En 2020, Metta World Peace pourrait entrer dans le Hall of Fame. Il a pour lui son titre de champion NBA en 2010, son trophée de meilleur défenseur en 2004, une participation pour le All-Star Game la même année et quatre sélections dans les All-Defensive Team.
C’est déjà remarquable mais pour appuyer son palmarès, l’ancien ailier des Pacers ou des Lakers avance des arguments d’autorité.
« Pour ma défense, clairement », répond sur TMZ celui qui était connu sous le nom de Ron Artest quand on lui demande s’il mérite d’y entrer. « Et pas seulement avec ce que j’ai fait. Reggie Miller a dit que j’étais le meilleur défenseur de l’histoire. Kobe Bryant a dit que j’étais le meilleur défenseur extérieur de l’histoire. Kawhi Leonard était ravi de me revoir après mon départ de la NBA. Michael Jordan, quand j’étais en début de carrière, a dit que j’étais un de ses joueurs préférés. Tout ceci est documenté. »
L’exemple Dennis Rodman
Néanmoins, l’intégration de Metta World Peace au panthéon du basket n’est pas encore évidente et il n’est pas certain d’obtenir les votes nécessaires dès la première année, ni les suivantes. Il pense que d’aucuns vont lui mettre des bâtons dans les roues. « Beaucoup ne veulent pas me voir au Hall of Fame. Je n’ai jamais eu ma langue dans ma poche. Je ne me suis jamais soumis, je n’ai pas toujours été respectueux. Je m’en suis toujours foutu. Au début, car maintenant, j’ai changé. Donc ça va être compliqué d’y être. »
Sans doute surtout qu’avoir participé à la pire bagarre de l’histoire de la NBA en novembre 2004 va peser dans le dossier de Metta World Peace mais, après tout, Dennis Rodman avait lui aussi des grosses casseroles derrière lui et il a été intronisé en 2011 – avec un bien meilleur palmarès également, faut-il le souligner.