[infographie] La hausse des salaires NBA depuis 20 ans

Alors que Nikola Pekovic a paraphé le dernier gros contrat de l’été, nous nous sommes intéressés à la hausse des salaires NBA depuis 20 ans. Car l’impression est que les montants n’arrêtent pas de progresser.

En fait, c’est inexact. Si les salaires ont en effet subi une brusque augmentation lors du premier retour de Michael Jordan pour progresser encore quelques années, ils se sont ensuite stabilisés avant de baisser.

Nous avons converti les salaires des 20 dernières années en tenant compte de l’inflation pour pouvoir les comparer aux salaires actuels et ainsi faire une analyse plus juste.

En 1993, le salaire moyen d’un joueur NBA était ainsi de 1 090 347 dollars, ce qui correspond à 1,8 million de dollars actuels en prenant en compte l’inflation sur la période. Ce salaire moyen a quasiment triplé jusqu’en 2003 avant de stabiliser lors des dix dernières années. L’an passé, il était de 4 732 305 dollars.

La flambée a commencé à l’été 1995 avec le retour de Michael Jordan. En compagnie de Patrick Ewing et d’autres stars de la ligue, « His Airness » fait pression sur le syndicat des joueurs pour éliminer la « luxury tax » en échange de la possibilité, pour les propriétaires, de négocier un autre accord trois ans plus tard.

Cela permet aux équipes d’offrir des énormes contrats aux superstars. Patrick Ewing et surtout Michael Jordan en profitent pour récupérer des salaires astronomiques. Lors de sa dernière saison à Chicago, Jordan est ainsi payé 33 140 000 dollars, soit 46,3 millions de dollars actuels.

Le lockout de 1999 aura finalement raison de ces contrats mais les gros marchés montent des équipes de plus en plus chères. Paul Allen fait des investissements énormes à Portland mais ce sont bien les Knicks 2006, montés par Isiah Thomas, qui sont l’équipe la plus chère de l’histoire de la ligue. 126 610 272 dollars ! Ça représente plus de 143,6 millions de dollars à l’heure actuelle…

Aujourd’hui, les règles plus strictes du dernier lockout semblent avoir freiné la folie dépensière des équipes NBA, même si Mikhail Prokhorov paraît prêt à sortir le chéquier pour remporter un titre au plus vite.