On le pensait sur le chemin d’un come-back aux Lakers, mais finalement, les jours passent et Metta World Peace est toujours dans l’attente.
Désireux de revenir en NBA, MWP se dit prêt pour « n’importe quel scénario » mais les franchises, elles, hésitent. Même le GM des Lakers, Mitch Kupchak, semblent encore douter de l’apport que pourrait avoir son ancien joueur, que ce soit sur ou en-dehors des terrains.
« Je ne sais vraiment pas, honnêtement, » répond l’ex-Ron Artest au New York Daily News, qui lui demande à quoi il s’attend cette saison. « Je m’entraîne. Je suis toujours l’un des meilleurs ailiers du monde mais ma carrière a connu des hauts et des bas. À cause de ça, certaines équipes se demandent : pouvons-nous utiliser Metta World Peace ? Est-ce qu’il va s’intégrer ? Sa présence est-elle bonne pour les rookies ? Est-ce qu’il peut encore jouer ? Je suis toujours l’un des meilleurs ailiers du monde donc la question ne se pose pas. La question c’est : est-ce que je peux m’intégrer et est-ce qu’un coach peut me coacher ? Ce sont des questions réalistes et c’est cool. Je m’entraîne toujours pour être l’un des meilleurs. »
« Je pourrais prendre la place de n’importe qui si je le voulais »
Disparu des terrains NBA depuis 2014 après une très mauvaise dernière moitié de saison aux Knicks, où Metta World Peace estimait ne jamais avoir eu sa chance, l’ancien meilleur défenseur de la saison 2003-04 est depuis passé par la Chine et l’Italie.
Les derniers retours indiquent qu’il semble en bonne forme physique malgré ses 35 ans. Néanmoins, ses nombreuses frasques (de la bagarre dans les tribunes de Detroit au coup de coude sur James Harden) lui collent à la peau et freinent les franchises que son agent a contactées depuis qu’il a quitté la NBA.
« Plusieurs fois, mon agent a tenté d’approcher quelques équipes mais personne n’était vraiment intéressé. Pour plusieurs raisons, pas parce que je suis l’un des meilleurs et que je pourrais prendre la place de n’importe qui si je le voulais vraiment. Mais il y a d’autres choses dans ma carrière qui ont déclenché la controverse. Parfois, je n’ai pas eu une attitude super dans le vestiaire donc il y a des questions auxquelles je devrais toujours répondre. »
Favorable à son retour, Kobe Bryant arrivera peut-être à convaincre ses dirigeants d’engager un MWP prêt à sortir du banc et peu gourmand financièrement.