Luke Walton décide d’innover pour entamer cette rencontre, en relançant Rajon Rondo dans le cinq des Lakers. Et surtout en démarrant sans pivot. JaVale McGee et Tyson Chandler se contentent même d’un temps de jeu très limité sur l’ensemble de la partie. Un pari osé pour ces Lakers dominés pendant tout le match dans le secteur du rebond.
Julius Randle comme chez lui
La paire d’intérieurs adverses ne se gêne pas pour dominer les débats. Maladroit de loin, Julius Randle est intenable sur son ancien parquet tandis que Davis est dominateur dans le peu de temps de jeu distribué. Ce dernier, qui commence à s’habituer à tel traitement, gagne le banc au milieu du troisième quart-temps, pour ne plus rentrer en jeu… Les deux hommes sont alimentés dessous par une autre paire, à l’arrière cette fois, Elfrid Payton et Jrue Holiday. Le second cité flirte avec le triple double ce soir mais manque terriblement d’adresse de loin (1/9), à l’instar de toute son équipe.
NOLA reste malgré tout au contact pendant toute cette partie. Dominés en taille et au rebond, les Lakers scorent pourtant énormément de points dans la raquette adverse. Kyle Kuzma, Brandon Ingram et LeBron James : les trois hommes se régalent pour aller au cercle. Même si le dernier cité montre de nouveau ses difficultés lorsqu’il s’agit de finir sur la ligne des lancers (3/8…).
Le réveil de Rondo
Le travail du trio offensif angelino est largement facilité par un Rajon Rondo plus inspiré à la fixation (auteur de son meilleur match de la saison à la passe) qu’à la finition. Malgré les rotations adverses, LA ne s’offre pourtant aucun écart conséquent dans cette partie. Les locaux doivent batailler jusqu’au bout pour assurer la victoire.
La faute à quelques hommes du banc d’en face, Frank Jackson, Cheick Diallo et Darius Miller, bien inspirés et qui permettent à NOLA de ne compter qu’une possession de retard à l’approche du « money time ». Reggie Bullock envoie alors un gros tir primé dans le corner… rendu quelques secondes plus tard par Miller. Mais le vrai gros tir de cette partie est signé LeBron James. Au terme d’une possession casse-croûte, le King envoie un shoot impossible, contesté, dans le corner et sur une jambe, qui fait filoche et « tue » les derniers espoirs des Pelicans. Malgré deux nouveaux ratés de James sur la ligne, les Pelicans ne s’en remettent pas.
Victoire étriquée, mais victoire quand même pour les Lakers (30 victoires – 31 défaites) qui restent en vie dans la course aux playoffs avant de recevoir les Bucks, vendredi. Les Pelicans (27 victoires – 36 défaites) restent à l’extérieur avec un déplacement à Phoenix le même soir.