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France – Espagne : le duel des meilleurs ennemis

Nicolas Batum aura un rôle essentiel dans la demi-finale face à l'Espagne« C’est le match que tout le monde attend. » Vincent Collet et l’Equipe de France le savent très bien : cette nouvelle demi-finale contre l’Espagne est le match à ne pas rater. D’abord parce qu’il faut le gagner pour accéder directement aux prochains Jeux olympiques de Rio. Ensuite, pour continuer à croire à un « back-to-back » rarissime en championnat d’Europe. De surcroît à domicile.

Les Bleus, qui disputent une 4e demi-finale sur leurs cinq dernières grandes compétitions, et les Espagnols sont prêts à en découdre. Pau Gasol l’a immédiatement fait savoir à ses coéquipiers après leur victoire en quart : « On est venu en France pour les battre ! ». De leur côté, les tricolores sont tout aussi ravis de retrouver leur ennemi héréditaire en demi-finales.

« Parfait. Jouer cet Euro à domicile et ne pas avoir à affronter l’Espagne, ça aurait été décevant pour moi. C’est une équipe qu’on aime jouer parce qu’on a beaucoup plus d’envie, plus d’agressivité contre eux, » explique Mickaël Gelabale. « Pau Gasol ne nous inquiète pas. On sait qu’il score beaucoup mais si on arrive à le ralentir, ça devrait être plus facile que d’habitude. J’espère que le stade sera blindé. L’année dernière, on avait joué contre toute l’Espagne. Cette année, on compte sur le public pour nous pousser. »

De fait, devant leurs fans, avec une équipe plus complète que jamais, les Bleus attaquent ce France – Espagne en en étant les favoris. Pour continuer d’inverser la tendance historique contre leurs meilleurs ennemis…

LE CINQ MAJEUR

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POINTS FORTS

L’arme atomique Pau Gasol

Avec 24 points, 8 rebonds et 3 passes de moyenne, le tout à un incroyable 59% de réussite, Pau Gasol illumine cet Euro pour la Roja. Véritable porte-étendard de sa sélection, il est toujours aussi dominateur sur la scène européenne.

Son expérience, sa science du placement, et son superbe shoot (travaillé d’année en année) lui permettent de tourner à des moyennes quasiment jamais atteintes dans son immense carrière. C’est dire si le pivot de 35 ans tient encore la forme… et ce, malgré une douleur au mollet.

L’expérience des grands rendez-vous

Depuis 1999, lors du dernier Euro en France, et à part pour 2005 quand les Bleus de Claude Bergeaud l’ont poussé hors du podium, la sélection espagnole a toujours fini sur la boîte. Double champion continental en 2009 et 2011, double finaliste des JO en 2008 et 2012, il est peu dire que ces Espagnols savent tenir lors des grands matchs. Un bémol cela dit puisqu’avec toutes les défections, la Roja dispose de joueurs qui n’ont pas tous connu ces glorieux instants.

« On est là où on voulait être. Mais ce n’est pas fini. On a encore un gros match à faire contre l’Espagne. On sait que c’est une équipe qui joue très bien au basket et a beaucoup d’expérience. Il faudra jouer 40 minutes pleines contre cette équipe, » prévient Nando De Colo.

Une revanche à prendre avec les Français

C’est l’évidence même ! Pau Gasol l’a rappelé à ses coéquipiers dès la fin du quart, les Français sont exactement dans la position dans laquelle l’Espagne se trouvait l’été passé. Avec son équipe au complet, devant ses supporters, la Roja ne rêvait que d’une finale magique contre les Etats-Unis pour se disputer le titre de meilleure équipe mondiale… jusqu’à ce que ces Bleus ne viennent briser leur rêve.

« Ce sera dur pour nous car la France a une grosse équipe et joue devant son public. C’est toujours particulier de jouer contre eux, » analyse Victor Claver. « On a les meilleures équipes européennes ces dernières années et on est habitués à jouer les uns contre les autres. On les connaît bien, ils ont beaucoup de talent, beaucoup de joueurs NBA. »

Menés 13 à 4 sur les dix dernières années dans ces confrontations directes avec leur voisins pyrénéens, les Français peuvent enfin inverser la tendance… Mais, comme le disait Flo Pietrus lors du point presse d’hier, ce serait une grave erreur de ne pas se méfier de la Roja. Même si les Bleus ne les craignent plus.

POINTS FAIBLES

Une dépendance à Pau Gasol

Pau Gasol général en chef, ses lieutenants sont un peu plus discrets et distants. Si Nikola Mirotic pointe à 14 unités en moyenne sur le tournoi, Sergio Rodriguez et Sergio Llull arrivent à peine à 10 points. L’attaque espagnole est ainsi largement dépendante des performances de son inusable pivot à tout faire.

Les Bleus auront donc tout intérêt à user, fatiguer, voire provoquer le géant des Bulls. Sans leur plaque tournante à l’intérieur, les ibères sont nettement moins dangereux car Pau Gasol agit en fait comme un « point center », capable de distribuer le jeu après avoir attiré les prises à deux.

Un banc nettement moins fourni que par le passé

Autrefois, on pouvait trouver des Serge Ibaka, des Juan Carlos Navarro, des Jose Calderon, des Ricky Rubio dans l’effectif des Espagnols. Cette année, Sergio Scariolo ne dispose pas des cadres qu’il avait emmenés à deux couronnes continentales de suite en 2009 et 2011.

Ça change évidemment beaucoup de choses pour la Roja qui doit jouer beaucoup plus serré qu’à l’accoutumée. Face à la Grèce en quart, par exemple, quatre joueurs n’ont pas du tout été utilisés (Hernangomez, San Emeterio, Vives, Aguilar). Face à la puissance physique sans égal des Bleus, les guerriers ibères devront se transcender pour tenir le choc athlétique.

Des pépins physiques

Outre Rudy Fernandez (dos) et Pau Gasol (mollet), ce sont Pau Ribas (angine) et Sergio Llull (ischio jambiers) qui étaient en ballotage défavorable avant le début des quarts de finale. Utilisés à haute dose, comme on vient de le préciser, les sept ou huit cadres n’ont pas ménagé leur monture et leur corps leur a fait savoir.

Avec un jour de repos en plus, on imagine que les bobos ont pu être soignés. Mais les problèmes rencontrés par Pau Gasol (mollet) et Rudy Fernandez (dos) ne sont pas bénins. Ces pépins physiques diminuent clairement l’adversité pour des Bleus qui sont eux au top de leur physique (si ce n’est pour l’hématome à la cuisse gauche de Mickaël Gelabale). Diminuée numériquement et physiquement, la Roja n’aborde donc pas cette demi-finale avec tous ses atouts.

TÉLÉVISION

France – Espagne à 21h00 sur Canal+ Sport et France 3

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