Avec 10.2 points de moyenne depuis le début de sa carrière, Gerald Green s’est imposé comme un joueur solide. Spectaculaire au possible avec ses dunks, l’ancien ailier des Suns est plus que ça. Son parcours est d’autant plus remarquable qu’il joue avec un handicap.
Ado, Green portait la bague de sa mère à l’annulaire droit quand il a tenté un dunk sur un panier bricolé. Malheureusement, la bague s’est accrochée dans un clou, coupant net le doigt !
« Il n’y avait rien d’autre que l’os. Les tendons, les ligaments ? Partis. Il a fallu amputer », raconte-t-il.
Malgré ce handicap sur sa main forte, pour dribbler et shooter, Green parvient à briller au lycée, et même à être drafté. Sauf qu’il n’assume pas encore cette anomalie physique.
« Quand je suis monté voir David Stern le jour de la draft, je lui ai serré la main avec la main gauche. J’avais la main droite dans ma poche. Le commissioner m’a demandé de la sortir de ma poche » se souvient-il au Sun Sentinel.
Aujourd’hui, près de 10 ans plus tard, Green assume enfin ce handicap. Mieux, il veut devenir un exemple. Après tout, il joue au basket dans la plus grande ligue du monde avec un doigt en moins sur sa main forte.
« J’ai toujours été discret sur ce sujet. Je n’en parlais pas, je cachais ma main dans ma poche continuellement. Au lycée, j’avais honte. Quand on est gamin, on se moque de vous. C’est mieux avec l’âge et je veux inspirer les gens avec mon histoire. Il n’y a pas une journée où je ne pense pas à mon doigt. »