Mercredi, la pré-vente des billets pour le NBA Paris Game 2020 a tourné à l’émeute. On pensait que seuls des concerts pouvaient engendrer un tel engouement en France, mais dès 11h00, à l’ouverture de la billetterie, nous étions déjà 50 000e dans la liste d’attente pour ce modeste Bucks – Hornets. Et ce alors qu’on pensait être parmi les premiers à nous connecter, et que le système de pré-inscription permettait justement d’éviter ce genre d’attente.
Mais 50 000e, c’est finalement pas trop mal… Puisqu’au fil des minutes, les pré-inscrits vont arriver par dizaines de milliers, et vers 11h30, des internautes postent, un à un, leur position sur les réseaux sociaux. Le chiffre dépasse même les 130 000 ! Finalement, vers 12h30, rideau. Le couperet tombe : « La prévente est terminée ». Le message précise qu’un nombre limité de places sera proposé à la vente vendredi 25 octobre, à partir de 11h00. Mais qui aura l’envie et le courage demain de revivre une telle attente, et surtout une telle déception ?
Nous avons contacté certains déçus, et l’un d’entre eux nous disait qu’il était surtout « déçu pour ses enfants ». Eh oui, la NBA, c’est aussi un spectacle familial, et beaucoup envisageaient d’y aller en famille pour faire plaisir à des enfants qui n’ont jamais vu « la NBA en vrai ».
Pour sa part, la NBA a attendu 14h30 pour communiquer sur Twitter.
En raison d’une très forte demande, le nombre limité de places disponibles lors de la prévente du NBA Paris Game 2020 présenté par beIN SPORTS s’est vendu très rapidement. ⁰
Merci de retenter votre chance lors de la vente générale le vendredi 25 octobre à 11h.
— NBA France (@NBAFRANCE) October 23, 2019
Les réponses sous ce message de la NBA en disent long sur la déception. Certains pointent du doigt les prix astronomiques (de 65 à 650 euros), d’autres fustigent le système de pré-vente ou même le choix de l’AccorHotels Arena, trop « petite », pour un tel événement. Sauf que c’est la seule salle en France homologuée pour une rencontre NBA. Autre problème : la possibilité de réserver quatre places par personne, ce qui limite d’autant les chances pour certains d’en acheter une.
Bref, beaucoup de demandes, peu d’élus, et finalement un constat pour la NBA : les fans français méritent deux ou trois matches de saison régulière par an. Minimum…