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Saga Supersonics – Le cinq « All-Time » de la franchise de Seattle

Suite de notre panorama rétro sur le basket dans le grand Nord-Ouest, avec la franchise des Supersonics et son cinq « All-Time ».

Pour boucler notre saga sur la franchise de Seattle, on vous propose le classique du genre : le cinq « All-Time ». Un cinq qui se situe au carrefour de deux époques bien distinctes. En attendant que les Supersonics renaissent de leurs cendres, Basket USA se propose de dresser son meilleur cinq de leur histoire, avec des remplaçants, et un coach.

On vous laisse aussi la parole avec un sondage divisé en cinq postes, pour désigner votre rotation idéale des Sonics (et seulement des Sonics, pas de Thunder ici).

LE CINQ ALL-TIME DES SONICS

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Meneur : Gary Payton

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Gary Payton

18 points, 7 passes, 4 rebonds, 2 interceptions en 13 saisons

Intronisé au Hall of Fame en septembre 2013, Gary Payton est le joueur le plus représentatif des Sonics. Avec 999 matchs et 36 858 minutes sous le maillot de Seattle, il est le leader également aux points, à la passe et aux interceptions.

Meilleur défenseur de l’année en 1996, celle des Finales perdues, il doit une fière chandelle à Tim Grgurich, le druide des Sonics qui a pris en main le meneur pour le transformer en All-Star en puissance (11 fois). Défenseur hors pair dès ses débuts, Gary Payton a par contre bûché sur son jeu offensif, l’enrichissant chaque saison, pour devenir le meneur n°1 de la Ligue au tournant de l’an 2000 (24 points, 9 passes, 6 rebonds et 2 interceptions en 1999-2000).

Avec son bagout légendaire et sa démarche façon cowboy qui sort du saloon, Gary Payton est clairement un monstre sacré à Seattle.

Gus Williams

20 points, 6 passes, 3 rebonds, 2 interceptions en 6 saisons

Solide contributeur chez les Warriors où il avait été drafté en 1975, Gus Williams a véritablement explosé sur la scène NBA en rejoignant les Supersonics en 1977. De 9 points à Golden State, il est passé à 18 à Seattle, et même à 19 lors de la saison du titre en 1979.

Contre-attaque à lui seul, Gus Williams a lui aussi connu des soucis avec sa franchise de cœur, s’absentant durant toute la saison 1980-81 car il était mécontent de son salaire (500 000 dollars la saison). Les négociations dureront 13 mois pour un nouveau contrat de 3 millions de dollars sur cinq ans.

Formidable athlète, il a été un joueur essentiel dans la quête du seul titre de Seattle. Avec Dennis Johnson, il formait un duo d’arrières qui n’hésitait jamais à appuyer sur l’accélérateur, comme un signe avant-coureur de l’autre époque glorieuse des Sonics.

Lenny Wilkens

19 points, 9 passes, 5 rebonds en 4 saisons

Quand il arrive à Seattle en 1968, Lenny Wilkens est déjà une star NBA. Le meneur des St Louis Hawks est un quintuple All-Star avec des stats ronflantes et un vrai impact sur son équipe. Et pour cause, il augmente encore sa production avec Seattle pour engranger trois nouvelles invitations au All-Star Game en 1969, 1970 et 1971 soit ses trois premières saisons dans le Nord-Ouest.

Plus fou encore, il va prendre les rênes du coaching, tout en restant joueur, à partir de 1969. Cette année-là, il va donc réussir à devenir le meilleur passeur de la NBA avec 18 points, 9 passes et 5 rebonds tout en dessinant les systèmes de jeu et en gérant les temps de jeu de ses coéquipiers / joueurs…

Pour ne rien gâcher, Lenny Wilkens est revenu à Seattle pour être l’entraîneur à plein temps de l’équipe qui ira au bout. D’abord défait en Finale en 1978 par les Washington Bullets, les Sonics les retrouveront l’année suivante au même stade, mais avec le trophée au bout. Lenny Wilkens a son numéro 19 également retiré à jamais…

Mentions : Nate McMillan (6 points, 6 passes, 4 rebonds, 2 interceptions en moyenne en 12 saisons), Slick Watts (10 points, 7 passes, 4 rebonds, 2 interceptions en 5 saisons), Luke Ridnour (9 points, 5 passes, 2 rebonds en 5 saisons)

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Arrière : Ray Allen

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Ray Allen

25 points, 5 rebonds, 4 passes en 5 saisons

Il n’a pas fait gagner de titre à Seattle, ni même vraiment réussi à hisser ses Sonics plus loin qu’une demi-finale de conférence Ouest en 2005, mais Ray Allen a été la dernière grande star ayant évolué sous le maillot des Sonics. Kevin Durant y vivra bien une petite saison rookie sympathique mais Ray Allen, c’est quatre sélections All Star de suite entre 2003 et 2007 pour représenter Seattle.

