À l’image de Luka Doncic, les Mavs grimacent dès le début de rencontre. Touché au pied, le rookie slovène n’affiche pas la grande forme et son équipe aussi est à la peine devant un très bon D’Angelo Russell. Le meneur des Nets n’hésite pas à prendre ses responsabilités en attaque. Sa large palette offensive et sa faculté à alterner entre scorer ou passer sur pick-and-roll est parfaite, et avec la complicité de Jarrett Allen, il permet à Brooklyn de faire la course en tête (13-10).
Doncic tente de prendre les choses en main. Son floater au milieu de la défense des Nets est de grande qualité, mais Kenny Atkinson fait appel à ses remplaçants, qui répondent présent. Le drive de Spencer Dinwiddie, l’adresse de DeMarre Carroll et l’activité de Caris LeVert font la différence. Les trois hommes permettent à Brooklyn de prendre dix points d’avance dès le premier acte et Dallas est déjà dans le dur (31-21).
Récital offensif des Nets
Brooklyn est en confiance et cela se ressent dans leur jeu. Les fans du Barclays Center se régalent ! La balle circule parfaitement et on retrouve enfin le vrai basket des Nets. LeVert score à 3-points puis trouve seul Carroll qui l’imite quelques secondes plus tard. Dallas tente de stopper l’hémorragie, mais c’est compliqué car défensivement, les Texans commettent trop d’erreurs. Carroll, Dinwiddie ou Joe Harris n’en demandent pas tant pour scorer dans la raquette mais aussi à longue distance (45-32).
Les Mavs sont en train de se faire marcher dessus par une équipe qui ne rate rien mais qui surtout montre un grand sens du collectif. Le récital offensif proposé dans les dernières minutes de cette première période est un régal.
L’adresse de Carroll, la vitesse de Dinwiddie qui se fait aussi remarquer en envoyant Allen claquer un alley-oop, la justesse offensive de Joe Harris ou la progression de Rodions Kurucs sont autant de facteurs qui justifient la 6e place des Nets à l’Est. En face, Doncic sauve les meubles grâce à deux tirs incroyables en fin de quart temps dont un du milieu du terrain avec la planche au buzzer (65-47).
Les Nets insistent
On comprend très vite que les Texans n’ont pas les moyens de revenir dans ce match. Le tempo mis par Russell au retour des vestiaires est parfait. Kurucs score par deux fois à 3-points, Allen continue de s’envoler dans les airs du Barclays Center et Crabbe, trouvé sur une passe aveugle de Russell, score sur contre-attaque (77-54). Doncic et Powell sont les deux seuls Texans capables d’inquiéter la défense adverse et grâce à leur intérieur, les Mavs réduisent un peu l’écart (79-63).
Mais rapidement, Brooklyn se remet en route et termine ce quart-temps sur les chapeaux de roue. Russell se joue de ses vis-à-vis et score comme bon lui semble, Carroll s’illustre une nouvelle fois à 3-points et Harris profite du collectif flamboyant pour scorer. Brooklyn vient d’infliger un 11-2 à des Texans dépassés. Carroll, encore lui, score un nouveau tir de loin et Brooklyn mène de 26 points à 12 minutes du terme (99-73).
Collectivement c’est tout simplement parfait, et les Nets ne s’arrêtent pas là. En moins de trois minutes, Brooklyn inflige un terrible run (20-4) à des Mavericks K.O. Résultat, l’écart flirte avec les 40 points, et le seul intérêt de la fin de match est de voir la salle debout lorsque Dirk Nowitzki inscrit deux paniers dont lui seul à le secret.
Vainqueur 127-88, Brooklyn décroche sa plus large victoire depuis le déménagement à New York, et se redonne de l’air pour s’accrocher à sa 6e place avec un bilan à nouveau à l’équilibre.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.