Giannis Antetokounmpo plus que jamais au coeur du jeu des Bucks

Alors qu’il reconnaissait connaître encore des difficultés à trouver des repères collectifs en multipliant les ballons perdus, Giannis Antetokounmpo s’est plutôt bien corrigé face aux Sixers.

Certes, il a encore gâché cinq possessions mais il a délivré 10 passes décisives, avec ses 32 points et 18 rebonds.

« Chaque soir, il m’impressionne avec une nouveauté », s’émerveille Brook Lopez. « Chaque match, je le regarde comme un fan et je suis ébloui par ce que je vois. »

Comme toute son équipe, le All-Star n’est pas encore en phase avec son shoot à 3-pts, mais les Bucks affichent une volonté de fer et ils n’hésitent pas à dégainer malgré la maladresse. Brook Lopez, justement, a commencé avec un 0/4 avant d’enfiler cinq shoots primés de suite dont quatre dans le second quart-temps.

« Je lui répète : il faut continuer de shooter », confirme le Grec. « Tout le monde le disait, car on ne voulait pas que Joel Embiid reste dans la raquette toute la rencontre. Il n’allait pas nous ouvrir de couloirs de pénétration. Lopez a mis des tirs, donc la raquette s’est ouverte. »

Il égale une performance vieille de 53 ans !

Et c’est là que Giannis Antetokounmpo arrive. Avec un nouveau match avec au moins 25 et 15 rebonds, il devient le premier joueur depuis Wilt Chamberlain en 1965-1966 à commencer sa saison avec quatre matches de ce standard !

Plus notable encore, quand il a pénétré, le « Greek Freak » a trouvé ses coéquipiers pour des tirs ouverts, alimentant ainsi le désir des Bucks de shooter de loin.

« Ma première balle perdue, j’ai lancé la balle à Malcolm Brogdon mais il avait coupé », raconte-t-il. « Je lui ai dit de ne pas bouger car quand je pénètre, je sais où tout le monde est placé. Donc, si je suis bloqué, je vais les alimenter sans les regarder. »

D’où, en début de quatrième quart-temps, cette passe derrière la tête entre deux joueurs.