Cet été, les Rockets ont autant misé sur le court terme, en signant Chris Paul, que sur le long terme en mettant la main sur Zhou Qi, drafté à la 43e position de la draft 2016. À 21 ans, le Chinois est un projet pour Houston, et pour l’heure, le géant de 2m16 ne joue que des bouts de matchs, lors de garbage time. Si bien qu’en début de semaine, il a joué son premier match de G-League, avec les Rio Grande Valley Vipers. Bilan : 15 points, avec quelques dunks autoritaires, plusieurs tirs à 3-points, et surtout 31 minutes de jeu.
« Je me sens bien », dit Zhou Qi. « Avant ce match, je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu. Pour ce premier match de G-League, je me disais qu’il fallait que je trouve mon rythme. En seconde période je me suis senti… mieux. J’ai encore perdu quelques ballons, mais globalement, c’était une bonne expérience pour moi. »
Même si Mike D’Antoni assure que le plan est de garder un maximum Zhou Qi avec l’équipe, l’intérieur pourrait connaître plusieurs allers-retours entre la grande ligue et cette ligue mineure.
« Il sera avec nous la plupart du temps. À chaque fois qu’on peut le faire « descendre » pour jouer un match ou deux, on le fera. Mais on le veut ici pour qu’il continue d’apprendre. Notre programme avec lui n’a pas changé, il ne changera pas. Qu’il joue 30 ou 2 matches, je ne sais pas, ce sera l’année où on veut lui faire vivre le maximum d’expérience possible pour qu’il continue de progresser. »
Comparable à Kristaps Porzingis ?
Mike D’Antoni n’a pas trop de doute par rapport à ce processus et à la progression du prospect : « Le jury s’est déjà prononcé : Zhou va être bon. » Il y a quelques jours, le coach des Rockets n’avait d’ailleurs pas hésité à comparer son rookie à un autre joueur « grand, fin, capable de courir et de shooter à trois points » : Kristaps Porzingis. Vue la trajectoire du Letton, la comparaison est plutôt prometteuse.
Mais comme ce dernier et tous les autres étrangers à leur début, Zhou Qi doit se faire à une nouvelle vie aux États-Unis. Cette transition passe bien sûr par l’apprentissage de la langue. Pour l’heure, il s’exprime devant les médias avec un interprète. Mais pas lorsqu’il est avec l’équipe où le langage basket prend le dessus.
« Je n’avais jamais été en contact avec beaucoup d’Américains auparavant », note le Chinois, « ils m’aident vraiment à m’adapter à ce nouveau style de vie et au jeu. »