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En feu, Stephen Curry (51 points en trois quart-temps) écoeure les Wizards

« Une idée fixe aboutit à la folie ou à l’héroïsme », écrivait Victor Hugo. Dans cette NBA devenue folle du shoot à 3-points, Stephen Curry garde ses instants d’héroïsme, où l’instant devient éternité, le public dévot et le sportif artiste.

Que dire des séquences où le meneur enchaîne les tirs qu’aucun autre joueur n’oserait prendre sur une possession normale ? Que dire des 18 points consécutifs dans le premier quart ? Que dire des 51 points en trois quart-temps ? Que dire du 11/16 de loin ? Que dire de la façon dont le coeur de l’Oracle Arena bat au rythme de son MVP ? Pas grand-chose, sinon apprécier.

Dans cette douce folie, Golden State explose des Wizards (144-122) emportés dans le rythme fou des doubles champions en titre, la performance de Kevin Durant (30 points à 13/18 au tir, 8 rebonds et 7 passes) étant presque passée inaperçue…

Pourtant, c’est bien KD qui lance les Warriors, alors que Washington a titularisé Jason Smith en l’absence de Dwight Howard et Ian Mahinmi. Ça court et ça shoote dans ce match qui s’annonce particulièrement offensif. Et c’est porté par ce rythme que Stephen Curry va se hisser au-dessus de tout le monde pour nous offrir une séquence qui restera dans les mémoires.

« On a un gars qui prend des tirs à 12 mètres du panier, et on dit : Bon tir ! »

Deux 3-points en première intention, un layup pour punir une défense plus agressive, un nouveau 3-points de très loin, face à une équipe de Washington qui n’avait toujours pas décidé de ne laisser aucun espace au shooteur, et ce shoot « à la Iverson » après le coup de sifflet, histoire de bien montrer que « la main chaude » n’est pas qu’une expression. De quoi faire chavirer de bonheur l’Oracle Arena, en transe et qui entonne des « MVP ! MVP ! » bien mérités à son chouchou.

« On a un gars qui prend des tirs à 12 mètres du panier, on est sur le côté et on dit : ‘Bon tir’. Expliquez-moi ça. C’est du jamais vu », ne pouvait que commenter Steve Kerr après la rencontre, secondé par son homologue Scott Brooks : « Certains shoots qu’il a mis, je veux dire, on ne voit jamais ça. C’est un joueur spécial. »

Outre l’aspect arithmétique de ces tirs, qui offrent une avance confortable au score à Golden State, il y a aussi la dimension psychologique, la réussite de Stephen Curry faisant tellement partie de l’extraordinaire qu’elle en est démoralisante.

Avec leurs shooteurs, les Wizards ont pourtant bien tenté de s’accrocher, mais Stephen Curry remettra le couvert dans le troisième quart-temps, un deuxième coup de chaud qui mettra définitivement à l’abri son équipe. Sans jamais donner l’impression de forcer, en cherchant toujours les shoots et les positions qu’il apprécie, le meneur finit donc avec 51 points à 15/24, dont 11/16 de loin, en trois quart-temps. Un record égalé pour lui à l’Oracle Arena.

Golden State pourra donc finir le match en roue libre, pour sa quatrième victoire sur ses cinq premières sorties de la saison.

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