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Coupe du Monde 2014 : la présentation complète du groupe C

rose-davisAprès le groupe A et le groupe B, voici la présentation du groupe C, celui de Team USA. Pour les Américains, cela devrait ressembler à une balade de santé face à des adversaires de moindre qualité. Accueillie dans la Bizkaia Arena, l’équipe américaine devrait cependant attirer les foules dans cette salle qui peut accueillir jusqu’à 16 200 spectateurs. Turcs, Ukrainiens et Néo-Zélandais devraient batailler pour les places qualificatives restantes.

ETATS UNIS ****

LE JOUEUR À SUIVRE

Anthony Davis. 18 points, 9 rebonds, 5 contres et 3 interceptions en 19 minutes : voilà ce dont est capable Anthony Davis dans le jeu FIBA ! Contre la Slovénie, le « Brow » a frappé fort et les coéquipiers des frères Dragic ont eu toutes les peines du monde à éviter l’intérieur des Pelicans dans leurs pénétrations vers le cercle. Hyper mobile en défense et de plus en plus propre en attaque, Anthony Davis a un potentiel immense au sein de Team USA. On salive déjà de son potentiel duel face à une autre fratrie : les Gasol !

FORCE

Une attaque explosive. Ce n’était certes que des matchs de préparation mais afficher 103 points de moyenne dans un format en 40 minutes, c’est tout de même assez hallucinant ! Quand d’autres équipes parviennent à peine à atteindre les 60 points, Team USA dispose d’une force de frappe offensive extraordinaire. Vous voulez des points dans la peinture, il y a Davis, Faried et Cousins. Des points dans la zone intermédiaire, il y a Harden, Gay, DeRozan, Irving ou Rose. Et puis, derrière l’arc, il y a Curry et Thompson qui piaffent d’impatience de balancer les scuds. Bref, Coach K est blindé !

FAIBLESSE

L’inexpérience du jeu FIBA. Avec leurs 24 ans de moyenne d’âge, les Américains sont très jeunes. Parmi les plus jeunes du tournoi. Surtout, la plupart n’a jamais évolué dans le dispositif FIBA où les contacts sont sifflés différemment, où les marchers sont plus nombreux et où le jeu peut clairement se ralentir sous le poids des défenses de fer. Si explosive que soit son attaque, Team USA pourrait être mise en danger si une défense (de zone ?) parvient à lui imposer sa loi en ralentissant radicalement le tempo du match…

EFFECTIF

Meneurs : Stephen Curry, Kyrie Irving, Derrick Rose
Extérieurs : DeMar DeRozan, Rudy Gay, James Harden, Klay Thompson
Intérieurs : DeMarcus Cousins, Anthony Davis, Andre Drummond, Kenneth Faried, Mason Plumlee

LE BILAN EN PRÉPARATION

100%

4 victoires – 0 défaite
413 points marqués
297 points encaissés
+116

RÉSULTAT AU DERNIER MONDIAL

Champion

FINLANDE **

LE JOUEUR À SUIVRE

Petteri Koponen. Attention, artiste ! Si la Finlande ne devrait pas avoir grand-chose à jouer dans cette Coupe du monde, au moins pourra-t-on se délecter de la pureté cristalline du shoot de Petteri Koponen. Contre la France, le sniper du Khimki Moscou était particulièrement en forme avec des tirs plus difficiles les uns que les autres… mais qui invariablement faisaient mouche ! Parfois esseulé, Koponen a cependant tendance à forcer certaines actions.

FORCE

Un Eurobasket 2013 tout feu tout flamme. C’est d’ailleurs grâce à leur belle neuvième place en Slovénie (et un coup de pouce financier da la société qui produit le jeu vidéo Angry Birds) que la sélection finlandaise s’est vue inviter par la FIBA pour la Coupe du Monde espagnole, la première participation de l’histoire du pays ! Complètement décomplexés, les coéquipiers du quasi-quarantenaire Hanno Möttölä avaient déjoué tous les pronostics en battant coup sur coup la Turquie, la Russie et la Grèce en poules. Forte de cette expérience, la troupe de Henrik Dettmann voudra à nouveau jouer les trouble-fêtes.

