Satnam Singh, le prochain Indien à fouler un parquet NBA ?

Après Sim Bhullar, premier joueur d’origine indienne à évoluer en NBA, verra-t-on bientôt un joueur indien au sein de la ligue américaine ? C’est possible. En effet, le géant Satnam Singh Bhamara, un joli bébé de 2m16 pour 132 kg pourrait se présenter à la Draft.

Agé de 19 ans, Singh évoluait cette saison au sein d’une prep school de prestige, IMG Florida, mais il ne pourra pas jouer en NCAA en raison de problèmes d’éligibilité. S’il n’a que peu de chances d’être sélectionné, son profil pourrait faire de lui la figure de proue pour développer le basket en Inde.

Avec 9,2 points, 8,4 rebonds et 2,2 contres en à peine vingt minutes de moyenne cette année, Singh avait attiré le regard de plusieurs universités de qualité comme Purdue, Pittsburgh ou encore USC. Même s’il ne jouera pas dans le championnat universitaire et qu’il n’est pas drafté cette année, plusieurs observateurs pensent qu’il a tout de même une chance de jouer un jour en NBA.

« Je pense qu’il finira par jouer en NBA parce que j’ai pu suivre ses progrès depuis quatre ans » explique le direction basket d’IMG Kenny Natt. « J’ai longtemps été en NBA et les équipes recherchent des joueurs au profil de Singh : grands, costauds, et qui ont du toucher de balle. Il a de bonnes mains et peut courir. »

La NBA souhaite s’attaquer au marché indien, un pays peuplé de 1,2 milliard d’habitants mais ne comptant que 5 millions de basketteurs. Son potentiel est jugé plus important que celui de Bhullar et le fait qu’il soit né et qu’il ait grandi en Inde aurait un impact bien supérieur.

Originaire du Pendjab, Singh n’est arrivé aux Etats-Unis qu’en 2010. Son père Balbir vit dans une ferme située à six kilomètres de la route pavée la plus proche. A son arrivée en Amérique, Singh ne parlait pas un mot d’anglais mais il parle aujourd’hui couramment la langue.

Capable de shooter avec les deux mains, il se débrouille plutôt bien aux lancers-francs et est un monstre en défense. En revanche, il doit encore progresser dans son agilité et ses mouvements latéraux. Singh a jusqu’au 26 avril pour s’inscrire à la Draft. Il peut aussi retirer son nom s’il voit qu’il n’a aucune chance d’être choisi.

« Toute l’Inde compte sur lui » conclut Natt.