Shooteur d’élite s’il en est, l’arrière n’est jamais descendu sous les 23 points de moyenne lors de son séjour dans la ville Emeraude, avec notamment un record personnel établi à 54 points en janvier 2007 face au Jazz. Blessé aux chevilles pas longtemps après cet exploit offensif, Ray Allen partira ensuite vers le « Big Three » de Boston, puis celui du Heat, mais son niveau de jeu à Seattle était tout bonnement exceptionnel. Ce n’est donc pas un hasard de retrouver ce bon « Ray Ray » à 22 de PER, bon pour la 1ère place du classement (si on excepte le Thunder).

Fred Brown

15 points, 3 passes, 3 rebonds en 13 saisons

À l’époque où on pouvait tranquillement garder son collier en or pour jouer un match de NBA, Fred Brown était « Downtown ». Un shooteur d’élite durant les années 1970 ! Drafté par les Supersonics en 6e choix en 1971, Freddie Brown fera l’intégralité de sa carrière à Seattle, avec 13 saisons à 15 points de moyenne.

Parti de 4 points lors de son année rookie (à sa sorti d’Iowa), il va passer à 13 puis 16, puis 21 et enfin 23 unités par match pour sa seule et unique cape All-Star en 1976. Evidemment présent pour le titre de 79, il était le sixième homme de luxe des Sonics.

À la fin de sa carrière, il en était même le leader historique pour les matchs joués, les points ou encore les tirs réussis et les lancers réussis. Il est encore à ce jour le détenteur du record de points sur un match (58) et en playoffs (45 à égalité avec Ray Allen) dans l’histoire des Sonics. Son numéro 32 a été retiré en 1986.

Dennis Johnson

14 points, 4 rebonds, 3 passes en 4 saisons

Drafté en 29e choix en 1976, le regretté Dennis Johnson a dû se montrer patient avant de percer en NBA. Bill Russell puis son successeur sur le banc, Bob Hopkins, ne jugeaient pas bon de le faire jouer dans le cinq. Une décision que prendra Lenny Wilkens en 1977, l’associant à Gus Williams pour une paire d’arrières révolutionnaire.

Aérien à l’époque, tant et si bien qu’il décrocha le sobriquet « Airplane », Dennis Johnson a pleinement profité du style de jeu up-tempo prôné par son entraîneur. Notamment auteur d’un match à 7 contres en Finales 1978, Dennis Johnson a appris la défaite à la dure avec un 0/14 resté (in)fameux lors de la même finale perdue au match 7.

Heureusement, il a pu se venger dès la saison suivante avec le titre NBA, le trophée de MVP des Finales, une place dans le meilleur cinq défensif et une cape All-Star lors de la même saison. À Seattle durant quatre saisons seulement, Dennis Johnson y a néanmoins marqué les esprits pour de bon.

Mentions : Dale Ellis (21 points, 4 rebonds, 2 passes en 7 saisons), Brent Barry (11 points, 5 passes, 4 rebonds en 5 saisons), Hersey Hawkins (13 points, 4 rebonds, 3 passes, 2 interceptions en 4 saisons), Desmond Mason (10 points, 4 rebonds en 3 saisons)

 

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Ailier : Detlef Schrempf

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Detlef Schrempf

17 points, 6 rebonds, 4 passes en 6 saisons

Arrivé à l’été 1993 à Seattle, Detlef Schrempf a vite retrouvé ses marques dans l’Etat où il a fait toutes ses études. Echangé contre Derrick McKey, ce qui a causé quelques remous dans le vestiaire, il a vite convaincu ses coéquipiers avec sa polyvalence.

Pour sa deuxième saison chez les Sonics, en 1994-95, il a ainsi retrouvé son meilleur niveau, synonyme de deuxième cape All-Star, avec 19 points, 6 rebonds et 4 passes de moyenne. Il sera convoqué une deuxième fois au rendez-vous des étoiles durant sa carrière avec Seattle.

Attaquant élégant pour sa taille, Detlef Schrempf a non seulement été un élément moteur de la belle période des Sonics mais il a encore plus été un des premiers Européens à franchir l’Atlantique avec succès. Un certain Dirk lui a plutôt bien emboîté le pas depuis l’Allemagne…

Xavier McDaniel

21 points, 7 rebonds, 2 passes en 6 saisons

Drafté par les Supersonics en 4e choix en 1985, Xavier McDaniel n’a pas fait mentir sa réputation de meilleur scoreur de NCAA. Le rookie a été productif d’entrée de jeu. L’ailier sorti de Wichita State a effectivement lâché une campagne de débutant de très haut niveau à 17 points, 8 rebonds et 2 passes, assez bonne pour une place dans le meilleur cinq rookie (et même une  2e place au ROY, derrière Patrick Ewing).

