Tarik Black, l’invité surprise du nouveau cinq des Lakers

Depuis cinq matches, Tarik Black est dans le cinq majeur des Lakers. L’intérieur a gagné la confiance du staff, et il est plutôt solide puisqu’il tourne à 7.2 points à 51 % de réussite et 7.4 rebonds en seulement 22 minutes.

Une belle récompense pour un joueur qui n’avait plus été titulaire depuis avril 2015.

« Cette opportunité signifie beaucoup », explique-t-il au Los Angeles Times. « C’est une preuve que coach Luke croit en moi. C’est énorme, surtout pour ma confiance. Depuis deux ans et demi, je bosse dur pour ce maillot. J’ai du sang violet et or dans les veines. »

Le meilleur défenseur du groupe

C’est notamment pour sa présence défensive que Black a convaincu Luke Walton.

« C’est ce qui m’a amené aussi loin », avance l’ancien intérieur des Rockets. « Je suis un solide défenseur depuis le lycée. On a des scoreurs, mais cette équipe a besoin de défense. »

Au point de s’imposer comme le meilleur élément d’une équipe qui, effectivement, manque de gros défenseurs.

« C’est notre meilleur défenseur », avance Walton. « Il défend sur les pick and rolls, il communique, efface les erreurs des autres. Larry Nance le faisait aussi, mais comme il a été blessé, Traik a pris une nouvelle dimension. Difficile alors de le sortir. »

Mozgov renvoyé sur le banc

Résultat, Walton a réorganisé son cinq majeur contre les Knicks. Black était jusque là associé à Timofey Mozgov, mais le coach l’a placé au poste de pivot, en reléguant le champion 2016 sur le banc. Julius Randle est alors le poste 4 associé à Black. Ensuite, sur l’aile, Luol Deng est remplacé par Brandon Ingram.

Le choix est fort puisque les deux joueurs les mieux payés de l’équipe, et les principales recrues de l’été, se retrouvent sur le banc. Et ça marche puisque les Lakers l’ont emporté face à des Knicks catastrophiques.

« Il n’était pas mauvais», souligne Walton en évoquant le cas Mozgov. « On ne gagnait pas, tout simplement. Il faisait ce qu’on lui demandait. Il reste une vingtaine de matches, et on a le choix entre tenter de gagner des matches, our faire grandir nos jeunes en leur offrant des responsabilités. »

Mozgov a visiblement compris et accepté sans souci ce changement.

« Je reste un professionnel, peu importe la situation », déclare le pivot à l’OCR. « C’est une décision du coach, je ne peux rien y faire. Je suis prêt à jouer. C’est aussi simple que ça. »