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Comment adidas s’est tiré une balle dans le pied avec le contrat de Derrick Rose

« Je n’ai jamais rien vu de tel. » Voilà comme un agent résume à Sports Illustrated le contrat signé entre Derrick Rose et adidas en 2012. Au-delà des 185 millions sur 14 ans annoncés par les médias américains, ce sont surtout les détails qui ont scotché la marque aux trois bandes dans une situation difficile.

Le contrat fait 40 pages, et il ne prend pas seulement soin de Derrick Rose. Reggie Rose, son grand frère, a droit à une somme comprise entre 250 000 et 300 000 dollars par an pour ses services de consultant. Ajoutez 50 000 à 75 000 dollars pour Randall Hampton, le meilleur ami du meneur, lui aussi bombardé consultant. Tous les ans, adidas doit aussi verser 150 000 billets verts à l’équipe AAU choisie par le MVP 2011.

Derrick Rose, lui, a touché 12 millions par saison de 2012 à 2017. Cette saison, ce sera 11 millions. Ajoutez à ça des royalties montant jusqu’à 6,25 millions par an. Les apparences promotionnelles ? C’est en supplément de tout ça, jusqu’à 4,8 millions par année. Sans oublier l’utilisation d’un jet privé.

Une négociation trop légère ?

Évidemment, ce sont d’abord les blessures de Derrick Rose qui ont fait de ce contrat une énorme faillite. Mais certaines clauses ont complètement bloqué la marque. Par exemple, la plupart des accords signés entre les équipementiers et les joueurs prévoient des clauses pour réduire les paiements en cas de performances en baisse. Il y en a dans le contrat du meneur… mais elles sont annulées s’il participe à certaines opérations promotionnelles. Inutile de dire que l’actuel meneur des Cavs n’a donc pas manqué les appels pour les tournées ou les spots de pub.

En 2015, Derrick Rose et Randall Hampton ont été accusés de viol, puis innocentés par un jury civil. Le contrat prévoit une clause morale qui aurait pu entraîner une rupture de l’accord pour « des effets contre la réputation d’adidas. » Mais la marque n’a pas bougé. Si adidas était aussi tolérant avec tous ses joueurs, pourquoi pas ? Mais Sports Illustrated rappelle que Terry Rozier a vu son contrat rompu du jour au lendemain pour avoir porté une paire de Nike à l’échauffement (avant de remettre ses adidas pour le match).

En 2012, alors que Derrick Rose venait d’être élu MVP, adidas voulait absolument garder celui qui semblait être une des superstars en devenir de la ligue. Et c’est peut-être ça qui les a trahis.

« Je ne pense pas qu’ils aient choisi le mauvais joueur » assure un agent. « Je pense qu’adidas n’a pas utilisé sa marge de négociation ou, qu’à ce moment-là, ils n’en avaient pas. »

Un pari qui n’a pas payé, donc. En attendant, la Rose 9 devrait être disponible au mois de juillet, et heureusement pour adidas, James Harden ou Damian Lillard ont depuis permis à la marque de largement remonter la pente.

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