Héros de la victoire du Heat face au Thunder hier soir, Dwyane Wade réalise un début de saison très satisfaisant avec 18.6 points, 4.3 passes décisives et 3.4 rebonds de moyenne. Auteur du panier égalisateur à 29 secondes de la fin du match après un slalom en total déséquilibre puis des lancers-francs victorieux, Wade montre qu’il peut encore prendre un match à son compte. Mais il sait aussi qu’il ne peut plus le faire tout seul.
« Nous ne pouvons pas le laisser tout faire et attendre de lui qu’il finisse tout le boulot, » déclare Chris Bosh à ESPN. « Ces jours-ci sont derrière nous. Mais dans son rôle actuel, il peut être très, très… comme ce soir. Il redéfinit constamment son jeu, s’en tient à ses forces et à ce qui fait son succès depuis tant d’années, tout en ajoutant d’autres cordes à son arc. Il est toujours très fort. »
S’il a rencontré quelques écueils cette saison, Wade reste un maillot fort de la dynamique du Heat. Maillon fort mais qui a besoin d’appuis autour de lui. Avec des joueurs comme Goran Dragic, Hassan Whiteside ou encore Justise Winslow, le Heat possède d’autres options que le simple duo Wade-Bosh.
« Cela nous rend la vie plus facile, » reconnait Wade. « C’est plus facile de venir au boulot. Nous prenons beaucoup de plaisir quand les autres joueurs ont du succès. Tout le monde est impliqué. »
Ainsi, quand Goran Dragic a planté un panier à 3-points crucial, Wade a exulté sur le banc. La réaction d’un joueur qui veut gagner mais aussi que ses coéquipiers réussissent.
« L’important, c’est de gagner, » confirme Wade. « A Detroit, si j’avais terminé avec 2 points et que nous avions gagné, j’aurais été content. »
A 33 ans, Wade sait qu’il doit se ménager. Il a joué 16 matchs (sur 17) cette saison avec un temps de jeu moyen de 30 minutes. Le Heat possède un effectif très équilibré et Wade ne sera pas toujours le héros. Un nouveau chapitre dans sa carrière qu’il est prêt à accepter volontiers.
« Tant que je n’en ai pas trop à faire…, » sourit Wade. « On ne veut pas être obligé de répéter ça tous les soirs. Pas à ce stade de ma carrière. »
Le patron a parlé. A Bosh, Dragic, Whiteside et compagnie d’assumer leurs responsabilités.
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