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Trop justes pour la NBA, gros plan sur ces joueurs qui patientent en D-League

kj-mcdanielsCréée en 2001, la D-League a beaucoup changé depuis ses modestes débuts sous la houlette de David Stern. On est ainsi passé de 15 équipes en 2005, à 19 cette saison… et même 22 la saison prochaine !

Surtout, avec 47 joueurs appelés (les Call Ups) la saison passée, la D-League joue désormais pleinement son rôle d’antichambre de la NBA, remettant en selle des jeunes joueurs (Hassan Whiteside l’an passé) ou les blessés (Brandon Jennings récemment) à revenir dans le rythme tranquillement.

Tout aussi récemment, les signatures d’Ish Smith (à Philadelphie) et Sean Kilpatrick (Nouvelle Orléans) sont une nouvelle preuve que les échanges entre les deux étages sont devenus de plus en plus fluides, notamment pour certaines équipes (Oklahoma City ou Toronto) qui disposent de leur franchise affiliée dans les mêmes locaux, ou presque, dans la même ville. Gros plan sur ses joueurs qui ont le cul entre deux… ligues.

Bruno Caboclo

Bruno-CabocloJerry Stackhouse racontait récemment que son nouveau boulot d’assistant le comblait, car il pouvait faire ce qu’il sait faire de mieux : donner confiance à ses joueurs. Eh bien, il a du boulot avec Bruno Caboclo. La pépite brésilienne n’a joué que 2 minutes cette saison en NBA. Avec le 905, c’est déjà mieux puisqu’il tourne à 13 points et 5 rebonds de moyenne, en 32 minutes.

A 20 ans, Bruno a encore du temps devant lui. Mais ses pourcentages de réussite aux tirs ne sont pas très encourageants (35% aux tirs et 29% à trois points). Plus en confiance néanmoins, plus à l’aise en anglais, et plus costaud qu’à son arrivée, Caboclo poursuit sa progression dans ce « plan quadriennal » qu’a mis en place pour lui son GM, Masai Ujiri.

« Chaque fois que j’étais invité pour la sélection nationale, j’étais coupé. Après ça, je me suis vengé au tournoi de Basketball Without Borders et j’ai été élu MVP. Je les ai entendu dire que je n’étais pas si bon à l’époque, mais c’est faux. » relatait Bruno en début de saison sur SportsNet avant d’ajouter. « Quand je suis arrivé en NBA, j’ai entendu la même chose. »

Honnêtement, on a hâte de voir ce que ça va donner quand le jeune brésilien va mettre tout ça en place.

KJ McDaniels

Membre des Rockets, il a joué 58 minutes cette saison, scorant 21 points (à 8/25 aux tirs) en tout et pour tout. Son meilleur match ? 5 points, 5 rebonds en 15 minutes le 20 novembre dernier. Ses dernières minutes NBA ? Cette nuit face aux Pistons où on lui a demandé de faire cinq fautes en 9 secondes… C’est bien maigre pour le voltigeur sorti de Clemson, qui nous régalait de highlights l’an passé chez les Sixers.

De 9 points et 4 rebonds à Philly, il est passé à 1 point à Houston. Avec un temps de jeu famélique et donc un retour par la case D-League. McDaniels tourne à 15 points, 8 rebonds, 3 passes et 2 contres et 1 interception de moyenne avec les Vipers. Fantastique athlète, l’arrière de 22 ans doit encore polir son jeu offensif, et arrondir la courbe de son tir de loin. Il positive en tout cas…

« Je pense que les choses avancent comme prévu. » pondère-t-il sur NBA.com. « Je dois rester patient. J’ai beaucoup bossé pour en arriver là, mais je dois encore m’améliorer. Je dois rester optimiste. Si c’est ce que je dois faire [jouer en D-League, ndlr], je le ferai. J’adore jouer ici, j’emmagasine les matchs et l’expérience. C’est une bonne expérience pour moi. »

Mitch McGary

Un mois. C’est la durée du dernier déplacement professionnel de Mitch McGary, l’intérieur sophomore du Thunder. Pour Noël, il était dans le Dakota du Sud.

« Je n’avais jamais été dans le Dakota du Sud. » expliquait-il récemment dans l‘Oklahoman. « J’aimerais bien visiter le Mont Rushmore. Je voulais essayer mais j’ai bien l’impression que c’est complètement de l’autre côté de l’Etat. »

Pas de temps libre pour les excursions pour l’ancien de Michigan. Revenu depuis dans le groupe du Thunder (1 point, 2 rebonds hier soir), McGary a profité de son expérience avec le Blue (14 points, 9 rebonds de moyenne), terminant notamment sa pige par deux doubles doubles : 17 et 10 puis 14 et 10 à la fin décembre. A priori bloqué dans une rotation chargée, McGary devrait continuer à alterner entre les deux niveaux… sauf cas de force majeure.

