Né pour gagner : la biographie de Tony Parker sort le 28 juin

C’est finalement le 28 juin, à quelques semaines des Jeux olympiques de Londres, que sortira le livre « Tony Parker, né pour gagner » (éditions Jacob-Duvernet).

Son auteur, notre confrère de Mondial Basket, Armel Le Bescon, qui rédige la plupart des portraits « vintage » publiés sur Basket USA.

Ecrit en collaboration avec Tony Parker, cet ouvrage revient sur la carrière de celui qui tentera d’emmener les Bleus vers le titre.

Trois fois Champion NBA, quatre fois All Star, meilleur joueur de la finale NBA 2007, Tony Parker est l’emblème du basket-ball français et notre meilleur ambassadeur aux ÉtatsUnis depuis plus de dix ans.

Que ce soit à San Antonio, la franchise qui l’a choisi en 2001, ou en équipe de France, avec laquelle il a remporté son premier titre en l’an 2000 en devenant champion d’Europe Juniors, TP est un véritable leader dans l’âme mais surtout un génie sur le terrain. Une icône naturelle pour tout le basket français qui va se retrouver derrière lui lors des Jeux olympiques de Londres.

Dans ce livre agrémenté de photos inédites de la collection personnelle du champion, on suit l’ascension fulgurante d’un enfant de la balle né d’un père américain et d’une mère néerlandaise, dont l’idole a toujours été Michael Jordan. Un parcours hors norme commencé en Normandie, poursuivi à Paris et de l’autre côté de l’Atlantique en NBA.

En exclusivité, voici un extrait sur sa première titularisation avec San Antonio. C’était le 6 novembre 2001, une semaine seulement après ses débuts chez les pros !

EXTRAIT

Avant le match, tout le protocole change pour TP. Il peut arriver un peu plus tard au vestiaire car ce sont d’abord les remplaçants qui s’échauffent, avant de laisser la place aux cinq joueurs composent le « cinq » de départ.

« Quand je suis arrivé en NBA je ne connaissais pas cette hiériarchie. Il y a vraiment le starting five et puis les autres », rappelle le rookie starter qui affronte du beau monde ce soir-là.

L’équipe du Magic est composé de Grant Hill, Tracy McGrady, Horace Grant, Darrell Armstrong et le vétéran Patrick Ewing, sous le maillot d’Orlando pour un dernier tour de piste après sa longue carrière au New York Knicks. TP se souviendra toujours de l’annonce de son nom au moment de la présentation du cinq de départ des San Antonio Spurs :

« C’était une sensation très bizarre. La salle était plongée dans le noir et d’un seul coup il faut y aller parce qu’on t’appelle. Le cœur bat plus vite que d’habitude. »

Le Français passe 32 minutes sur le parquet au cours de ce match où il alterne le bon et, parfois, le moins bon, avec quelques tirs dévissés ; il marque 12 points, délivre 4 passes décisives, prend 3 rebonds et réalise 2 interceptions.