Le parfum d’une fin de saison en roule libre est de plus en plus prégnant chez les Lakers. Hier soir, au Madison Square Garden, ils ont perdu le huitième de leur neuf derniers matches, face à des Knicks qui n’avaient pas encore « sweepé » un adversaire cette saison. Après 70 matchs, le bilan des Angelinos (31 victoires – 39 défaites) est le même que celui de l’an passé au même stade… À New York, LeBron James a pourtant voulu montrer la voie à ses partenaires.
Jamais autant de tirs ratés sur un quart-temps
Auteur d’un match solide après trois quart-temps, le quadruple MVP a décidé de prendre les choses en main niveau au « scoring » en shootant énormément dans l’ultime période. Le cinq, aligné pendant la majorité du « money time » autour de lui (Alex Caruso, Josh Hart, Kentavious Caldwell-Pope et Johnathan Williams) le poussant sans doute en ce sens.
Le souci, c’est qu’il ne s’est pas montré en réussite dans ses tirs dans le périmètre. Globalement gêné par la défense de Mario Hezonja, il a ainsi pris quinze tirs pour n’en rentrer que quatre…
Selon ESPN, il n’avait tout simplement jamais manqué autant de shoots dans un quart-temps. Son arrosage n’a pas été sans conséquence car son équipe, menant d’une dizaine de points, a vu fondre son avance. Jusqu’à cette dernière possession où le Croate a terminé sa soirée de la plus belle des façons. « Il a simplement manqué ses tirs », décrit ce dernier, qui rejoint le club très fermé des joueurs à avoir contré le « King ». « Si vous prétendez être la raison de ses ratés, alors vous êtes un idiot. »
« Quelle est la différence entre notre bilan et le leur ? »
Sa modestie tranche avec la frustration de son adversaire du soir.
« Ça m’agace dans le sens où on n’a pas terminé le match », réagit LeBron James. « Cela m’agace d’autant plus que, en compétiteur que je suis, je n’ai pas fait suffisamment bien. Je n’ai même pas pu avoir de tir (sur la dernière possession). Tout ceci m’ennuie bien sûr mais quelle est la différence entre notre bilan et le leur ? Nous avons quelques victoires de plus qu’eux (ndlr : 17 tout de même !), mais on parle des deux équipes qui n’iront pas en playoffs, il n’y a pas de différence. »
On imagine qu’il est pressé d’en terminer avec cette fin de saison en eau de boudin, pour mieux se projeter sur une intersaison qui s’annonce cruciale pour l’an II des Lakers version LeBron James.
« Au final, cette franchise veut gagner, gagner gros. […] Il y a beaucoup d’excellents « free agents » cet été. Je ne vais citer aucun nom parce qu’à chaque fois que ma franchise ou moi sortons quelque chose à propos de quelqu’un en particulier, on a des soucis. Mais nous avons une opportunité d’être meilleurs et c’est quelque chose de bon à savoir. »