Après deux déroutes (24 points d’écart en moyenne) lors des Game 1 et 2 à Oakland, on ne donnait pas cher de la peau des Cavs. Pourtant, LeBron James et les siens n’ont jamais perdu espoir et ont cru en leur chance jusqu’à la dernière possession du Game 7.
L’un des tournants de la finale pour l’équipe de Cleveland s’est déroulé dans le vestiaire avant le coup d’envoi de la troisième manche. Abattus par le résultat des deux premiers matchs mais pas découragés pour autant, les Cavs ont été revigorés par le célèbre discours de Steve Jobs prononcé dans le cadre de la remise des diplômes de l’université de Stanford, en 2005. LeBron en a diffusé un extrait et ses coéquipiers ont écouté les mots du fondateur d’Apple avec une attention toute particulière.
Jobs avait quitté la fac avant l’obtention de son diplôme et avait pris des cours de… calligraphie, ce qui l’a plus tard aidé à créer des polices d’écriture et dessiner l’interface des premiers Mac.
« Il faut croire en quelque chose — votre instinct, votre destinée, votre vie, votre karma, ou quoi que ce soit d’autre. C’est philosophie ne m’a jamais laissé au dépourvu, et c’est ce qui a fait la différence dans mon existence. »
« Reste affamé, reste fou »
Kevin Love a lui aussi été inspiré par Jobs. Une phrase en particulier l’a marqué : « Stay hungry, stay foolish » (Reste affamé, reste fou). Il a ainsi écrit cette citation sur ses sneakers et s’est focalisé sur les basses besognes dont les Cavs avaient besoin comme les rebonds et la défense.
« Je venais d’acheter un t-shirt à Akron avec cette citation de Steve Jobs, » ajoute Love, cité par ESPN. « Et LeBron nous a fait écouter ce discours deux jours plus tard. Je suis allé le voir et lui ai dit, ‘C’est dingue que tu nous fasses écouter ça », avec l’atmosphère qui règne au sein de l’équipe, en restant malgré tout motivés, mais étant largement menés dans cette série. »
Au final, les Cavs ont remporté quatre des cinq derniers matchs de la série, devenant au passage la première équipe à remonter un déficit de 3-1 pour remporter le titre de champion. Les joueurs ont gardé leur appétit jusqu’au bout et ont gardé ce brin de folie alors que beaucoup d’autres équipes auraient sans doute baissé les bras…