RJ Hunter

Drafté en 28e choix de la dernière draft, le sniper de Georgia State a passé deux mois dans le roster des Celtics. Malgré sa perf à 12 points, il a été envoyé en D-League le 31 décembre dernier (timing sympa !) pour aller trouver plus de temps de jeu, chez les Red Claws du Maine. Hunter n’a joué que 3 matchs à ce niveau mais il a déjà prouvé qu’il l’avait, le niveau ! 18 points, 5 rebonds, 5 passes, le projet des C’s répète donc ses gammes à l’ombre des projecteurs. Mais 39% aux tirs dont 33% à trois points, c’est encore insuffisant pour la Grande Ligue.

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Terry Rozier

Lui aussi membre des Celtics, Terry Rozier a par contre été plus directement dirigé vers la D-League. Barré par les Avery Bradley, Isaiah Thomas ou encore Marcus Smart à la mène à Boston, le rookie choisi en 16e position a déjà pas mal de matchs sous le pied. En fait, en 12 matchs joués (et tous en titulaire), l’ancien de Louisville tourne à 19 points, 8 passes et 6 rebonds. Une formalité pour lui. Comparé à Damian Lillard avant la draft, Rozier est en tout cas un vrai projet au long cours pour Boston. S’il continue sa progression, il devrait se trouver des minutes en NBA, très rapidement.

Tim Hardaway Jr

Revenu dans la rotation des Hawks depuis 7 matchs, Tim Hardaway Jr a vécu un début de saison compliqué. L’ancien titulaire chez les Knicks (plus de 10 points de moyenne sur deux saisons à New York), Hardaway était retombé tout en bas de l’échelle à Atlanta. Envoyé en D-League pour se refaire la cerise et surtout prouver qu’il savait défendre, l’arrière avait certes prouvé qu’il n’avait rien perdu de ses qualités de scoreur (19 points) mais son shoot n’était pas vraiment brillant (32% à trois points). Avec plus de 16 minutes par match en janvier, Hardaway semble prêt à oublier l’épisode D-League…

Russ Smith

Coupé par les Grizzlies récemment, pour faire de la place pour Ryan Hollins, Russ Smith a donc atterri en D-League en dépit de son plein gré. Après une première saison NBA tronquée entre la Nouvelle Orléans et Memphis, l’ancienne star de Louisville est désormais chez les Delaware 87ers. Et il s’amuse à ce niveau de compétition. Smith n’a joué que 3 matchs mais il en est à 28 points de moyenne avec 4 rebonds et 4 passes. En gros, Smith n’a aucune intention de faire de vieux os à l’étage inférieure. A lui de marquer des points, pour marquer les esprits.

Nick Johnson

Rookie chez les Rockets la saison passée, Nick Johnson avait montré de belles choses. Il n’avait certes pas beaucoup joué mais, échangé à Denver, on pensait qu’il aurait sa chance dans les Rocheuses. Que nenni ! Il s’est fait couper en présaison. Récupéré depuis par les Austin Spurs, Johnson tourne à 8 points, 3 passes de moyenne en D-League. Rien de folichon mais Johnson est un joueur (même s’il est petit) qui est taillé pour la NBA, avec sa rapidité d’exécution et sa vitesse de déplacement. Doit développer son shoot extérieur par contre.

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Jimmer Fredette

Coupé par les Spurs en début de saison, Jimmer Fredette avait rebondi rapidement en Louisiane. Mais, comme pour sa première expérience, ça n’a pas fonctionné cette fois-ci non plus. Du coup, l’ancienne superstar NCAA est actuellement joueur de D-League, et toujours aussi à l’aise au scoring quand il y a des défenses permissives. Avec 23 points par match pour les Knicks de Westchester, Fredette est resté un gros scoreur (sur du volume), mais s’il veut percer en NBA, il va devoir se spécialiser sur des missions de courte durée.

Perry Jones III

Phénomène physique dont on attendait l’explosion à Oklahoma City, dans la pépinière du Thunder, Perry Jones y a passé trois saisons… sans jamais percer ! Envoyé à Boston, il n’a pas passé le cut chez les Celtics, et le revoilà donc en D-League. Au sein de l’Iowa Energy, Jones tourne à 13 points, 7 rebonds et 2 passes de moyenne. Grand ailier mais sans shoot, il ne peut pas jouer à l’aile. Mais, pas assez costaud, il ne peut pas défendre sur les intérieurs. Doit d’abord se situer sur une position nette.

Erick Green

C’est le meilleur marqueur de D-League. Ancien choix de draft du Jazz (échangé aussitôt chez les Nuggets) en 2013, Erick Green a été coupé par Denver en novembre dernier. Depuis, il se venge sur les adversaires de sa nouvelle équipe de Reno, en affichant beau à 27 points, 4 rebonds et 4 passes de moyenne. Un peu chétif, Green est un candidat idéal pour un « Call Up » mais il faut dire que la demande sur le poste de meneur est bien fournie.

