Quelle fin de match de fou ! Malmenés tout au long de la partie après avoir débuté laborieusement (38 points encaissés en premier quart), les Pacers ont réalisé un comeback parfait, emmenés par un Victor Oladipo retrouvé (12 de ses 38 points dans les deux dernières minutes) avant de craquer (112-111). Avec cinq points d’avance à 30 secondes de la fin, plus rien ne semblait pouvoir leur arriver. Mais Marcus Smart (15 pts), Kyrie Irving (30 pts) et surtout Terry Rozier, auteur de l’interception et du dunk de la victoire à 1.5 seconde de la fin, en ont décidé autrement.
Boston démarre sur un nuage
Les Pacers se demandent encore comment ils ont pu laisser passer le hold-up du siècle à la maison. Humiliés en début de partie avec un 12-0 pour Boston dès l’entame de la partie, qui débute même à 10/10 au tir, les hommes de Nate McMillan étaient partis pour une bien longue soirée alors que les Celtics artillaient de toutes parts (5-19). Malmenés par Kyrie Irving, Marcus Smart ou Jayson Tatum (16 pts), auteur d’un dunk tonitruant en fin de 2e quart-temps, les locaux, qui ont compté jusqu’à 19 points de retard, sont alors rentrés au vestiaire avec le moral au plus bas (47-62).
Seul un miracle semblait pouvoir aider ces Pacers, dominés dans tous les secteurs du jeu. Il faut alors attendre la fin du 3e acte pour voir Victor Oladipo retrouver de sa superbe. L’ancien arrière du Magic répond à un nouveau dunk de Tatum par un dunk avec la faute en prime de Jaylen Brown, panier qui sonne la révolte dans les rangs d’Indiana (65-74). Malgré les efforts d’Al Horford et de Jayson Tatum, Darren Collison, Domantas Sabonis et Oladipo, à nouveau crédité d’un 2+1, permettent à leur formation de revenir à 78-85.
D’un hold-up à l’autre
L’improbable se produit finalement au cours du dernier acte. Dans une ambiance digne d’une fin de match de playoffs, les Celtics reprennent le large grâce à deux services d’Al Horford pour Shane Larkin (87-96) avant de subir la foudre d’un retour éclair, un 13-4 conclu par un Oladipo redevenu insaisissable avec un « and-one » devant Tatum (100-100).
La fin de match semble promise au nouveau chouchou du Bankers Life Fieldhouse qui aligne ensuite trois paniers de suite dont un 3-points ouvert en tête de raquette pour offrir un avantage inespéré de cinq points à 31 secondes du terme (107-102). Mais Boston n’a pas dit son dernier mot.
L’arroseur arrosé
Sur un nuage depuis son arrivée dans le Massachusetts, Kyrie Irving décoche des missiles à 3-points, symbole d’une adresse extérieure insolente du côte de Boston (16/26, 61.5%) et profite d’un drive éclair de Marcus Smart conclu avec toucher afin de permettre aux C’s d’y croire jusqu’au bout. Mais à 111-110 avec balle pour les Pacers à cinq secondes de la fin, l’affaire paraissait pliée. Sauf que la remise en jeu ratée de Bojan Bogdanovic offre une occasion inespérée à Boston de se refaire.
Terry Rozier intercepte alors le ballon et file au cercle pour aller dunker à 1.5 seconde de la fin. Tel est pris qui croyait prendre, le hold-up de la soirée tendait les bras à Indiana, l’interception de Rozier en a décidé autrement, offrant aux siens un 26e succès ô combien précieux.
Les deux équipes reprennent du service dès demain : réception de Miami pour Boston, déplacement à Atlanta pour les Pacers.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.