Jordan Clarkson, Laker à l’ouvrage

Jordan Clarkson est l’un des rares rayons de soleil chez les Lakers sur le plan sportif dans une saison qui n’est ni plus ni moins qu’une tournée d’adieux pour le légendaire Kobe Bryant. Le coach Byron Scott fonde beaucoup d’espoir en Clarkson et il a passé du temps avec son arrière pour discuter des aspects de son jeu à améliorer pour la fin de la saison. Si Scott a refusé d’en dire plus sur cette conversation privée, les résultats semblent en tout cas prometteurs. Depuis le All-Star Weekend, Clarkson tourne à 20.8 points, 5.3 rebonds et 4.0 passes décisives et malgré quatre défaites pour les Lakers, son niveau de jeu est très satisfaisant.

« Le coach veut que je devienne un grand joueur, » déclare Clarkson à ESPN. « Il m’a demandé ce que je voulais changer dans mon jeu pour devenir un grand joueur et ce qu’il pouvait m’apporter pour y parvenir. Je lui ai donné ma réponse : la défense, être plus efficace en attaque, et le rebond. Nous avons eu une discussion très productive. »

Moins de tirs à mi-distance, plus de 3-points…

S’il est encore très perfectible sur le plan défensif, il semble en tout cas avoir adopter une nouvelle mentalité en attaque (51% aux tirs) et au rebond avec par exemple 9 prises face aux Bulls. Le plus gros ajustement pris est le fait de plus prendre de tirs à 2-points en périphérie mais de faire deux pas en arrière pour shooter à 3-points. Très en réussite depuis la mi-février, Clarkson tourne à près de 60% à 3-points lors des quatre derniers matchs.

« Je veux prendre plus de tirs à 3-points » explique Clarkson. « Si l’on observe les stats avancées, on constate que j’ai pris beaucoup de tirs à deux points à 5 ou 6 mètres. J’essaye de les remplacer par des tirs à 3-points. »

Pour mettre les choses en perspective, Clarkson a converti 16 paniers primés en quatre matchs, soit autant que pendant tout le mois de janvier. Il semble aussi profiter de la titularisation de D’Angelo Russell, un meneur plus traditionnel que Lou Williams. Les deux jeunes joueurs développent petit à petit une cohésion et une complicité sur le terrain.

« Le fait de jouer avec D’Angelo rend les choses plus faciles, » confirme Clarkson.

Ultime raison de son retour au premier plan : sa condition physique. Gêné par des soucis aux chevilles ces derniers mois, Clarkson se sent aujourd’hui en pleine forme et est prêt à continuer sa progression lors des deux derniers mois de la saison régulière.

« En janvier, j’ai eu des problèmes aux deux chevilles, et je manquais d’équilibre, » déclare l’arrière des Lakers. « Je suis à 100% aujourd’hui, je suis maintenant en pleine confiance. »

Avec un bilan de 11-48, les Lakers n’ont plus rien à espérer de la saison hormis le fait d’aider les jeunes joueurs de l’équipe à progresser pour préparer au mieux la saison prochaine. Sera-ce avec Jordan Clarkson ? Rien n’est moins sûr puisqu’il est free agent.