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Sam Bowie, l’homme drafté avant Michael Jordan

NBA – Né le 17 mars 1961, Sam Bowie est pour beaucoup la plus grosse erreur de l’histoire de la Draft. Alors qu’ils avaient la possibilité de sélectionner Michael Jordan, les Blazers avaient opté pour cet intérieur qui avait caché ses blessures aux dirigeants…

Sam Bowie, c’est l’histoire vue, revue et re-revue de ce second choix de la draft 1984. Celui qui a eu le malheur d’être choisi juste avant Michael Jordan… mais surtout de celui qui n’a jamais choisi d’être cette erreur du destin, ce flop magistral, ce loser mythique…

Au contraire, et dans le documentaire d’ESPN intitulé « Going Big », il révélait qu’il avait caché la gravité de ses problèmes physiques avant d’être sélectionné à la deuxième place de la Draft 84 par les Portland Trail Blazers. « Je me souviens encore d’eux avec leur petit marteau, et ils me frappaient sur le tibia gauche. Je leur disais ‘Je ne sens rien’. Mais au plus profond de moi-même, je souffrais. Même si c’est considéré comme un mensonge, même si ce n’est pas bien, en fin de compte, quand on a une famille à nourrir, j’ai fait ce que n’importe qui aurait fait. »

Portland avait déjà Clyde Drexler

Il faut également remettre dans son contexte ce choix de Draft passé dans la légende comme étant une des (ou la) pires décisions managériales de l’histoire du basket NBA.

D’abord, Portland disposait déjà de Jim Paxson qui était alors un arrière All-Star qui tournait à 21 points de moyenne. Et puis, le franchise venait de sélectionner un certain Clyde Drexler.

Si, en tant que rookie, « The Glide » n’avait totalisé qu’une petite moyenne de 7 points par match, on sentait déjà la future étoile du jeu s’élever dans le ciel d’Oregon. Non, a priori, le choix de sélectionner le pivot de Kentucky, Sam Bowie, semblait logique et rationnel pour les Blazers.

Le vrai problème est celui de la transparence. D’une part, on a donc un joueur qui de son propre aveu, et le soir même de sa Draft, savait que son état physique était alarmant (« au plus profond de moi, physiquement, je n’avais pas le niveau de ces gars ») mais qui voulait assurer son avenir en signant son contrat NBA. Et puis d’autre part, on a la franchise de Portland qui n’a pas forcément su détecter et prévenir ce choix malencontreux.

Avant les genoux de Brandon Roy et Greg Oden…

Car si on observe les vidéos de Sam Bowie, le lycéen de Pennsylvanie, on s’aperçoit que son immense carcasse était déjà mise à rude épreuve, que le futur joueur NBA n’était pas suffisamment bien entouré pour savoir gérer son corps. Grand gabarit avec des mains de dentellière, il disputera sa première saison NBA sans problème et alors que la seconde commence, c’est Michael Jordan, l’exceptionnel rookie de Chicago qui se blesse au pied et doit mettre un terme à sa saison, seulement une semaine après son ouverture.

Juste après, c’est effectivement Sam Bowie qui va entamer son long chemin de croix. Jambe gauche cassée sa seconde saison. Jambe droite cassée sa troisième. Tibia droit fracturé sa quatrième. En somme, du printemps 1985 à février 1989, Sam Bowie a disparu de la circulation. Il terminera sa carrière après deux périodes aux Nets et aux Lakers, loin de la starification de Michael Jordan et ses six titres, mais en ayant réussi à cacher son secret : « Je n’ai jamais dit au personnel des Portland Trail Blazers que je ressentais des douleurs. »

L’histoire tragique de Sam Bowie nous rappelle combien la franchise de Portland n’a jamais été vernie, et on se souvient encore des genoux de Brandon Roy et de Greg Oden. Tous deux avaient le potentiel de « franchise player » pour amener les Blazers au sommet, et malheureusement leur physique en a décidé autrement.

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