Nous sommes en novembre 1999. Après une année sabbatique, Phil Jackson débarque aux Lakers. Sa mission : transformer les Lakers en machine à gagner. Pour cela, il a sous ses ordres Shaquille O’Neal, Kobe Bryant mais aussi Glen Rice, Ron Harper, Derek Fisher (avec des cheveux) ou encore AC Green et Brian Shaw.
Fer de lance de cette équipe, le Shaq ne le sait pas encore mais il va réaliser la meilleure saison de sa carrière, et peut-être même l’une des plus belles saisons de l’histoire sur le plan individuel : champion NBA, MVP de saison régulière, MVP des playoffs, co-MVP du All-Star Game et meilleur marqueur de la saison ! Seul un certain Michael Jordan a fait aussi bien en 1996 et 1998…
Ce 10 novembre 1999, face aux futurs champions en titre, il y a Houston avec son rookie Steve Francis. Une équipe de Houston qui présente un bilan de 0v-5d avec un Olajuwon rouillé et un mélange de jeunes (Francis, Mobley, Anderson…) et d’anciens (The Dream, Sir Charles, Walt Williams) qui ne prend pas.
Charles Barkley a 36 ans, et il dispute l’un de ses derniers matches en carrière. Le 9 décembre 1999, il sera victime d’une rupture complète d’un muscle de la cuisse. Une blessure synonyme de fin de carrière, même s’il reviendra disputer un match d’adieu en toute fin de saison.
Voilà pour le décor. On se retrouve au début du deuxième quart-temps. Kobe Bryant n’est pas là, blessé. Le Shaq en est déjà à 6 pts et 7 rbds en 15 minutes. Les Lakers sont à l’attaque.
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