FAIBLESSE

Le combat intérieur. Entre Hanno Möttölä et Erik Murphy, la Finlande pourrait disposer d’un secteur intérieur intéressant. Mais tout ça, c’est la théorie car, en pratique, le premier est trop vieux pour assurer des minutes de titulaire, surtout dans un contexte de Mondial avec presque un match par jour. Quant au second, rookie des Bulls cette année, est plutôt un ailier fort qui aime s’écarter et jouer au large. Du coup, pour envoyer des tartines et batailler sous les panneaux, il ne reste de Kotti et Lee. Ça fait un peu juste pour rivaliser en Coupe du Monde…

EFFECTIF

Meneurs : Petteri Koponen, Antero Lehto, Teemu Rannikko
Extérieurs : Mikko Koivisito, Kimmo Muurinen, Shawn Huff, Sasu Salin, Matti Nuutinen
Intérieurs : Erik Murphy, Gerald Lee, Tuukka Kotti, Hanno Möttölä

LE BILAN EN PRÉPARATION

14%

1 victoire – 6 défaites
522 points marqués
582 points encaissés
-60

RÉSULTAT AU DERNIER MONDIAL

Non qualifié

NOUVELLE-ZELANDE **

LE JOUEUR À SUIVRE

Kirk Penney. En attendant l’éclosion du prometteur Tai Webster (19 ans) qui évolue actuellement en NCAA, à Nebraska, le taulier de l’équipe des Tall Blacks, c’est Kirk Penney (33 ans). Passé par la NBA de manière très fugace (au Heat en 2003 et aux Clippers en 2005), le shooteur est un joueur de très haut niveau en Europe où il a fait les beaux jours du Maccabi, de l’Alba Berlin ou encore de Trabzonspor, son club actuel en Turquie. Auteur de 26 points contre la Lituanie ou 29 contre la Serbie, il peut prendre feu à chaque match.

FORCE

Une confiance à toute épreuve. Pas forcément estimée à sa juste valeur, l’équipe de Nouvelle Zélande dispose de véritables atouts. Outre Penney et Webster, le joueur de l’Asvel (en fin de saison) Thomas Abercrombie ou encore le jeune Rob Loe (aussi en NCAA) ont également des qualités basket indéniables. Le problème général, c’est que les Néo-Zélandais jouent majoritairement chez eux ou chez le voisin australien. Mais d’une certaine manière, cela les soude encore davantage et leur succès contre la Serbie, en Serbie, pour leur dernier match de préparation n’est pas neutre.

FAIBLESSE

Un jeu stéréotypé ? En préparation, les Tall Blacks ont réussi de belles choses avec 8 victoires en 13 matchs mais là où le bat blesse, c’est que le jeu des Océaniens est quelque peu prévisible. En ciblant Penney, Webster voire Abercrombie ou Vukonen, la défense adverse aurait rapidement fait d’annihiler complètement les velléités de la Nouvelle-Zélande. En fait, si l’équipe ne manque pas de talent et d’envie collective, elle manque surtout d’options pour pouvoir prétendre à mieux qu’une sortie des poules…

EFFECTIF

Meneurs : Lindsay Tait, Jarrod Kenny, Corey Webster
Extérieurs : Everard Bartlett, Kirk Penney, Mika Vukona, Tai Webster
Intérieurs : Thomas Abercrombie, BJ Anthony, Isaac Fotu, Casey Frank, Rob Loe

LE BILAN EN PRÉPARATION

62%

8 victoires – 5 défaites
1040 points marqués
969 points encaissés
+71

RÉSULTAT AU DERNIER MONDIAL

Huitièmes de finale – Battu par la Russie
Douzième place

REPUBLIQUE DOMINICAINE **

LE JOUEUR À SUIVRE

Francisco Garcia. L’ailier des Rockets est le leader incontesté de son équipe. Attaquant complet et défenseur féroce, il incarne parfaitement son rôle en sélection nationale, auteur notamment de 14 points contre Team USA dans l’antre du Garden. Vétéran aguerri sur le circuit américain, Francisco Garcia devra cette fois mener sa barque dans les remous du basket international, où il faut garder tout son sang-froid.

