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Il y a 20 ans, Space Jam débarquait dans les cinémas !

space-jamCela fait des mois que vous entendez parler d’un possible « Space Jam » 2 avec LeBron James, évoqué il y a deux ans et demi et toujours attendu depuis. Le premier volet fête aujourd’hui ses 20 ans, et ce dessin animé fut un véritablement événement, qui accentua la popularité du basket à travers la planète, et de son acteur principal : Michael Jordan.

« Space Jam », c’est quoi ? Un film mêlant animation et vrais acteurs sur le modèle du mythique « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? » (1988) de Robert Zemeckis, produit par Walt Disney Pictures via Touchstone.

Un casting digne du All-Star game

A l’époque, cette réussite flamboyante fait des envieux chez Warner Bros. Pendant de longues années, le studio planche sur un long-métrage reprenant le même concept. En 1996 sort finalement « Space Jam », signé Joe Pytka, doté d’un 80 millions de dollars de budget et articulé sur un pitch basket, avec les personnages des Looney Tunes et de vraies stars NBA. Le scénario : les amis de Bugs Bunny sont défiés au basket par des extraterrestres venus de la planète Moron Mountain.

Les Looney Tunes bénéficient du renfort d’un certain Michael Jordan dans le match le plus important de leur vie. Plusieurs stars de la grande Ligue viennent montrer leur pomme devant la caméra : Charles Barkley, Muggsy Bogues, Patrick Ewing, Larry Bird, Larry Johnson, Charles Oakley, Alonzo Mourning, Derek Harper, Danny Ainge, Cedric Ceballos, Vlade Divac, A.C. Green, Shawn Bradley… L’acteur Bill Murray joue lui aussi son propre rôle.

Le plus populaire des films sur le basket

space-jam-movie-posterLe film, d’une durée de 1h29, sort le 15 novembre 1996 aux USA et le 5 février 1997 en France. Il génère 90,4 millions de dollars de recettes outre-Atlantique et plus de 230 millions dans le reste du monde, ce qui en fait le plus gros succès pour un film consacré à la balle orange et le troisième plus gros pour un film consacré au sport, derrière « Rocky IV » (1985) et « The Blind Side » (2009), le long-métrage qui a permis à Sandra Bullock de décrocher l’Oscar de la meilleure actrice.

Côté critique, « Space Jam » est accueilli très tièdement. On parle d’un mélange « inoffensif » de basket et d’animation qui ravira les enfants mais qui laissera leurs parents de marbre… « Space Jam » est un succès commercial, en plus d’une prouesse technique (évidemment, vingt ans après, ça saute moins aux yeux). Le film a été conçu comme un divertissement familial. Ne cherchez pas un chef-d’œuvre. Et comme on ne s’improvise pas acteur, personne ne demande à « MJ » de faire du Samuel L. Jackson. « Space Jam » réunit deux icônes de la culture populaire (Bugs Bunny, « Sa Majesté »).

Cinq films en préparation… ou pas !

Michael dit s’être beaucoup amusé à le tourner. Ça suffit à son bonheur et à celui de ses fans. Les grincheux peuvent se consoler avec la B.O., portée par le « I believe I can fly » de R. Kelly. Egalement dans le casque : Seal, Coolio, Busta Rhymes, LL Cool J, Method Man, Barry White ou encore Salt-N-Pepa.

A l’époque, « Mondial Basket » lance une nouvelle formule pour son n°65 et consacre un long article à « Space Jam ». On s’enflamme avec un « MJ » annonçant qu’il a signé pour cinq autres films. Aucun ne verra le jour. Mike a d’autres chats à fouetter. Au sujet de la première de « Space Jam », il avait déclaré :

« Je ne considère pas ce film comme mes débuts dans un autre métier. C’est juste un passe-temps. Vous ne voulez tout de même pas que je gagne un Oscar ? »

Jordan touchera 10% des recettes…

Mais il s’est engagé dans la guerre du box-office. Un combat préparé minutieusement par les producteurs qui ont choisi un scénario dans lequel « MJ » apparaît plus vrai que nature.