Sim Bhullar

Recruté par le Toronto 905, Sim Bhullar évolue désormais à domicile. Lancé en NBA, pour un coup marketing et rien d’autre, le géant d’origine indienne a semble-t-il bien du mal à se relancer à l’étage inférieure. Il tourne cette saison à 5 points et 5 rebonds de moyenne en 14 matchs joués. On dirait bien que le soufflé Bhullar est rapidement retombé. Très lent et un peu gauche, Bhullar a encore du pain sur la planche s’il veut suivre la trace d’un Boban Marjanovic au sein d’un effectif NBA de qualité.

Spencer Dinwiddie

Surpris en début de saison en train de manger une barre chocolatée, Spencer Dinwiddie devrait pouvoir se baffrer à volonté à l’avenir, loin des caméras, en D-League. Le meneur remplaçant des Pistons a été envoyé chez les Grand Rapids Drive jusqu’à la fin de saison, depuis le retour de Brandon Jennings, et il en profite pour tourner à 14 points, 6 passes, 3 rebonds et 3 interceptions de moyenne. Il est facile à ce niveau. Nul doute que son expérience devrait prendre fin si les Pistons venaient à opérer un transfert sur les postes arrières.

Jorge Gutierrez

International mexicain, le meneur Jorge Gutierrez est aussi un habitué de la D-League. C’est en fait la quatrième saison de suite qu’il joue pour les Canton Charge. Actuellement à 10 points, 6 passes, 4 rebonds de moyenne, Gutierrez manque de vitesse (en défense notamment) pour pouvoir passer le cap en NBA. Car au niveau du tir, de la vision du jeu et du savoir-faire, l’ancien de Cal sait y faire. Ce sera une question d’opportunité (et de chance, comme toujours) pour ce bon Jorge (qui a déjà 27 ans).

Damien Inglis

À part pour 3 minutes de jeu et 1 rebond lors de la large défaite des Bucks à New York le 10 janvier dernier, Damien Inglis cire le banc à Milwaukee. Après une saison sans jouer, le « rookie » tricolore ne joue pas beaucoup plus cette année. Et pourtant, il est physiquement apte. Envoyé en D-League à la fin novembre, chez le Canton Charge, il a été envoyé depuis chez les Westchester Knicks. À chaque fois, il a répondu par 11 points et 6 rebonds en moyenne (avec un bon 17 points – 10 rebonds hier soir).

« C’est définitivement une expérience qui rend humble. Ça rend humble parce que ça n’a rien à voir avec la NBA. Ça n’a rien à voir avec la Pro A non plus, ou plus généralement avec les infrastructures que l’on a en France, mais c’est bien parce que ça m’a permis de rester concentré et de pouvoir avoir du temps de jeu. » nous expliquait-il récemment. « Je pense que je vais repartir en D-League, sans doute très prochainement. Simplement parce que vu la situation de l’équipe, avec des objectifs non remplis pour le moment, c’est très compliqué de faire jouer les jeunes. Mais c’est partout pareil. On sait que les jeunes ne vont pas beaucoup jouer et l’équipe se repose sur les joueurs qui ont plus d’expérience. Le coach voit que je m’entraîne bien et qu’il ne faut pas que je perde la main, donc je vais aller en D-League pour jouer. J’espère justement ici revenir assez vite et avoir du temps de jeu avec l’équipe. »

Prospect au sens le plus pur du terme, Damien Inglis est également le type de joueur trop bon pour la D-League, mais pas encore assez pour la NBA.

Walter Tavares

Le 5 janvier dernier, Walter Tavares a joué 13 minutes avec les Hawks, pour 5 points, 3 rebonds et 2 contres. Cela venait conclure une série de trois matchs consécutifs avec 10 minutes ou plus de temps de jeu. La période dorée de la jeune carrière de Tavares. Le géant cap-verdien (2m21) a commencé à jouer au basket à 17 ans. Et il est donc bien normal de lui laisser le temps de s’adapter au plus haut niveau mondial, en NBA. En D-League, il est solide avec 13 points, 12 rebonds et 3 contres chez les Austin Spurs (puisque Spurs et Hawks partagent bien plus que des coachs).

Où en est Axel Toupane ?

Il évoluait l’an passé en Euroligue, au service du sélectionneur national, Vincent Collet. Cette saison, Axel Toupane est au 905 de Toronto, sous les ordres de Jesse Mermuys (qu’on avait rencontré il y a fort longtemps, quand il était coordinateur vidéo à Denver). Le changement de décor est assez drastique mais l’arrière tricolore ne s’en sort pas mal avec 13 points par match, soit le 50e scoreur de la ligue (plus 6 rebonds et 3 passes). Selon ses propres dires, il est « tout proche » de pouvoir grappiller des minutes en NBA. Il va néanmoins devoir patienter pour se faire une place au sein de l’effectif des Raptors… alors que ces derniers tournent bien dans la conférence Est.

Mentions

Andrew Harrison, David Stockton, Jordan Bachynski, Raphael Putniey, Jordan McRae, Vander Blue, Vincent Hunter, Ronald Roberts Jr, Alex Stepheson… et les anciens, Ronnie Brewer et Rodney Carney.

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