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Dennis Rodman : « À Chicago, Michael Jordan était Dieu, Scottie Pippen était Jésus, j’aurais dû être Moïse »

L’ancien joueur des Bulls revient sur sa cohabitation avec Michael Jordan et Scottie Pippen dans le légendaire trio qu’il a formé avec eux pendant trois saisons.

Difficile de faire plus antagoniste que Michael Jordan et Scottie Pippen d’un côté, puis Dennis Rodman de l’autre. Si ce dernier était parfaitement intégré dans le moule des « Bad Boys » de Detroit puisqu’il incarnait à merveille cette philosophie, son intégration à Chicago semblait déjà moins limpide sur le papier et dans le vestiaire.

Mais ce trio va dominer la ligue pendant trois saisons et remporter trois titres avec un record de victoires (72) en saison régulière (désormais détenu par les Warriors depuis 2016 avec 73) en 1996.

« Il y a beaucoup d’amour entre nous », explique-t-il. « On a eu la chance de jouer ensemble. On est ami même si on ne s’appelle pas tous les jours, qu’on ne se voit pas tous les jours, mais quand c’est le cas, il y a de l’amour. »

Quant à l’aspect sportif, l’ancien meilleur rebondeur et défenseur de la ligue estime qu’avec ses anciens coéquipiers, il fait partie des « Big Three » si populaires en NBA dans les années 2010.

« On a remis la NBA sur la carte dans les années 1990. Michael, Scottie et moi, on a révolutionné le basket. La façon dont il est joué actuellement, c’était la nôtre à l’époque. Depuis quelques années, soudainement, on parle de « Big Three ». Sérieusement ? En ce moment ? On était le « Big Three ». On a gagné des titres et la seule raison pour laquelle on a manqué le quadruplé, c’est parce que Michael voulait X millions de dollars. Ils ne l’ont pas payé, il est parti. Ensuite, Scottie a fait de même, Phil Jackson aussi. On attendait tous Michael, voilà comment ça s’est terminé. »

« En 1996, 1997 et 1998, j’étais au sommet du monde »

L’aventure s’est donc conclue après trois petites mais inoubliables saisons, qui ont rappelé à Dennis Rodman ses premières années avec les Pistons.

« Ces deux-là étaient tellement impliqués, ils bossaient dur, chaque jour », se souvient-il. « Ils voulaient gagner. Ils défendaient l’un sur l’autre quotidiennement à l’entraînement. J’ai aimé cette mentalité car elle me rappelait celle de Joe Dumars, Isiah Thomas, Bill Laimbeer, Rick Mahorn et de tous ces gars à Detroit. On ne savait pas qu’on allait gagner 72 matches en 1995-1996, mais avec cette confiance que Jordan et Pippen ont mise en moi, j’ai senti que je pouvais avoir confiance en eux. »

Mais Dennis Rodman ne serait pas totalement Dennis Rodman sans exagération. John Lennon avait déclaré que les Beatles étaient « plus connus que Jésus », l’ancienne star de la NBA a dit la même chose sur Michael Jordan.

« Je pense avoir fait une déclaration qui disait que, pendant une minute, j’étais plus connu que Michael Jordan à Chicago. Mais soyons sérieux : Jordan, c’est Jordan. J’étais différent. Je portais des vêtements de femmes, j’allais dans les discothèques. J’étais l’opposé de Jordan. En 1996, 1997 et 1998, j’étais au sommet du monde. À Chicago, Michael Jordan était Dieu, Scottie Pippen était Jésus, j’aurais dû être Moïse. Mais j’étais Rod-Man. Les gens m’ont accepté ainsi car j’étais authentique et que j’étais un bosseur. Ils aimaient mon attitude. »

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