FORCE

Des shooteurs inconscients. Si Francisco Garcia peut faire valoir son shoot de loin, il n’est pas le seul à briller dans ce domaine. Ses coéquipiers James Feldeine ou encore Edgar Sosa ne sont également pas timorés au moment de déclencher le tir ouvert. Avec 8 victoires en 10 matchs de préparation, les Dominicains arrivent en Espagne avec un beau capital confiance… et comptez sur eux pour défendre crânement leurs chances. Mais ce bilan glorieux ne doit pas non plus être trop ressassé aux vues de l’opposition générale relativement faiblarde.

FAIBLESSE

Très peu de taille sous les panneaux. Comme souvent avec ces petites nations, le secteur intérieur n’est pas forcément bien fournie. À l’instar des Philippines, la République Dominicaine ne compte qu’un joueur au-dessus des 2m10 (Eloy Vargas) et c’est bien maigre pour espérer tenir le choc face aux Turcs, aux Néo-Zélandais et aux Ukrainiens. Gageons néanmoins que la combativité du vétéran Jack Michael Martinez cumulée à la jeunesse et la fougue d’Orlando Sanchez combleront un peu ce déficit.

EFFECTIF

Meneurs : Edgar Sosa, Juan Coronado, Ronald Ramon
Extérieurs : Manuel Fortuna, Gerardo Suero, Francisco Garcia, James Feldeine
Intérieurs : Edward Santana, Eloy Vargas, Orlando Sanchez, Eulis Baez, Jack Martinez

LE BILAN EN PRÉPARATION

82%

8 victoires – 2 défaites
747 points marqués
680 points encaissés
+67

RÉSULTAT AU DERNIER MONDIAL

Non qualifié

TURQUIE **

LE JOUEUR À SUIVRE

Ömer Asik. Mis en couveuse aux Rockets au relais de Dwight Howard, Ömer Asik est bien content d’avoir quitté le Texas pour rallier la Louisiane et les Pelicans où il fera équipe avec Anthony Davis, pour une raquette des plus intéressantes du côté de NOLA. En attendant, Omer Asik voudra certainement reprendre sa marche en avant avec sa sélection nationale. Seul NBAer présent, il est fidèle à son pays mais manque encore d’agressivité. Son meilleur match en préparation : 15 points, 9 rebonds contre Porto Rico pour la seule victoire turque. Tiens, tiens…

FORCE

Un secteur intérieur très costaud. Certes privée du mastodonte Enes Kanter, la Turquie fait encore honneur à sa réputation de nation haute en couleurs sous les panneaux. Hersek, Asik, Savas, Gönlüm et Aldemir : ce sont cinq joueurs intérieurs avec du gabarit et des rebonds pleins les mains. En moyenne, ça donne du 2m09 pour le secteur intérieur turc qui ne manque donc pas de main d’oeuvre.

FAIBLESSE

Pas de vrai leader. Avec une seule victoire en sept matchs de préparation, les ouailles d’Ergin Ataman n’ont pas rassuré leurs fans. C’est le moins que l’on puisse dire… Surtout, ce qui inquiète encore davantage, c’est que l’équipe turque n’a pas dégagé de hiérarchie interne. Sans Hedo Turkoglu qui a pris sa retraite et sans les NBAers Ilyasova ou Kanter, aucun Turc ne semble en mesure d’assumer le rôle de leader, que ce soit dans les vestiaires ou sur le terrain. Attention à ne pas refaire le coup du dernier EuroBasket terminé à une piteuse 17e place…

