Déjà six ans que Stephen Curry dispose de sa propre chaussure chez Under Armour. Au fil des années, la marque de Baltimore a eu tendance à rendre la gamme du meneur des Warriors toujours plus épurée.
La tendance se confirme avec une Curry 6 très sportive.
CONFORT GÉNÉRAL
À la sortie de la boite, la Curry 6 est une chaussure rigide. Difficile de la plier à la main. Sur l’empeigne, Under Armour reste fidèle à son textile très fin. Vous risquez donc de sentir un peu les lacets. Raide en bas, lacets en haut… Les premières minutes ne sont pas forcément évidentes. De plus, le serrage n’est pas aidé par le fait que les lacets glissent un peu et ont du mal à rester en place dans les boucles quand vous les tirez en remontant petit à petit.
Heureusement, au fil des minutes, on s’habitue plutôt bien et on fini par l’oublier. La tige et la semelle s’assouplissent légèrement. Disons qu’on reste dans les standards de la gamme Curry, avec une monture plutôt sportive et dépouillée. Heureusement, on est loin des douleurs ressenties avec la Curry 4.
Note : 5,5/10
AMORTI
Les Curry passent, les systèmes d’amorti changent, mais la sensation reste la même : ferme.
Les chocs sont amortis, on ne ressent pas de douleurs au niveau du dos, mais les sensations sont tout de même assez minimales. Pas d’impression de s’enfoncer ou de rebondir. C’est le minimum syndical.
Note : 5/10
TRACTION
Là encore, une constante. Mais dans le positif. Under Armour a pris l’habitude d’offrir une bonne accroche, et c’est encore le cas avec cette Curry 6. Même avec de la poussière, elle n’a pas été prise en défaut.
Note : 9/10
MAINTIEN ET STABILITÉ
Une chaussure raide a au moins l’avantage d’être stable. Surtout lorsqu’elle est conçue avec une partie avant bien large, comme c’est le cas ici. Les changements de direction et les réceptions sont donc très bien maîtrisés. Les renforts sur la tige aident aussi à bien tenir le pied.
À l’arrière, on voit que cette chaussure a été conçue pour un joueur qui porte des chevillères. Sauf que c’est que ce n’est pas notre cas. Le pied n’est donc pas bien serré au talon. C’est large et on a d’abord l’impression de flotter un peu trop. Cela ne s’est pas révélé gênant pour la sécurité, et on finit par s’y faire. Mais c’est un peu déroutant au début.
Au final, la chaussure est sécurisante.
Note : 8,5/10
FINITION ET DURÉE DE VIE
La semelle découpée, c’est plutôt cool visuellement. Le souci, c’est que le caoutchouc risque de s’arracher plus facilement. Un soucis qu’Under Armour a peut-être discrètement confessé en modifiant la chaussure portée en match par le meneur des Warriors.
La finition dans son ensemble n’est pas vraiment à la hauteur des Curry 1 ou 2, et surtout de la Curry 5.
Note 5,5/10
VERDICT
La Curry 6 est réservée à une cible assez précise : les joueurs qui veulent de l’accroche, peu d’amorti et une chaussure plutôt stable. Des joueurs à la Stephen Curry. Logique.
Pour les joueurs du dimanche à la recherche d’une option polyvalente ou qui veulent du confort avant tout, il faudra chercher ailleurs.
Note : 13,5/20
Poids de la chaussure (pointure 45) : environ 376 grammes
Prix : 130 euros.
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Barème de notation :
– moins de 10/20 : déconseillée
– entre 10 et 15 : des défauts qui pourront en stopper certains mais des qualités qui en charmeront d’autres
– au-dessus de 15 : paire approuvée et recommandée !
Le classement (provisoire) 2018-19 des tests Basket USA
– adidas Harden Vol.3 – 18/20
– Nike Kobe AD NXT 360 – 17,5/20
– Nike LeBron 16 – 17/20
– Under Armour HOVR Havoc Low – 16,5/20
– Under Armour Curry 5 – 16/20
– Peak Delly 1 – 16/20
– Nike Kyrie 5 – 15/20
– Nike Hyperdunk X – 15/20
– B.Ease Iron Feet – 14,5/20
– Under Armour Curry 6 – 13/20
– Nike KD11 – 9/20