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Le trash talking : motivation, déconcentration ou nuisance du jeu ?

kevin-garnett-trash-talkingLe trash talking est l’art de parler à tort et à travers pendant le match, que ce soit après une belle action ou autre.

Mais ce trash talk peut être interprêté de 3 façons différentes, et nous allons l’illustrer avec trois des plus grands spécialistes actuels : Kevin Garnett, Rasheed Wallace et Kobe Bryant. Trois joueurs connus pour leur immense talent, mais aussi pour leurs belles paroles sur le parquet.

Le trash talking, source de motivation

Comment parler de motivation sur le terrain sans parler de Kevin Garnett ? Lui qui a été élu à plus de 60% comme le joueur maitrisant le plus l’art du trash talking (sondage Sports Illustrated*), est pourtant connu comme quelqu’un de posé et généreux en dehors des parquets. Autant dire qu’il entre dans un état second lorsqu’il rentre sur un terrain, avec une telle intensité en lui qu’il ne dégage pas seulement par les actes, mais également par la parole, les provocations, les insultes. Joakim Noah a d’ailleurs déclaré qu’avant son entrée dans la ligue, KG était son joueur préféré, mais il est désormais celui qu’il déteste le plus !
Et tout cela se comprend, car même si l’on ne peut que féliciter la motivation de Garnett devenue de plus en plus rare chez les autres joueurs, et être ému devant ses pleurs lorsqu’il devint champion en 2008, il est difficile de le pardonner lorsqu’il dépasse les limites, jusqu’à insulter les familles des joueurs qu’il contre ou qu’il posterize. Mais est-ce vraiment de la méchanceté, quand l’on voit que Garnett et le Sheed, super potes dans la vie, n’ont fait que de s’insulter lorsqu’ils étaient adversaires sur le terrain ?
D’ailleurs, notre ami Wallace, lui utilise le trash talk dans un autre but que de motiver, mais pour déstabiliser les adversaires et les arbitres, qui le lui rendent bien…

Le trash talking, facteur de déconcentration

Mais bien entendu, lorsque l’on entend son adversaire gueuler sur vous à tout bout de champ tout le long du match, certains pètent des cables… Ainsi, en début de saison, Durant était sorti très énervé de la confrontation Boston-Oklahoma (victoire des Celtics dans le money time), en affirmant clairement que toute son équipe a été très perturbée par le comportement des hommes en vert. Andrey Blatche, après une confrontation Boston-Washington, en était presque aux pleurs en conférence de presse en parlant du trash talking des Celtics… Et s’il y a bien un homme qui aime déconcentrer ses adversaires, c’est bien Rasheed Wallace. « Mr Technical Foul » passe son temps à vanner ses adversaires, et à provoquer les hommes en gris. Mais comment se concentrer aux lancers-francs quand tu as un rebondeur qui ne fait que de hurler : BALL DON’T LIE ! (littéralement « La balle ne ment pas »). Résultat : 2 lancers loupés, et un mental affaibli.

Cependant, ce système n’a l’air de marcher que sur de très jeunes joueurs ou des joueurs au faible mental…LeBron James a lui déclaré qu’il aimait ce genre de trash talking, car cela redonne de l’intensité au jeu… Certes, mais ne peut-il pas être parfois un fléau pour le jeu ?

Le trash talking, nuisance au jeu

En effet, si le trash talking peut s’avérer très utile ou tout simplement nécessaire pour certains, il n’empêche que régulièrement il est synonyme de partie gâchée. Ainsi, lorsque Joakim Noah et LeBron James se cherchent les noises alors que le match est plié, il n’y a aucun intérêt. Quand Kobe Bryant, spécialiste du genre, passe un match entier à pleurer auprès des arbitres et à faire des coups très vicieux pour ensuite mieux provoquer l’expulsion d’un adversaire (remember Artest l’an passé), cela ne fait que salir l’image d’un sport qui n’a pas besoin de cela.

Autre exemple concret, le cas Matt Barnes. Ce joueur, se forgeant petit à petit une réputation de joueur féroce et polyvalent, se distingue surtout pour ses frasques sur le parquet. Nombreux sont les joueurs avec qui il s’est embrouillé : Paul Pierce, Kobe Bryant, Derek Fisher… Et il s’en est toujours bien sorti. Et quoi de plus énervant pour un adversaire que d’avoir un virus en face de soi qui ne se fait jamais sanctionner ?

En conclusion, si le trash talking est à la base une façon de se motiver et de chambrer l’adversaire, il est malheureusement aujourd’hui de plus en plus réduit à de vulgaires insultes sans raison valable, et à des chamailleries pour provoquer une faute technique adverse. On est loin de Larry Bird, Gary Payton, Reggie Miller, Charles Barkley ou même Michael Jordan, experts en trash talking et qui n’étaient pas loin de faire du « parler poubelle », un véritable Art.

Souvenons-nous ainsi de Larry Bird avant un concours à 3-points déclarant à ses adversaires : « Alors, qui va terminer 2eme cette année ? ». Une phrase qui symbolise la motivation (de gagner), la déconcentration (de l’adversaire) mais en aucun cas, la nuisance au jeu.

*Selon les joueurs de la ligue, les plus adeptes du trash talking sont : Kevin Garnett, Kobe Bryant, Rasheed Wallace, Paul Pierce et Nate Robinson.
Crédit photo : Keith Allison

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