Xavier McDaniel a continué de progresser la saison suivante, avec 23 points et 8 rebonds alors que les Sonics surprendront leur monde pour accéder à la finale de conférence Ouest… où un coup de balai des Lakers du Showtime les ramènera sur terre. Ailier capable d’alterner sur les deux postes, Xavier McDaniel était surtout un « enforcer ».

Avant de rejoindre les Knicks défensifs de Pat Riley qui lui iront comme un gant, il cherchait déjà des noises avec le maillot des Sonics sur les épaules. On se souvient de sa baston avec Charles Oakley notamment. Précurseur de Shawn Kemp sur les passes de alley-oop de Nate McMillan, Xavier McDaniel a été un mentor de choix pour Kemp mais aussi Payton. La montée en puissance de l’intérieur signifiera son départ au cours de la saison 90-91.

Rashard Lewis

17 points, 6 rebonds, 3 passes en 9 saisons

Débarqué directement du lycée comme Shawn Kemp, Rashard Lewis va connaître une trajectoire de carrière bien différente. Rookie très discret dans l’équipe dirigée par Gary Payton, leader en puissance, il va progressivement s’imposer dans la rotation des Sonics avec ses qualités athlétiques et son tir en suspension.

Scoreur facile, Rashard Lewis sera récompensé de ses efforts dans sa septième saison, avec sa première nomination au All-Star Game. Il faut dire que de 2 points et 1 rebond lors de sa saison rookie, il est passé à 20 points et 6 rebonds. Il forme alors un duo intéressant avec Ray Allen.

Les deux All Stars réussiront bien à passer leur premier tour de playoffs face à Sacramento en 2005, mais ils échoueront sur la marche suivante contre San Antonio, le meilleur résultat de Rashard Lewis à Seattle.

Mentions : Derrick McKey (14 points, 5 rebonds, 2 passes en 6 saisons), Kevin Durant (21 points, 4 rebonds, 2 passes en 1 saison), Ricky Pierce (18 points, 3 passes, 2 rebonds en 4 saisons), Eddie Johnson (16 points, 3 rebonds, 2 passes en 3 saisons)

 

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Ailier fort : Shawn Kemp

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Shawn Kemp

16 points, 9,6 rebonds, 2 passes, 1 contre en 8 saisons

Joueur symbole pour toute une génération de fans NBA, ayant grandi dans les années 90, Shawn Kemp est clairement le meilleur ailier fort de l’histoire des Sonics. Le gamin de l’Indiana passé directement du lycée à la NBA a connu une progression fulgurante au cours de sa période à Seattle, passant de « Manchild » au « Reignman ».

Dunkeur spectaculaire et solide rebondeur, il a continuellement su augmenter sa production durant ses sept premières saisons dans la Ligue, un exploit rarement réalisé. Sa campagne 95-96 restera dans les annales comme la meilleure de sa carrière, ponctuée d’une aventure extraordinaire en playoffs durant lesquels il va faire souffrir tous ses adversaires, de Brian Grant au premier tour à Dennis Rodman en finale, en passant par Hakeem Olajuwon et Karl Malone en chemin.

Finisseur supersonique pour les passes de Gary Payton au alley-oop, Shawn Kemp pointe pour le coup à la deuxième place au PER, à 21 juste derrière Ray Allen, preuve de son jeu aussi efficace que spectaculaire. Son impact physique est pour ainsi dire inégalé sous la tunique des Sonics…

Spencer Haywood

25 points, 12 rebonds, 2 passes en 5 saisons

Superstar en ABA avec 30 points et 19 rebonds de moyenne chez les Denver Rockets dès ses débuts pro, Spencer Haywood a fait une entrée remarquée en NBA à Seattle. À 20 points et 12 rebonds pour sa première année, il est remonté jusqu’à 29 points et 13 rebonds en 1972-73, au beau milieu de quatre années marquées par autant de sélections All Star.

Scoreur et rebondeur infatigable sous les panneaux, Spencer Haywood s’était déjà forgé une belle réputation depuis ses débuts à Detroit, avec des stats mirobolantes en NCAA (32 points, 21 rebonds de moyenne). Médaillé d’or aux Jeux Olympiques de 1968 après avoir été nommé M. Basketball en 1967, il a connu une belle carrière en NBA… sauf pour son addiction à la cocaïne qui a compliqué les choses en fin de parcours.

