Quand les Pelicans arrivent à développer du jeu offensivement, ils sont très compliqués à manœuvrer. Portland vient d’en faire l’expérience en tombant après un shoot décisif de Tyreke Evans (110-108), qui répondait à un énième shoot clutch de Damian Lillard.
Mais avant cet exploit de Evans, c’est toute l’équipe des Pelicans qui a fait un énorme effort pour dominer ces Blazers qui les avaient dominé in extremis il y a une semaine. Anthony Davis et Jrue Holiday ont été monstrueux. En face, Nicolas Batum a, lui, été trop discret.
Davis vs Aldridge, le futur contre le présent
Il a toujours manqué quelque chose aux Blazers pour lutter en première mi-temps. En premier quart-temps, ce sont les points en seconde chance. Les Pelicans prennent 6 rebonds offensifs et marquent 10 pts après des shoots ratés. Anthony Davis est déjà dominant avec 9 pts et 5 rebonds (26-21).
Face à lui, LaMarcus Aldridge qui ne veut pas se laisser marcher dessus. Le Blazer est lui aussi très bon et avec Davis, il livre un duel de génération où chacun rivalise avec l’autre poste-bas. La bonne défense de New Orleans lui permet d’aller marquer 16 pts en contre-attaque. Le manque est là pour Portland avec aucun point dans ce secteur (56-49).
Holiday énorme, Evans clutch
Nicolas Batum est complet, mais discret donc c’est Damian Lillard qui apporte du soutien offensif à Aldridge. Le meneur des Blazers fait très mal avec ses shoots extérieurs mais, en défense, il peine à prendre Holiday, qui marche sur l’eau avec 31 pts, 13 passes et 7 rebonds. Davis continue son show et les Pelicans gardent la tête (89-82).
Dans le money-time, l’activité de Davis est précieuse et si Holiday n’avait pas mis le pied sur la ligne, Portland aurait déjà perdu. Mais Lillard avec un shoot très lointain pense envoyer les deux équipes en prolongation. Mais Tyreke Evans joue la dernière possession, seul, à mi-distance. Son shoot fait ficelle et les Pelicans créent la surprise en faisant tomber l’une des meilleures équipes de la NBA à l’extérieur.
On gardera donc l’énorme performance du trio Davis – Holiday – Evans, mais aussi les 15 rebonds d’Al-Farouq Aminu, dans une équipe qui joue un basket agréable et qui vient de gagner ses quatre derniers matches à domicile.