Durant toute la durée de la compétition, Basket USA vous propose chaque jour le portrait d’une personne impliquée de près ou de loin dans l’organisation du championnat du monde. De la mascotte au speaker en passant par les bénévoles, ils sont tous indispensables au Mondial. Cette série de portraits leur est dédiée.
Ege et Ali, nettoyeurs de parquet
Ces deux-là font la paire ! Il faut les voir essuyer le terrain côte à côte, parfaitement synchronisés. Avec leur balai, ils veillent à ce que le parquet soit toujours bien sec pour ne pas que les joueurs glissent et se blessent.
« On a reçu une petite formation avant le début du championnat du monde. Heureusement, parce qu’on n’avait pas vraiment l’habitude de nettoyer le sol avant », s’amuse Ali, 15 ans.
Pour arriver là, les deux garçons ont dû passer par une sélection.
« On était 8000 à vouloir être bénévole et au final, il n’y en a que 15 qui s’occupent d’essuyer le parquet », s’enthousiasme Ege, 14 ans.
Ces deux adolescents n’échangeraient leur place pour rien au monde. Peu de bénévoles, en effet, ont le privilège de pouvoir assister à tous les matches. Et encore moins d’aussi près !
« On a vraiment de la chance parce qu’on peut voir les joueurs de près, les prendre en photo et leur demander des autographes ! », s’illumine Ege le sourire aux lèvres.
Mais attention à bien faire le job. Les basketteurs suent énormément et laissent de grandes traces lorsqu’ils tombent et glissent sur plusieurs mètres.
« Dans l’ensemble, ça va, c’est pas trop compliqué, explique Ali. C’est avec les Américains qu’il faut faire gaffe parce qu’ils reviennent super vite ! Des fois, on a été obligés de sortir en courant du terrain parce qu’ils revenaient en contre-attaque. »
Clairement, l’expérience plaît énormément à ces jeunes basketteurs. Si bien qu’ils ont envie de poursuivre l’expérience cette année avec Galatasaray, leur club préféré. En revanche, même s’ils savent maintenant passer la serpillière, leurs parents ne pourront pas compter sur eux pour faire un peu de ménage à la maison.
« C’est très différent. Nous, on ne s’occupe que des terrains de basket », se justifient-ils en se marrant.