Brandon Knight (record en carrière), Eric Bledsoe (à une passe du triple double), Chris Bosh ou même Draymond Green (43 d’évaluation !) auraient fait de beaux MVP. Mais voilà, Stephen Curry est sur une autre planète depuis le début de saison, et il a encore frappé très fort cette nuit en plantant 46 points à la défense des Wolves pour décrocher une 10e victoire de suite.
Un Curry qui ne gâche pas grand chose avec un 15/25 aux tirs dont un 8/13 à 3-points, et qui ajoute 5 rbds et 4 pds pour une évaluation de 44.
« Plus on défend sur lui, plus il recule, et il donne l’impression de pouvoir marquer près du milieu de terrain » explique Shabazz Muhammad.
MVP en titre, champion NBA et meilleur scoreur de la ligue, Curry a donné le ton d’entrée en plantant 21 points dans le premier quart-temps. C’est la 4e fois de la saison, en 10 matches, qu’il plante au moins 20 points dans un quart-temps. Il égale déjà le record de la saison passée, détenu par Russell Westbrook.
« Il est toujours dans l’agressivité en attaque, et joue déjà au niveau d’un MVP » résume Luke Walton, le coach intérimaire des Warriors.
Comme on a déjà tout dit et tout écrit sur le talent offensif de Curry, il faudrait sans doute s’arrêter un temps sur son impact défensif. Les Wolves étaient privés de Ricky Rubio mais Curry, depuis le début de saison, donne le ton sur le plan défensif. Il gêne la montée de balle, il est agressif sur demi-terrain, et il participe au rebond. Son activité permanente lui permet de maintenir le même rythme et d’user ses adversaires. Et pas uniquement en attaque.
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