EFFECTIF

Meneurs : Baris Ermis, Kerem Tunçeri, Ender Arslan
Extérieurs : Cedi Osman, Sinan Güler, Cenk Akyol, Emir Preldzic
Intérieurs : Baris Hersek, Oguz Savas, Kerem Gönlüm, Ömer Asik, Furkan Aldemir

LE BILAN EN PRÉPARATION

14%

1 victoire – 6 défaites
453 points marqués
510 points encaissés
-57

RÉSULTAT AU DERNIER MONDIAL

Finaliste

UKRAINE **

LE JOUEUR À SUIVRE

Pooh Jeter. Le meneur américain naturalisé ukrainien est le patron de son escouade, et de loin. Véritable général sur le parquet, l’ancien King de Sacramento a passé l’essentiel de sa carrière en Europe et s’il évolue actuellement en Chine (pour ses émoluments), Jeter est bel et bien un meneur typé FIBA. Capable de cartons, comme face à la France lors du dernier Euro, le frérot de l’athlète américaine éponyme est le baromètre de son équipe.

FORCE

Une défense bien en place. Si la troupe de Mike Fratello a écopé trois défaites successives en début de préparation, la défense de l’ancien coach NBA s’est lentement mais sûrement mise en place. Ainsi, sur leurs quatre dernières sorties, les Ukrainiens ont limité leurs adversaires à 61 points de moyenne pour 3 victoires et une seule défaite (contre l’Espagne).

FAIBLESSE

Beaucoup d’isolation. À part pour Pooh Jeter qui arrive à créer pour ses coéquipiers, le fonds de jeu ukrainien est relativement pauvre en termes offensifs. Si on excepte la démonstration de force réalisée contre les Philippines (114-64) qui avaient donné lieu à 27 passes décisives, l’Ukraine crée en moyenne 10 paniers seulement sur passes décisives. Cela risque de poser de gros problèmes durant la compétition quand les défenses vont se resserrer et que les individualités seront mises en sourdine.

EFFECTIF

Meneurs : Pooh Jeter, Olexandr Mishula
Extérieurs : Sergii Gladyr, Oleksandr Lypovyy, Sviatoslav Mykhailiuk, Maksym Pustozvonov, Dmitro Zabirchenko
Intérieurs : Maxym Kornienko, Slava Kravtsov, Kyryl Natyazhko, Artem Pustovyi, Ihor Zaytsev

LE BILAN EN PRÉPARATION

43%

3 victoires – 4 défaites
483 points marqués
454 points encaissés
+29

RÉSULTAT AU DERNIER MONDIAL

Non qualifié

CALENDRIER

30 août (12h30) : Ukraine – République Dominicaine
30 août (16h) : Nouvelle Zélande – Turquie
30 août (21h30) : Etats-Unis – Finlande
31 août (12h30) : Nouvelle Zélande – République Dominicaine
31 août (16h) : Finlande – Ukraine
31 août (21h30) : Etats-Unis – Turquie
2 septembre (15h) : Ukraine – Turquie
2 septembre (17h30) : Etats-Unis – Nouvelle Zélande
2 septembre (21h30) : Finlande – République Dominicaine
3 septembre (15h) : Ukraine – Nouvelle Zélande
3 septembre (17h30) : Turquie – Finlande
3 septembre (21h30) : Etats-Unis – République Dominicaine
4 septembre (15h) : Finlande – Nouvelle Zéalande
4 septembre (17h30) : Etats-Unis – Ukraine
4 septembre (21h30) : Turquie – République Dominicaine

QUALIFICATION

Les quatre premiers se qualifient pour les huitièmes de finale, où ils croiseront à Barcelone avec le groupe D (Lituanie, Australie, Slovénie…). Si deux équipes sont à égalité de points, c’est la résultat de la confrontation directe qui détermine la place des deux équipes. Si trois équipes sont à égalité, les équipes sont classées par la différence points marqués / points encaissés lors des matches directs.

Enfin, si cela ne suffit pas, c’est la différence générale qui détermine l’ordre des qualifiés.

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