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Ombre et lumière : les dates clés de la carrière de Derrick Rose à Chicago

DerrickRose« Le destin mêle les cartes et nous jouons » 

L’histoire était parfaite. Un jeune gamin d’Englewood, le quartier le plus chaud de South Side Chicago, qui, vingt ans plus tard, entend David Stern lui demander de le rejoindre sur le podium de la Draft. Nous sommes en 2008, Derrick Rose vient d’être choisi en première position par les Bulls. Les Bulls d’un certain Michael Jordan, qu’il a admiré plus jeune. Après une saison à Memphis, il revenait chez lui, la boucle semblait bouclée.

Chicago entre dans une nouvelle dimension après le creux des années 2000, porté par celui qui va devenir MVP en 2011… Puis les blessures, à répétition, vont avoir raison de son parcours à Windy City. Hier, les Bulls décident de l’envoyer à New York, presque bradé, et c’est par la petite porte que la belle histoire avec sa ville natale s’est arrêtée.

Il part de Chicago en laissant un nombre incroyable, et pas toujours joyeux, de souvenirs aux fans de la franchise, et Basket USA en a tiré dix dates.

26 juin 2008 – Le premier jour

Sous les ordres de John Calipari, un jeune meneur de jeu fait des merveilles à la fac de Memphis. Les Tigers sont irrésistibles durant la saison, et ne perdent qu’un match avant de retrouver Kansas et Mario Chalmers en finale. Derrick Rose rate un lancer franc décisif et l’université du Tennessee s’incline. Mais cette March Madness aura mis en valeur un joueur d’un athlétisme rare, impressionnant en défense et capable de prendre les choses en main. Deux mois plus tard, les Bulls décident de le choisir en première position, et Derrick Rose retourne dans sa ville natale.

22 janvier 2010 – L’envol

Saison 2010. Derrick Rose a posé sa patte sur les Bulls. Le meneur, élu rookie de l’année passé continue de se bonifier et tourne à plus de 20 points de moyenne cette saison. Chicago retrouve un bilan équilibré et les playoffs, tout se met en place. Puis il y a ce match contre les Suns de Steve Nash en début d’année. Ce soir-là, l’US Airways Center ne pourra conclure qu’une chose : la NBA s’est trouvé une nouvelle superstar. Il plante 32 points, distribue cinq passes décisives, menant les Bulls à la victoire.

Avec ce dunk inoubliable, sur le pauvre Goran Dragic.

Août 2010 – Team USA

Deux ans auparavant, il avait fait ses premiers pas avec l’équipe nationale de basket américaine, invité par Coach K pour un scrimmage afin préparer Team USA pour les J.O. En 2010, il revient avec un rôle de cadre dans cette équipe, lui qui vient d’être sélectionné au All-Star Game dès sa deuxième saison. L’objectif : gagner la médaille d’or au Mondial qui se déroule en Turquie. Il manque beaucoup de stars, mais la bande de Kevin Durant remplit sa mission. Il reviendra quatre ans plus tard chez Team USA, en Espagne, mais avec un rôle plus discret, et pour un deuxième titre international.

3 mai 2011 – Plus jeune MVP de l’histoire

Pour sa première saison, Tom Thibodeau frappe un grand coup avec les Bulls. La franchise marche sur la NBA avec 62 victoires et le meilleur bilan de la ligue, et Derrick Rose rayonne avec plus de 25 points et presque 8 passes de moyenne. Un soir de mars, les Bulls viennent de battre haut-la-main les Bobcats de Michael Jordan, et celui-ci dira à propos de son successeur à Chicago : « MVP de la saison, il le mérite sans aucun doute ».

Deux mois plus tard, il devient le plus jeune MVP de l’histoire, à seulement 22 ans.

6 mai 2011 – L’apogée

À peine deux jours après avoir reçu son trophée de MVP, Derrick Rose avait sûrement envie de prouver qu’il ne l’avait pas volé, alors que le microcosme de la NBA commence à se demander pourquoi LeBron James n’avait pas été récompensé.

Lors du Game 3 face aux Hawks en demi-finale de conférence, il va remettre les pendules à l’heure avec la meilleure performance de sa carrière : 44 points, 7 passes et 5 rebonds. Jeff Teague dira : « Il est dur à couvrir en défense quoi qu’il arrive. Mais quand il met ses tirs, c’est le MVP ». Loin de ses terres, il offre à ses Bulls une victoire capitale (99-82) qui enverra son équipe en finale de conférence face au Heat, même si le dernier mot reviendra au King.

28 avril 2012 – La chute

Année de lock-out en NBA, la saison est raccourcie et ne commence qu’à Noël. Derrick Rose continue de graviter au-dessus des 20 points de moyenne, et les Bulls se qualifient avec le meilleur bilan de la ligue en playoffs. Vont-ils pouvoir prendre leur revanche sur le Heat ? Non. Premier match de playoffs face aux Sixers, et c’est le drame.

Sur un appui, son genou gauche va se dérober et le verdict est terrible : rupture du ligament croisé. Il fait un trait sur ces playoffs, Chicago se fait sortir par Philly, et sa pépite ne verra pas une minute de la saison 2012-2013.

29 octobre 2013 – The Return

Après plus d’un an sans jouer, et de multiples rumeurs, Derrick est en tenue pour affronter les Pacers en match de pré-saison, un petit mois avant la reprise de la NBA. Pendant son absence, sa franchise et ses sponsors n’ont cessé de mettre en scène ce moment, et le voilà sur le parquet. Il termine avec 21 points. « Je pense que je suis bien plus explosif maintenant, je prends mieux les contacts, je saute plus haut ». Son premier match de la saison, c’est face au Heat de LeBron James, champion en titre.

Les Bulls s’inclinent, mais l’important est ailleurs. Derrick Rose plante 12 points pour sa reprise officielle.

22 novembre 2013 – Le cauchemar continue

Dix petits matches, même pas un mois de compétition. C’est ce qu’il aura fallu à Derrick Rose pour rechuter. Les Bulls affrontent les Blazers au Moda Center, l’ancien MVP est bien dans son match, le meilleur de son début de saison… Puis sur une reprise d’appui, c’est cette fois son genou droit qui trinque : déchirure d’un ménisque.

Il se fait opérer trois jours plus tard, fin de saison, encore.

8 mai 2015 – Le dernier fait d’arme

De retour, Derrick Rose réalise un bon début de saison 2014-2015, presque aux portes du All-Star Game. Mais il se blesse encore au ménisque. C’est heureusement moins grave qu’il y a un an et la star des Bulls peut revenir pour les playoffs. Après avoir sorti les Bucks au premier tour, ils retrouvent les Cavaliers d’un LeBron James de retour dans l’Ohio.

Dans cette série, le meneur se démène et Chicago fait plus que de la figuration. Lors du Game 3, c’est même un petit miracle qui va se produire. Les deux équipes sont à égalité, il reste trois secondes. Défendu par Iman Shumpert, Derrick Rose hérite du ballon, se décale sur sa droite… « bank shot », les Bulls gagnent et prennent l’avantage dans cette série, avant de voir LeBron James fondre sur eux, encore.

22 juin 2016 – Clap de fin

Après une saison morose et sans playoffs pour les Bulls, la franchise décide de transférer Derrick Rose, après huit saisons faites de bonheur et de galères pour l’enfant de Chicago. Avec Fred Hoiberg, la franchise prend une autre direction et le triple All Star n’a jamais vraiment retrouvé son niveau de jeu. Il était temps de prendre cette décision pour le front-office des Bulls, même si le départ de l’enfant prodigue est un crève-coeur pour tous les suiveurs de Windy City.

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