George Muresan sort de l’ombre (immense) de son père Gheorghe

Dans la lignée des « fils de », outre les Kemp & Payton qui se sont affrontés récemment, ou encore Tim Hardaway Jr et Stephen Curry, c’est George Muresan qui commence également à se faire un prénom. Le rejeton du géant éponyme, mais avec deux h, Gheorghe Muresan, est effectivement en train de monter en puissance au sein d’une des meilleures équipes lycéennes des Etats-Unis.

D’abord impressionné puis gêné par l’immense ombre de son joueur NBA de père, George s’en est graduellement accommodé. Et maintenant, l’adolescent en a pris le meilleur parti.

« Au début, je ressentais la pression. » se souvient George pour le Washington Post. « Et puis ensuite, je me suis dit qu’il fallait que j’arrête. Je me suis rendu compte que mon père ne faisait que m’aider et j’ai commencé à comprendre comment gérer tout ça. Il ne me descend pas en flèche et ne me félicite pas trop non plus. Il me donne simplement des conseils. C’est super pour moi car il a déjà été professionnel. Il sait de quoi il parle. »

Intérieur pour St Andrews qui est classé 11e dans le pays avec 14 victoires pour 1 défaite, le petit George va actuellement sur ses 17 ans et ses progrès en basket sont constants. A la différence de son père, George (2m03) dépasse tout juste le double-mètre et dispose d’un shoot extérieur plus esthétique. Tournant à 6 points de moyenne, il a encore du chemin à parcourir mais l’ancien Palois et Wizard est fier de son fiston.

« Pour vous dire la vérité, quand je vais voir un de ses matchs, je suis plus nerveux que quand j’allais jouer moi-même. Ce n’est pas une nervosité de peur mais une nervosité d’excitation. Je ne me l’explique pas… J’ai tellement d’énergie ces jours-là. Il fait de plus en plus confiance à son tir. Je suis très fier de lui. Quand je rate ses matchs, je me sens mal. Je lui dis toujours que le plus important, c’est de s’amuser. Je ne veux pas qu’il soit comme moi. De toutes façons, il est bien plus intelligent que je ne l’étais. »

Le portrait de Gheorghe Muresan

Notre interview de Gheorghe Muresan