La ligue vient de connaître une intersaison particulièrement agitée. Mais ces mouvements ont d’abord concerné les joueurs, plutôt que les coaches. C’est bien simple, entre la fin de la saison dernière et le début de la saison à venir, aucun coach n’a été remercié. Une première dans l’histoire de la ligue !
Pour Erik Spoelstra, qui va par exemple entamer son 10e exercice à la tête du Heat, c’est une nécessité.
« Ce que les gens voient aujourd’hui est ce dont la ligue a besoin. Ce dont les joueurs ont besoin plus que tout, c’est de stabilité et d’un message cohérent. Autrement, nous perdrions du temps à redémarrer à zéro chaque année. C’est une façon de gagner dans ce business, et un moyen de construire une sorte de culture de la consistance. »
Il faut tout de même rappeler que cette stabilité date seulement de cette intersaison. Car le dernier changement d’entraîneur remonte… à mai 2016 avec le départ de Dave Joerger à Memphis, remplacé par David Fizdale ! Comment expliquer ce « revirement » alors que durant la saison 2008-2009, six coaches avaient été écartés avant même Noël ?
« Du haut du classement jusqu’en bas, on a un coaching de très bonne qualité », rétorque Rick Carlisle, président de l’association des coaches et lui aussi en passe de coacher sa 10e année avec les Mavs. « Les contrats signés sont importants, la ligue s’est construite autour de l’importance du coaching et les propriétaires ont compris ce processus. »