Monroe rate un shoot, Unseld va arracher le rebond offensif dans les mains de Willis Reed, provoque une faute de sa part, et rentre ses 2 lancers francs (alors qu’il shoote seulement à 60% sur la ligne) pour permettre à son équipe de l’emporter d’1 point. Cette fin de match face à un concurrent direct restera gravée dans les mémoires des joueurs au moment de voter, d’autant plus que cela permis aux Bullets d’assurer le meilleur bilan de la ligue, seulement 2 victoires devant les Sixers et les Lakers, et 3 devant les Knicks. Lors des votes, Unseld récolte 310 points sur un maximum de 515, alors que son premier poursuivant, Willis Reed, n’en obtient que 137.

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Lorsque quelques années plus tard on lui demanda de repenser à cette récompense, comme à son habitude il en donna le crédit à son équipe : « J’ai été chanceux d’être entouré d’un groupe de joueurs extrêmement talentueux, mais qui à l’époque ne savaient pas à quel point ils étaient talentueux. On parle d’Earl Monroe, de Gus Johnson, et beaucoup de personnes ne savaient pas à quel point Jack Marin était bon, ou Kevin Loughery. Et il y avait encore beaucoup d’autres gars dans cette équipe comme Ray Scott, Leroy Ellis. C’était facile pour moi de venir et de faire partie de cette équipe. ». On peut se demander si ce n’était pas plutôt facile pour ces joueurs d’évoluer aux côtés de Wes Unseld.
Cette modestie et cette dévotion envers son équipe ont un opposé, Elvin Hayes. Le joueur de San Diego dont toute la carrière est et sera extrêmement liée à celle d’Unseld, ne se priva pas de réagir à cette récompense. Selon lui il s’agissait uniquement d’une conspiration des journalistes de la conférence est pour l’empêcher de gagner (alors qu’on rappelle qu’à l’époque c’était les joueurs qui votaient, et qu’Hayes n’a même pas fini dans le top 5 du vote). Et lorsqu’on lui rappela qu’Unseld avait également remporté le titre de Rookie Of the Year devant lui, et que son équipe avait le meilleur bilan de la ligue, il répondit très sérieusement : « Mais je suis le meilleur scoreur de la ligue. Et je pense que ce titre est plus important que tous les autres. ». L’exact opposé d’un Unseld, qui selon ses propres mots, ne savaient pas si il méritait vraiment ce trophée, et n’y faisait de toute façon pas vraiment attention.
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Sam D.

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Re: Partie II : Un Rookie Valuable

Post by Sam D. » 14 March 2016, 11:21

Xarphios wrote: Et ses adversaires le ressentaient. Willis Reed qui l’a rencontré de très nombreuses fois durant sa carrière, déclara après sa retraite : « Les gens me demandent toujours ce que ça faisait de jouer contre Bill Russell ou Wilt Chamberlain. Mais ils ne comprennent pas que le plus dur était d’aller jouer contre Wes Unseld, c’est là que ton corps souffrait le plus. ».

Ca c'est fort quand même, ça en dit long sur le joueur, surtout venant de Reed :o)
Joel Embiid : "Whatever happens happens. If something happens, something happens."

nunu

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Re: Partie II : Un Rookie Valuable

Post by nunu » 14 March 2016, 11:32

C'est vrai que la carrière de Hayes et la sienne finiront par se croiser aux Bullets
Washington Mystics-BLMA

Xarphios

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Re: Partie II : Un Rookie Valuable

Post by Xarphios » 14 March 2016, 11:32

Surtout que c'était un sentiment vraiment unanime dans la ligue. J'en ai pas parlé dans l'article parce que les sources étaient un peu bizarres et j'étais pas certain que ce soit totalement vrai (et parce que j'avais déjà assez d'infos comme ça), mais j'ai aussi lu que durant cette même saison rookie lors d'un match face aux lakers, Chamberlain a pris une quarantaine de rebonds face à Unseld (je ne me souviens plus du nombre exact mais je crois que c'était 39), et pourtant après la fin du match il a dit qu'en gros il avait passé une sale soirée. D'ailleurs après ce match Unseld avait fait une superbe éloge de Chamberlain, où en gros il disait que c'était un monstre, et que personne ne pouvait rien faire face à lui.

Et pour la petite anecdote, lors du match suivant Wilt avait chopé 44 rebonds face aux Celtics (et donc Russell). :)
Chicago needs Sam Hinkie.

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