Les Pelicans sont en chute libre et la défense ne répond plus. Ils restent sur cinq défaites de suite avec 124 points encaissés de moyenne et les seules éclaircies dans le ciel d’Alvin Gentry se nomment Julius Randle et Elfrid Payton.
Le premier cité a réussi le match de sa carrière contre les Blazers avec une fiche de statistiques bien noircie et épaisse : 45 points (20/34 au shoot), 11 rebonds, 6 passes, 3 contres, 2 interceptions.
« J’étais simplement agressif », a-t-il commenté. « Ils ont essayé de venir me chercher, donc j’ai simplement essayé d’en profiter le mieux plus possible. »
Les lancers francs manqués le privent des 50 points…
L’intérieur des Pelicans a dominé chaque adversaire présent devant lui, surtout en premier et en dernier quart-temps. Al-Farouq Aminu a été dépassé, quand Zach Collins et Jusuf Nurkic, plus grands, ont toujours été pris de vitesse. Certes, les finitions de l’ancien Laker ne sont pas très académiques ou élégantes, mais elles sont efficaces.
« Il a joué avec une grande force », estime Alvin Gentry. « Il a attaqué le cercle, a été bon toute la soirée, face à des prises à deux voire à trois. Il a parfaitement eu la balle dans les positions où il pouvait marquer. »
Seuls points noirs, pour lui et pour les Pelicans, ses 7 ballons perdus mais surtout son vilain 3/11 aux lancers-francs. Il avait donc la barre des 50 points dans les mains. Est-ce dans un coin de sa tête ?
« Bien sûr. J’ai fait mon record en carrière, mais si j’avais mis mes lancers-francs, on aurait été en meilleure position pour gagner. C’est ça qui me dérange le plus. »
Les Pelicans déplumés
Autre belle performance, le triple double d’Elfrid Payton avec 14 points, 16 passes (record en carrière) et 12 rebonds. Plus remarquable encore, c’est son troisième d’affilée ! De quoi nourrir des regrets après une saison tronquée par les blessures.
« C’est spécial et j’ai de bonnes sensations pour trouver mes coéquipiers », explique le meneur. « C’est tellement dommage d’avoir manqué autant de matchs cette saison, donc j’essaie de finir fort. Mais, franchement, c’est dommage aussi de ne pas avoir gagné. On n’a pas gagné une seule de ces rencontres. »
Car en effet, New Orleans ne gagne plus et les absents pèsent énormément. Anthony Davis, Jrue Holiday et E’Twaun Moore manquaient ainsi tous à l’appel face à Portland.
« C’est compliqué de gagner un match quand il manque deux joueurs à 50 points en cumulé », regrette, en forme de conclusion, Alvin Gentry. « Il faut être honnête sur ce sujet. Mais j’ai adoré la façon dont les gars jouent. »