Même si dans l’impression visuelle et dans les chiffres, Giannis Antetokounmpo a dominé LeBron James cette nuit, c’est bien le « King » qui a remporté ce nouveau duel entre les deux meilleurs ailiers de la côte Est. Loué par tous ses adversaires, et même les plus prestigieux, le « Greek Freak » rappelle qu’il a encore beaucoup de chemin à faire avant de rejoindre, peut-être, un jour son adversaire du soir.
« Je ne suis pas à ce niveau » a-t-il expliqué après le match. « LeBron est l’un des meilleurs joueurs de la NBA, et même l’un des meilleurs joueurs de l’histoire. C’est génial de l’affronter, mais je n’y pense pas. »
« Il a le talent, les qualités et un super coach pour y arriver »
Ce qui fait la différence, et Giannis le sait, c’est la victoire, ou plutôt les victoires. LeBron est un obstacle infranchissable à l’Est depuis 2011, et cette nuit encore, le quadruple MVP a pu compter sur ses coéquipiers pour se défaire d’un ambitieux mais limité outsider. Comme Kobe, la star des Cavaliers pense que le jeune grec a l’attirail pour devenir MVP. Mais… on ne le devient qu’en amenant son équipe vers les hauteurs.
« Au final, ce n’est qu’une question de victoire collective » confirme LeBron. « C’est tout ce qu’on recherche. Je ne suis pas là à démonter ce qui a été dit sur lui. C’est pour lui, ses coéquipiers et la réponse que lui a donné Kobe. Mais il a le talent pour, les qualités, et un super coach qui peut l’aider à y arriver. »
Il faut y ajouter une mentalité de tueur. Les plus grands joueurs font aussi la différence mentalement, et Antetokounmpo assure qu’il en a pris conscience.
« Je pense que ma mentalité a changé. Ma manière d’aborder les matches. Ma manière d’abord un simple entraînement. C’est ma mentalité. Je prends ça plus sérieusement, et je ne prends rien pour acquis » promet-il. « Lorsque j’étais rookie, je prenais simplement du plaisir. J’avais 18 ans, et je vivais le rêve américain. Aujourd’hui, c’est comme si c’était le moment de me donner le fond, d’atteindre des objectifs et de tout faire pour aider l’équipe à gagner. Donc je pense que ma mentalité a changé depuis mon année rookie. »