D’habitude, les meilleurs prospects sont rapidement signés par les équipementiers. Mais à deux mois de la Draft, Lonzo Ball n’a lui rejoint personne et pour cause, son père vient de confirmer que Nike, Under Armour et Adidas avaient tous rejeté son offre pour son fils. Il faut dire que le paternel avait placé des conditions jamais vues, expliquant aux entreprises qu’il voulait un accord pour ses trois fils… mais surtout une collaboration avec sa propre marque, « Big Baller Brand ».
« Nous le disons depuis le début, nous ne cherchons pas un contrat signature », confie LaVar Ball. « Nous voulons une marque avec qui coopérer, un vrai partenaire. Ils ne sont pas prêts pour ça parce qu’ils ne sont pas habitués à ce modèle. Mais bon, les taxis n’étaient pas prêts pour Uber non plus. Imaginez ce que Tiger Woods, Kobe Bryant, Serena Williams, Michael Jordan ou LeBron James seraient devenus s’ils avaient osé lancer leur propre marque. Personne n’avait sa propre marque avant de devenir professionnel. En plus, j’ai trois fils, donc ça a d’autant plus de valeur ».
LaVar Ball tient donc absolument à garder le contrôle sur « Big Baller Brand », comme il entend garder le contrôle sur les négociations contractuelles autour de ses fils, avec un agent engagé spécifiquement pour eux.
Reste qu’à l’heure actuelle, il doit continuer à distribuer ses casquettes et ses T-Shirts sans l’aide d’une grosse compagnie. Désormais, il entend contacter des marques chinoises, comme Peak, Li-Ning ou Anta pour essayer de trouver un partenaire qui acceptera ses demandes. Voire même des entreprises extérieures à ce marché, comme Facebook…
Jamais à court d’idées, il a même déjà travaillé sur le modèle signature de son fils.
« Nous n’allons pas signer avec une compagnie et attendre cinq ou six ans une chaussure, comme Paul George a pu le connaître avec Nike ».