C’est le 12 septembre 1984 que Michael Jordan a paraphé son premier contrat NBA, et donc son premier contrat avec les Bulls. À l’époque, le salary cap n’est que de 3.8 millions de dollars, et il n’y a pas de grille de salaires.
Mais Rod Thorn, le GM de l’époque, est persuadé de tenir une pépite en la personne du MVP et médaillé d’or des récents Jeux olympiques de Los Angeles.
Il lui propose donc un contrat de 6 millions sur 7 ans, incluant une prime à la signature d’un million. Faites le calcul, Michael Jordan signe ce 12 septembre 1984 pour un salaire de 5 millions sur 7 ans, soit environ 700 000 dollars par an. Pour être précis, il touchera 550 000 dollars la première saison, avec une augmentation de salaire annuelle (630 000 en 1985/86 ; 737 000 en 1986/87 ; etc.). C’est tout simplement le 3e plus gros contrat pour un rookie après ceux signés par Ralph Sampson et Hakeem Olajuwon, les tours jumelles des Rockets. C’est surtout le plus gros salaire des Bulls alors qu’il n’est que rookie.
Il attend d’avoir 33 ans pour devenir le joueur le mieux payé de la NBA
Pour vous donner une idée de ce que ça représente en 1984, le contrat signé ce jour-là par Michael Jordan serait équivalent en 2024 à un contrat de 15.2 millions de dollars sur sept ans, soit un salaire annuel d’environ 2.2 millions de dollars. C’est moins que ce que touche en 2024 le 30e choix de la Draft lors de sa première année NBA sur quatre ans.
En 1988, Michael Jordan fera jouer sa clause libératoire pour signer un nouveau contrat de 25 millions sur 8 ans. Il devient alors le 5e plus gros salaire de la ligue, derrière Magic Johnson, Pat Ewing, Kareem Abdul-Jabbar et Robert Parish, mais devant Larry Bird et Hakeem Olajuwon.
Finalement, il lui faudra attendre 1996, à 33 ans, pour devenir le joueur le mieux payé de la NBA avec un contrat annuel de 30.1 millions de dollars. Soit quasiment l’équivalent de ses dix premières saisons en NBA.