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Les playoffs 2012, le tournant des Sixers

Cette page de l’histoire de la NBA apparaît aujourd’hui lointaine, comme un vieux souvenir dissipé au rythme des déménagements de LeBron James, James Harden et Kevin Durant, de l’éclosion de jeunes espoirs comme Stephen Curry ou Paul George. Nous sommes en 2012, la NBA sort d’un nouveau lockout éprouvant et la saison ne dure que 66 matchs. Cette année-là, les Warriors sont antépénultièmes à l’Ouest, loin d’incarner l’ennemi à battre d’aujourd’hui. Il est même interdit de penser qu’ils seront un jour auréolés d’un titre dans l’ère de ce basket moderne. Les Cavs pleurent encore le départ de LeBron James en Floride et Kobe Bryant aspire toujours à gagner son sixième titre.

En 2012, des Sixers jeunes, talentueux et dangereux

Les Sixers ? Bons huitièmes de la conférence Est, ils sont toujours ce trouble-fête redouté grâce à Andre Iguodala, All-Star cette même année, ce vieux roublard d’Elton Brand ou les jeunes Evan Turner, Lou Williams et Jrue Holiday. Qualifiés en playoffs avec un bilan positif de 35 victoires, ils se défont des 1er de la conférence Est, Chicago, dès le premier tour. Comme le début d’une histoire sans fin pour les Bulls, Derrick Rose et Joakim Noah ont en effet abandonné leur équipe sur blessure. Au deuxième tour, Philadelphie pousse au septième match des Celtics vieillissants mais toujours redoutables. Ils perdent le match clé et l’équipe sera ensuite entièrement ou presque remaniée : Andre Iguodala est envoyé à Denver tandis que le jeune Nikola Vucevic et le premier tour de draft Moe Harkless partent à Orlando ; Elton Brand est coupé quelques semaines plus tard. Quant aux recrues, Andrew Bynum et Jason Richardson, elles passeront leur temps à l’infirmerie.

Forcément, avec du recul, certains se demandent ce qu’il se serait passé si Philadelphie avait remporté ce septième match face aux Celtics pour atteindre la finale de conférence Est. Pour Thaddeus Young, membre des Sixers à l’époque et désormais un Pacer, l’équipe serait restée intacte.

« On gagne le match, on vainc Boston et l’équipe reste ensemble. » assure l’ailier-fort à Philly.com. « Je serais peut-être encore un Sixer. (Lavoy Allen) serait peut-être encore un Sixer. Beaucoup de choses ont changé depuis mais on se souvient tous de cette série. »

Lavoy Allen : « Nous aurions eu quelques bonnes années ensemble »

Battus de 10 points au terme d’un dernier quart-temps disputé, les Sixers de l’époque semblent regretter la décision du président Rod Thorn et du general manager Tony DiLeo d’éclater cette équipe. Ce n’était en rien la faute de Sam Hinkie puisque ce dernier n’est arrivé qu’en mai 2013. Coéquipier de Thaddeus Young aux Pacers cette année et aux Sixers à l’époque, Lavoy Allen est convaincu du potentiel que présentait cette jeune équipe.

« Nous aurions eu quelques années de plus avec Vucevic, Andre Iguodala et une partie des autres. Nous aurions eu quelques bonnes années si nous avions gardé l’équipe ensemble.

Aujourd’hui, la franchise de Philadelphie présente d’ailleurs des traits similaires à celle de 2012 : une équipe constituée de jeunesse et pleine de potentiel. Son architecte Sam Hinkie est déjà parti et elle n’a pas encore atteint les playoffs. Jusqu’à aujourd’hui, celle de 2012 est d’ailleurs la dernière à l’avoir fait…

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