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Small forward, le nouveau poste qui domine la NBA (les légendes)

Suite et fin de notre trilogie consacrée au poste 3 avec une partie sur les « petits ailiers » qui ont transformé le jeu. Chacun à leur manière, chacun avec leurs points forts et leurs points faibles, ils ont révolutionné le répertoire alloué à leur position.

Basket USA vous propose un aperçu des légendes du poste de small forward.

Larry Bird

Son point fort : Quand beaucoup diraient le shoot, on serait tenté de parler de son mental. Incroyable gagneur, c’est son « nez » pour la balle, son sens du jeu, ses tirs de légende… et son palmarès long comme un bras (voir plus loin) qui nous semblent être le plus symbolique du joueur. Et puis, il ne faut pas oublier que sous ses airs gentillets, Bird était parmi les instigateurs du trash talking. Ses échanges avec Magic ou Dr. J. valaient leur pesant de cacahuètes…

Son point faible : Là, il est tout trouvé : son dos. Batailleur acharné, Bird ne se ménageait pas physiquement avec des heures d’entraînement interminables. Et comme à Barcelone, lors de son tour d’honneur, où il était le plus souvent allongé sur le ventre pour soulager ses lombaires, Larry Legend a sévèrement trinqué pour son sport.

Son palmarès : Meilleur joueur universitaire, Triple champion NBA, Double MVP des Finals, Triple MVP de la saison régulière, 12 fois All Star, Champion Olympique, Meilleur entraîneur, Meilleur dirigeant. La complète quoi !

Son héritage : Véritable connaisseur du jeu, Bird est ensuite devenu un entraîneur brillant, amenant ses Pacers jusqu’en finale en 2000 (contre un Shaq injouable – Rik Smits en fait encore des cauchemars). Toujours dans l’Indiana, Bird est passé au managérat avec quasiment autant de succès. Il a depuis passé la main. Dans le jeu actuel, Nowitzki est celui qui se rapproche le plus du grand Larry.

https://www.youtube.com/watch?v=flT88MH8hAM

Scottie Pippen

Son point fort : Les mauvaises langues diraient : d’avoir été coéquipier de Michael Jordan. Mais il faut quand même rendre à Scottie ce qui lui appartient. Sorti de nulle part (Central Arkansas), cet ailier à tout faire a gagné ses galons de All-Star petit à petit. Mais si quelque chose devait ressortir, c’est son incroyable polyvalence sur un terrain de basket. Avec ses long bras et sa mobilité, il était aussi bon en défense qu’en attaque.

Son point faible : Son après-carrière. Entendez par là, ses déboires constants en dehors des parquets. Eternel lieutenant de MJ, Da Pip n’a jamais réussi à s’extirper de l’ombre de cette idole planétaire. Et forcément, il a fait des boulettes écornant au passage son image de marque. Ses passages à Houston et à Portland laisseront à chaque fois un goût d’inachevé…

Son palmarès : 6 bagues NBA, 7 fois All Star, Double champion olympique

Son héritage : Désormais « ambassadeur » des Chicago Bulls, Pippen coule la vie classique de l’ancienne étoile déchue qui cherche à éponger les dettes provoquées par son style de vie dispendieux. Il profite de son statut au sein de la franchise de l’Illinois pour se refaire une santé. Pour la longueur des segments, Pippen trouverait un bon héritier en Kevin Durant ; mais à y voir de plus près, Michael Kidd Gilchrist semble être un spécimen physique très proche du jeune Scottie. A suivre…

Julius Erving

Son point fort : Le style. Avec Dr J, le basket devient presque un ballet, un spectacle du corps en mouvement. Avec son afro devenu mythique, Julius Erving a été un incroyable innovateur du jeu. En avance sur son temps par ses prises de risque et son sens du show, Erving avait pour lui des dispositions physiques hors du commun. Captant la balle comme un(e) pamplemousse, il planait dans les airs comme personne avant lui. Et pour ne rien gâcher, il fut le premier joueur à transcender les frontières de son sport : tout le monde connaît le « Doctor ».

Son point faible : Le palmarès. Evoluant d’abord au sein de l’ABA qu’il dominait de la tête et des épaules, Julius Erving a mis le temps avant d’entrer de plain pied dans le moule NBA. Et il lui aura fallu attendre 7 saisons avant d’atteindre le Graal avec ses Sixers version ‘Fo,Fo, Fo’. Symbole de cette époque d’insouciance, Dr J a apporté à la NBA une image nouvelle mais lui ne goûtera au succès ultime qu’à une seule reprise.

Son palmarès : Double champion ABA, une fois champion NBA, une fois MVP, 11 fois All Star.

Son héritage : Homme d’actes plus que de paroles, Erving a repris les chemins de l’école après sa carrière pro et est rapidement devenu un businessman émérite. Fan de Nascar (allez savoir pourquoi !), Dr J est devenu le premier propriétaire noir d’une écurie professionnelle. Depuis, son successeur direct, Michael Jordan, a suivi ses pas pour devenir d’abord une légende du basket, et ensuite, le premier propriétaire d’une franchise NBA. Une belle filiation !

https://www.youtube.com/watch?v=IoqvzNrXLB8

Mentions

John Havlicek, Rick Barry, George Gervin, James Worthy, Dominique Wilkins…

Photo : SI Photos

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