Comme il l’avait déjà fait pour le baseball, le New York Times vient de dessiner la carte des communautés des fans NBA aux Etats-Unis et au Canada. Comment ? Grâce aux « Likes » sur Facebook.
Comme le note le journal new-yorkais, les « Likes » sur Facebook sont similaires à des sondages et permettent de représenter de façon très précise les communautés géographiques.
Les Lakers restent l’équipe de l’Amérique
En recueillant les données des pages officielles des différentes franchises, le New York Times a donc pu créer une carte interactive des Etats-Unis et du Canada sur laquelle il est possible de se déplacer.
La première observation, c’est que les Lakers restent l’équipe phare des Américains. Dès qu’il n’y a pas un ancrage local d’une équipe et qu’on se retrouve dans une zone « floue », avec des franchises qui semblent trop lointaines, ce sont les Lakers qui arrivent en tête des « Likes » sur Facebook.
Il est néanmoins intéressant de voir que Miami semble avoir pris un rôle similaire à l’Est, les fans de la franchise floridienne allant jusqu’au Texas et remontant même jusqu’à l’Ohio et la Pennsylvanie !
Chicago et Oklahoma City, les plus fidèles
Localement, ce sont les fans du Thunder et des Bulls qui sont les plus fidèles. Environ 70% des habitants d’Oklahoma City et de Chicago se disent fans de leur équipe, le plus haut pourcentage.
À New York, les Knicks sont toujours les rois, Brooklyn ne s’imposant que chez les habitants proches du Barclays Center. À noter que deux petites communautés se partagent entre les Lakers et le Heat, vers Clifton et Newark… soit tout près des anciennes salles où évoluaient les New Jersey Nets avant de déménager.
Les Clippers sont eux la seule équipe à n’avoir aucune zone spécifique, étant dominé partout à Los Angeles par les Lakers. Néanmoins, le New York Times note que les statistiques de Facebook sont imparfaites car les Lakers ont huit fois plus de fans sur leurs pages à Los Angeles que les Clippers. Mais en se basant sur le système publicitaire de la firme de Mark Zuckerberg, qui mesure l’interaction des internautes avec leurs pages, les journalistes américains se sont rendus compte que ce facteur baisser de huit à trois.
En clair, cela signifie que les fans des Clippers sont plus actifs sur la page de leur équipe (en cliquant ou en commentant) que ceux des Lakers. À cause de la mauvaise saison de la troupe de Kobe Bryant ?
Petits marchés, petites communautés
Dernier point intéressant : les petits marchés. À l’Est, on se rend ainsi compte que les communautés de fans de New Orleans, Memphis, Atlanta, Charlotte ou encore Orlando sont réduites à la ville de la franchise. Autour, on retrouve ainsi beaucoup de fans du Heat et des Lakers. Comme partout ailleurs.