Toujours sur la lancée de son exceptionnel début de saison, Ben Simmons est passé à une passe d’un second triple double face aux Hawks, en compilant 19 points, 13 rebonds et 9 passes. Le rookie des Sixers affiche déjà des chiffres de vétérans comme LeBron James, James Harden ou Russell Westbrook, alors qu’il n’a que sept matches NBA dans les jambes.
De la même manière que son coéquipier Joel Embiid, Ben Simmons impose un défi physique et technique aux adversaires des Sixers. Un meneur dans le corps d’un ailier, c’est complexe à contenir.
« On a vraiment essayé de le forcer à jouer en dehors de la raquette : plus facile à dire qu’à faire », reconnaît Mike Budenholzer à ESPN. « On veut le faire jouer dans le périmètre, mais il est très bon. Je suis impressionné. »
Avec ses 18.4 points, 9.1 rebonds et 7.7 passes de moyenne, Ben Simmons n’est pas un simple rookie qu’on peut parfois négliger. Les défenses s’adaptent déjà à lui.
« Ils ont essayé de beaucoup changer », confirme le joueur des Sixers. « Je ne pense pas qu’il y ait eu un match où la défense fut régulière. Ils essaient plusieurs choses contre moi, différents joueurs, différentes façon de défendre. Je pense aussi en voir encore pas mal. »
Les défenses lui laissent de l’espace loin du cercle
La défense la plus évidente semble de lui offrir des shoots de loin puisque son tir extérieur n’est pas encore au point – il n’a pas encore inscrit le moindre 3-pts par exemple. Pour cela, les défenseurs passent sous les écrans en situation de pick-and-roll. Mais Ben Simmons est capable d’envoyer des shoots à quatre mètres, certes à une main et dans un style peu orthodoxe, comme face aux Hawks, mais c’est efficace.
« C’est incroyable de voir le nombre d’équipes qui passent sous les écrans », remarque J.J Redick. « Cela me choque. Ils ne se sont pas adaptés encore et il va continuer de les punir. Ben est intelligent et il va changer si besoin. »
Pour le moment, il shoote à 53% de réussite. Les Sixers ne peuvent donc que se réjouir.
« Je pense que c’est une conséquence directe de sa confiance en lui », explique Brett Brown. « Il tente ces tirs. Et ça rentre. Cela prouve le travail qu’il met en œuvre. »
Et quand il ne tente pas un tir à quatre mètres, il profite des espaces laissés par son défenseur pour prendre de la vitesse et monter au cercle. Résultat face à Atlanta : un énorme dunk en fin de rencontre.