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La première arme des Lakers ? La patience !

Sous la pression d’une arrivée massive de journalistes vers la Cité des Roses pour les débuts très attendus de LeBron James, le staff des Blazers a dû rouvrir une section média (collée au plafond derrière les maillots retirés – et testée par votre serviteur) qui n’avait plus servi depuis des lustres. Depuis plus de quatorze ans en l’occurrence !

Plus solaire que jamais, revêtu d’or, LeBron James est un groupe de rock à lui seul. Il est rare de voir un seul joueur attirer autant d’attentions dans un vestiaire après le match, et de préparatifs en amont. Les fans des Lakers étaient déjà en nombre deux heures avant le match pour attendre leur Messie à l’échauffement… en vain !

« Ce n’est pas comme un petit dej’ instantané ! »

Patron accompli, LeBron James est encore esseulé à LA. Il a moins de vétérans autour de lui qu’à Miami ou Cleveland.

Au sein de la jeune troupe des Lakers qu’il doit progressivement amener au plus haut niveau, il sait qu’il va devoir s’armer de patience. Ce fut le mot d’ordre du camp d’entraînement à Los Angeles et ce fut encore le slogan préféré de LeBron James après la défaite face à Portland hier soir.

« C’est ce que j’ai prêché depuis la reprise : il faudra être patient. Chacun d’entre nous le sait. On doit encore voir ce qu’on fait bien et ce qu’on ne fait pas bien. Développer cette cohésion n’arrive pas aussi rapidement que vous pouvez le penser. Ce n’est pas comme un p’tit déj’ instantané ! »

Après sa première sortie en tant que Laker, avec 26 points, 12 rebonds, 6 passes au compteur, LeBron James a reconnu que son équipe avait un long chemin à parcourir avant de concurrencer les grosses écuries de l’Ouest. Et Brandon Ingram le sait, lui qui a été « benché » dans les dernières minutes…

« Je ne voulais pas être sur le banc à ce moment du match, mais ce n’était pas non plus le moment de dialoguer avec coach Walton », a réagi Brandon Ingram, en général sur la réserve. « Mais je dois d’abord être meilleur en défense : rester en face de mon joueur, aider les autres, être dans les bons spots, dans la bonne position. Je dois scorer plus aussi, rentrer mes tirs ouverts et aller sur la ligne. Je dois être meilleur que ça en somme. »

Capables de séquences de très haut niveau, avec le ballon qui vole de main en main sur un jeu rapide ébouriffant, les Lakers ont été sur le courant alternatif. Mais c’était, sinon prévisible, au moins attendu.

Par contre, ils ont beaucoup trop péché défensivement. Le duo Rajon Rondo – JaVale McGee n’a pas fonctionné… Le premier rideau défensif a été maintes fois lacéré par Damian Lillard dans le dernier quart, et la défense californienne en général doit tout simplement se régler sur la couverture des pick & rolls.

« Il y a eu de bonnes choses dans ce match », a soufflé Coach Walton après le match. « On a joué avec du rythme. J’ai aimé notre défense et notre agressivité avec certains groupes. On ne l’a simplement pas fait sur des séquences suffisamment longues. »

Le cinq « small ball » déjà convaincant

En l’occurrence, les Lakers ont pu expérimenter « grandeur nature » avec leur cinq de petite taille. Avec LeBron James, on a retrouvé Kyle Kuzma en poste 5, et puis Brandon Ingram, Josh Hart et Lonzo Ball sur les extérieurs.

« C’est notre rotation rapide, notre cinq small ball », explique Lonzo Ball. « Quand Kuz joue 5, peu de pivots peuvent rester face à lui. LeBron joue en 4 et puis Josh est suffisamment costaud pour changer sur tout le monde en défense. Une fois qu’on capte le rebond, on a l’avantage ! »

À 34-12 aux points sur jeu rapide, les Lakers ont effectivement montré, par bribes, un immense potentiel offensif. Du jeu direct, des passes longues, et des finitions en haute altitude ! Formé à l’école des Warriors, Luke Walton sait tout le pouvoir de la relance, mais il doit encore canaliser ses joueurs sur le contrôle du rebond.

La condition sine qua non de la contre-attaque.

« On a des rotations qui ont été très dynamiques. Et ce groupe-là a eu un très bon passage. Tout part de la défense : il faut faire des stops défensifs et contrôler le rebond. On a réussi à enchaîner plusieurs stops et avec un bon spacing, on a pu les attaquer. On a d’autres groupes de joueurs qui peuvent faire la même chose, mais tout part de la défense. »

Et pour cause, face aux Blazers, la raquette californienne a pris l’eau de toutes parts, concédant un nombre incalculable de boulevards vers le cercle pour Damian Lillard et C.J. McCollum. Déficitaire aux rebonds (60-53), les Lakers doivent surtout solidifier leur assise défensive, et se trouver davantage d’options au tir à 3-points (Nick Young a réagi avant de s’effacer), mais c’est encore un autre problème…

« C’est encore tôt. On a encore besoin d’affronter de l’adversité, pour voir comment les gars réagissent et quels gars vont trouver leur rythme. On doit prendre le temps, c’est un processus long. La meilleure chose à faire est d’engranger de l’expérience », a conclu LeBron James. « Tout ce que je contrôle, c’est de mener mon équipe et de leur montrer comment on doit se préparer au quotidien. J’arrive ici avec la mentalité de jouer le titre, en enseignant et en pratiquant l’excellence chaque jour. »

Rien de mieux qu’un match face aux Rockets, ce soir, pour tester cette recherche de l’excellence !

Propos recueillis à Portland

Exemple de défense gruyère, pour le panier plus la faute de Damian Lillard

À l’inverse, une superbe contre-attaque 

https://twitter.com/Lakers/status/1053127423787560960

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