Tom Chambers

20 points, 7 rebonds, 2 passes en 5 saisons

Ce choix est un poil masochiste quand on connaît le rôle déterminant joué par Tom Chambers avec les Suns dans l’élimination cruelle des Sonics en finale de conférence 1993, lors d’un match 7 pour l’éternité avec un Charles Barkley en fusion, mais le fait est : Tom Chambers est un des plus grands joueurs de l’histoire de Seattle. Arrivé en 1983, ce grand intérieur blanc athlétique mais également bon shooteur a toujours produit de bonnes saisons avec les Sonics.

Mais, échangé à Phoenix en 1988, il jouera un bien mauvais tour à son ancienne équipe en étant titularisé pour ce fameux match 7. Il tiendra parfaitement Derrick McKey pour propulser les Suns en Finale NBA. Elu All-Star en 1987, Tom Chambers en sera même élu MVP avec le maillot des Sonics sur le dos.

Capable de déborder son adversaire direct en dribble pour aller exploser le cercle d’un dunk rageur, il a clairement été un des chouchous du public local. Son principal fait d’armes sera d’avoir aidé à porter Seattle jusqu’en finale de conférence Ouest (pour un coup de balai des Lakers) en 1987.

Mentions : Vin Baker (15 points, 7 rebonds, 2 passes en 5 saisons), Michael Cage (8 points, 8 rebonds en 7 saisons), Nick Collison (8 points, 7 rebonds en 4 saisons), Reggie Evans (4 points, 7 rebonds en 4 saisons).

 

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Pivot : Jack Sikma

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Jack Sikma

17 points, 11 rebonds, 3 passes en 9 saisons

Sélectionné en 8e choix de la draft 1977, Jack Sikma a été une véritable bonne pioche pour les Sonics. Le pivot a certes dû essuyer un cuisant échec en Finale NBA dès sa première saison, mais il a été essentiel dans la quête du titre l’année d’après. En effet, à 15 points et 12 rebonds pour sa deuxième campagne seulement, il a pesé lourd dans le succès supersonique.

Plus encore, il est un des pivots qui a profondément changé la position. Intérieur capable de s’écarter, ou en tout cas de scorer autrement que dans la peinture, Jack Sikma s’est rendu le plus célèbre pour son tir au poste bas, un tir incontrable et résolument efficace. En double double durant 7 de ses 9 saisons à Seattle, il a représenté les Sonics à 7 reprises au All-Star Game.

Intronisé au Hall Of Fame cette année, il a parfaitement fait la transition entre le règne des pivots robotiques qui sont dévolus aux basses besognes dans la peinture à la modernité d’un pivot qui peut shooter mais aussi délivrer de superbes passes, en point d’ancrage intérieur.

Sam Perkins

11 points, 4 rebonds en 6 saisons

Sans lui faire insulte, ce n’est pas tant par son talent individuel que par le manque de profondeur historique de la position à Seattle que nous plaçons Sam Perkins en deuxième option au pivot. Le gaucher a apporté de belles années à Seattle durant les années George Karl. Sa réussite à 3-points permettait aux Sonics de jouer large, avec un « spacing » qui est depuis devenu monnaie courante en NBA. Il a notamment brillé dans l’exercice, avec un parfait 8/8 derrière l’arc en janvier 1997.

Ancien joueur des Lakers, Sam Perkins a amené son expérience dans le vestiaire des Sonics qui ont retrouvé la Finale NBA en 1996. Mais le « Big Smooth » ne finira pas sa carrière avec une bague aux doigts, malgré trois Finales (1991, 1996 et 2000). 

Benoit Benjamin

12 points, 7 rebonds en 3 saisons

Comme évoqué précédemment, le poste 5 des Sonics sonne bien le creux et on se retrouve donc avec Benoit Benjamin en 3e rotation. Peu apprécié par George Karl qui ne supportait pas son attitude mollassonne, il est néanmoins un des intérieurs les plus productifs des Sonics offensivement.

Poids lourd des raquettes, Benjamin avait de bonnes mains pour scorer au poste bas. Au final, on se souviendra de lui surtout comme monnaie d’échange puisqu’il sera échangé pour Sam Perkins, qui apportera lui les aptitudes demandées par le jeu atypique des Sonics.

Mentions : Olden Polynice (5 points, 4 rebonds en 5 saisons), Vitaly Potapenko (5 points, 3 rebonds en 4 saisons), Patrick Ewing (10 points, 7 rebonds en 1 saison)

LA SAGA SONICS

1ère partie : L’arrivée de Shawn Kemp

2e partie : La Draft de Gary Payton

3e partie : George Karl, la revanche d’un pestiféré

4e partie : Le Sonic Boom

5e partie : L’éducation des Sonics

6e partie : Une saison pour l’éternité

7e partie : Une apothéose sans lendemain

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