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Que sont-ils devenus ? DeShawn Stevenson, l’ancien « ennemi » de LeBron James

Comme Ricky Davis, DeShawn Stevenson va sortir de sa retraite pour jouer cet été dans la ligue créée par Ice Cube, la fameuse Big 3. Dunkeur explosif à ses débuts, il a ensuite fait carrière dans un rôle de spécialiste défensif, un « 3 and D ».

Il a surtout été connu pour sa prise de bec avec LeBron James lors des playoffs 2008. Loin d’être impressionné par le Kid d’Akron, il avait déclaré que James était « surcoté ». Presque dix ans plus tard, il en rigole encore…

« LeBron stopper » !

« J’avais entendu un truc sur moi qui apparemment avait été dit dans leurs vestiaires, mais ça importe peu maintenant. J’ai vieilli », se souvient DeShawn Stevenson pour HoopsHype. « Et il ne s’agissait pas d’une embrouille où je lui voulais du mal, à lui ou sa famille, rien de tout ça. Honnêtement, j’avais dit ça car on est tous les deux arrivés en NBA directement après le lycée, on partageait ça. Quand on est dans la ligue, on entend beaucoup de choses. Et puis, on était jeune. À l’époque, je l’ai mal pris, mais maintenant, je suis pour la paix et l’amour. »

L’embrouille avait même pris une ampleur inespérée quand Jay Z et Soulja Boy s’y sont mêlés avec chacun leur poulain. Respectivement LeBron James et DeShawn Stevenson en l’occurrence.

« Oui, j’étais très surpris [de l’ampleur prise par tout ça] ! Parce que je ne l’avais pas fait pour ça. Je n’avais pas chauffé LeBron pour obtenir de l’attention. Maintenant, avec les réseaux sociaux, des gars agissent comme ça mais nous, on n’avait pas ça. Quelque chose m’avait été répété et ça m’avait blessé. C’était parti comme ça. »

Joueur à fleur de peau, DeShawn Stevenson a finalement connu une carrière à 7 points de moyenne en 13 saisons. Une carrière marquée par un titre en 2011 avec les Mavs… justement face à son meilleur ennemi, LeBron James en finale !

« C’est un peu l’histoire de ma vie. J’ai toujours été sous-estimé, mais regardez mes stats au lycée, ce que j’ai fait au McDonald’s All American, mon titre NBA, mes 13 saisons en NBA. Mais ça marche comme ça en NBA. C’est pour ça que je n’ai jamais écouté ce qui se disait autour de moi. Je sais que beaucoup de personnes ont différentes opinions de ma carrière, mais si on fait le bilan de ce que j’ai fait, c’est plutôt pas mal. »

Sans peur et sans reproche

Présenté comme un des meilleurs prospects de l’histoire à son arrivée dans la ligue en l’an 2000, DeShawn Stevenson était même comparé à… Michael Jordan avant sa Draft.

« Oui, j’ai vu tout ça. Avec le recul, je peux dire que c’était une chance immense d’être présenté comme ça. Je pense qu’avoir été drafté par le Utah Jazz et jouer dans le système de Jerry Sloan a un peu brisé ma carrière parce qu’ils ne jouaient pas beaucoup en isolation et ils faisaient d’autres choses. Mais j’ai appris énormément de choses grâce à Jerry Sloan et ça m’a permis également de rester en NBA pendant 13 ans. Il y a eu du bon et du moins bon. »

Au final, DeShawn Stevenson ne fera jamais mieux que 11 points de moyenne sur une saison. Mais il a par contre été un des personnages les plus atypiques et loufoques de la NBA, connu notamment pour avoir un distributeur de billets (que son agent lui a offert) à son nom chez lui.

« Il faut plus d’animosité en NBA »

Volontiers téméraire, il regrette de ne pas retrouver cette mentalité dans la Grande Ligue actuellement.

« Il faut avoir un certain type de joueurs dans une équipe. Il faut des gars optimistes et des joueurs qui n’ont pas peur des grosses équipes, ou des stars dans ces grosses écuries. Dans notre équipe de Dallas, c’était moi, Shawn Marion et Tyson Chandler. On avait d’autres gars qui pouvaient scorer et nous on défendait, on contrait et on leur rendait la vie difficile. On ne voit plus tellement ça en NBA. Tous les joueurs veulent être potes. J’aime l’attitude de PJ Tucker car je suis habitué à des gars comme ça, comme moi et Stephen Jackson. Il y a une différence entre l’animosité et la volonté de blesser quelqu’un. Il faut plus d’animosité en NBA. »

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