Pré-sélectionné dans les 17 pour participer à l’Euro 2013 en Slovénie avec l’équipe de France, l’arrière de Gravelines est finalement resté à quai, barré par Antoine Diot et Thomas Heurtel.
Avant le dernier match de poule face à la Belgique, il est revenu dans La Marseillaise sur sa non-sélection, et sur le début de tournoi des Bleus.
« Par rapport à ma saison, ce n’était pas un regret de ne pas faire partie des 15. J’avais de l’ambition même si par rapport à ma saison je considérais que je ne méritais pas forcément d’être là. Mais ce n’est pas moi qui fait les sélections, et j’ai été pris. J’ai essayé de jouer ma chance. Je savais que j’avais moins d’opportunités de finir dans les 12 par rapport aux autres années. C’est pour ça que je n’ai pas de regrets. Quelque part, ça ne m’a pas étonné. »
« On a tendance parfois à trop s’adapter au niveau de l’équipe qui est en face »
Une analyse lucide même s’il aurait aimé être de l’aventure après les JO de Londres.
« C’est peut-être le seul regret que je peux avoir par rapport à ma non-sélection. Je pense que le groupe a mûri, et les chances de ramener une médaille sont chaque année plus présentes. »
Et que pense-t-il de ce début des Bleus ?
« Jusqu’à maintenant, ils s’en sortent plutôt pas mal. Notre équipe monte souvent en puissance au fil de la compétition. On a tendance parfois à trop s’adapter au niveau de l’équipe qui est en face. Cette défaite dans le premier match face à l’Allemagne, je pense qu’elle nous servira pour la suite. Les années précédentes, on gagnait tous les matchs de poule, et on laissait filer celui qu’il ne fallait pas perdre. L’important c’est d’être là à la fin. C’est un mal pour un bien. »