« Je ne vais pas vous dire que je suis meilleur que tel ou tel acteur mais depuis 12 ans, des caméras se baladent tous les jours devant moi et je commence à avoir certaines aptitudes. Même si j’avoue que tourner seul, avec juste des gens déguisés en bleu, et tenir un dialogue demande beaucoup d’efforts… J’ai vraiment fait du mieux que j’ai pu et si c’est bon, eh bien, c’est super. Je recommencerai peut-être. Si ce n’est pas bon, je saurai à quoi m’en tenir dans ce métier. Je me contenterai de spots publicitaires de 30 secondes. »

Au total, 200 licences « Space Jam » seront vendues à travers le monde. La Warner avait même envisagé de sortir une ligne de sportswear. Voyant le mammouth hollywoodien marcher sur ses plates-bandes, Nike se contenta d’envoyer aux zélés promoteurs le double du contrat exclusif qu’elle possédait avec la superstar des Bulls. Très dissuasif. Mike n’en a cure. Il touchera 10% du pactole de « Space Jam ».

L’article de « Mondial Basket » de 1997

Bugs Bunny et Mike terrassent les extraterrestres

Bugs a un tic. Il vous accoste toujours d’un « What’s up, doc ? ». Oui, quoi de neuf, docteur ? Des monstres extraterrestres ont voulu le kidnapper, lui et sa bande de potes Tunes. Bugs a gaffé en leur lançant un défi basket. Ils se sont transformés – après avoir aspiré des stars NBA – en redoutables basketteurs. Bugs n’a plus besoin d’un docteur mais d’un sauveur. Prénom : Mike. Nom : Jordan. Mission : sauver les Looney Tunes… et remplir les salles de cinéma. Objectif atteint. Nous y étions pour vous. En avant-première, avant la sortie nationale le 5 février 1997. Embarquement immédiat.

mj-mbStory : dans une autre galaxie, habitée par des monstres très drag-queens, les Nerdlucks, se trouve un parc d’attractions – Moro Mountain – vide et sans animation. Au loin, la « Warner Land », Bugs Bunny et sa troupe de « toons » – Titi, Grosminet, Daffy Duck, Bib-bip, Vil Coyote, Elmer Fudd, Marvin le Martien – font un sacré tintamarre. Assez pour casser les tympans des méchants de l’autre galaxie et leur donner des idées : Bugs Bunny et ses potes iront faire les clowns à Moro Mountain.
Ils sont incapables de résister physiquement et Bugs lance alors un défi basket. Dans sa précipitation, il oublie un détail : les méchants extraterrestres peuvent prendre forme dans n’importe quelle créature. Voilà pourquoi les Looney Tunes et d’affreux aliens-malabars viennent perturber « joyeusement » l’univers de la NBA. Ils attaquent même en plein Madison Square Garden. Le forum d’Inglewood, ancienne salle des Lakers, est entièrement recouvert. Panique sur les parquets.

Les aliens dévorent les joueurs NBA

Les Nerdlucks s’emparent de Patrick Ewing, Larry Johnson, Muggsy Bogues, Shawn Bradley et Charles Barkley pour former les Monstars. Des personnages qui, en deux foulées, peuvent écraser un dunk à l’opposé du terrain. Ils ignorent les règles du jeu et le mot « tendresse ». Bugs Bunny est mal. Il lui faut un sauveur. Ce dernier se partage sur les greens de golf, avec Larry Bird et Bill Murray, et le baseball, le sport qu’il a désormais choisi. Son prénom est Mike. Son nom est Jordan. Son visage est connu de la terre entière. C’est un extraterrestre des parquets dont les Monstars ignorent l’existence.
Embarqué dans ce défi, Jordan tergiverse. Bugs n’a jamais touché un ballon de basket. Ses potes non plus. Seule Lola Bunny – Sharon Stone et Marilyn Monroe réunies – se montre agile. Mike craque. C’est humain. On imagine le happy end sous la forme d’un panier marqué à la dernière seconde du match. Un dunk du milieu du terrain. Un des derniers effets spéciaux dont le film est truffé. Clap de fin.

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