« Un match comme les autres. » Brandon Ingram, Josh Hart et Alvin Gentry ressortent un poncif vieux comme la ligue. « On aura toujours 64 matches à jouer après celui-ci », note le coach des Pelicans. Certes, mais les trois hommes savent pertinemment que le Pelicans – Lakers de la nuit prochaine aura une saveur particulière et sera suivi de très près. Il s’agit de la première confrontation entre les deux équipes depuis le transfert majeur d’Anthony Davis, impliquant Brandon Ingram, Josh Hart et Lonzo Ball.
Un transfert qui est intervenu début juillet, après avoir longtemps occupé les esprits, de part et d’autre, pendant une bonne partie de la saison régulière passée. « L’équipe était un peu déstabilisée, » euphémise aujourd’hui Brandon Ingram, sur sa situation aux Lakers. « Ça n’a pas été facile tous les jours, ça n’a pas toujours été la bonne énergie. »
De l’énergie, l’ailier en a fait le plein depuis son arrivée chez les Pelicans. Actuellement 9e meilleur scoreur de la ligue, il connait une véritable explosion statistique. On imagine bien qu’il voudra briller face à son ancienne équipe.
« Si on te transfère d’un journal ou d’une chaîne de télévision vers un autre média, tu ne voudrais pas briller au journal de 10 heures face à eux ?, » demande Alvin Gentry aux journalistes. « Pourquoi ce serait différent pour n’importe quel athlète ? Je ne comprends pas. »
Un échange gagnant-gagnant ?
Briller face à son ancienne formation jusqu’à vouloir la « punir » de l’avoir échangé ? « Il n’y pas de rancune, je n’ai que du respect pour cette franchise, » rétorque Brandon Ingram. « Cette franchise nous (Josh Hart, Lonzo Ball et lui) a draftés, donc ils ont fait de notre rêve une réalité. »
L’ailier a justement bien conscience que son destin dépendait du bon vouloir des dirigeants californiens. « Je n’ai jamais été GM. Je ne sais pas comment j’aurais géré ça. Je sais que ce sont des décisions compliquées à prendre. Elles devaient être prises pour rendre l’équipe meilleure et ils ont une meilleure équipe cette année. Ils l’ont géré ainsi et ça a très bien marché. »
Après une quinzaine de matches disputés, les Lakers sont en effet à la tête du meilleur bilan de la ligue (15 victoires – 2 défaites). Là où les Pelicans, moins ambitieux et touchés par les blessures, sont logiquement plus à la traîne.
« Ils ont fait ce qu’ils pensait être le mieux pour la franchise, c’est le business, » lâche de son côté Josh Hart, qui n’avait pas apprécié la méthode employée. « Je suis dans une excellente situation. Nous les sommes tous les trois. « AD » également. Je crois que cet échange a été du gagnant-gagnant. »
Brandon Ingram | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
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Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
2016-17 | LAL | 79 | 29 | 40.2 | 29.4 | 62.1 | 0.8 | 3.2 | 4.0 | 2.1 | 2.0 | 0.6 | 1.5 | 0.5 | 9.4 |
2017-18 | LAL | 59 | 34 | 47.0 | 39.0 | 68.1 | 1.0 | 4.4 | 5.3 | 3.9 | 2.8 | 0.8 | 2.5 | 0.7 | 16.1 |
2018-19 | LAL | 52 | 34 | 49.7 | 33.0 | 67.5 | 0.8 | 4.3 | 5.1 | 3.0 | 2.9 | 0.5 | 2.5 | 0.6 | 18.3 |
2019-20 ☆ | NOP | 62 | 34 | 46.3 | 39.1 | 85.1 | 0.8 | 5.3 | 6.1 | 4.2 | 2.9 | 1.0 | 3.0 | 0.6 | 23.8 |
2020-21 | NOP | 61 | 34 | 46.6 | 38.1 | 87.8 | 0.6 | 4.3 | 4.9 | 4.9 | 2.0 | 0.7 | 2.5 | 0.6 | 23.8 |
2021-22 | NOP | 55 | 34 | 46.1 | 32.7 | 82.6 | 0.6 | 5.2 | 5.8 | 5.6 | 2.2 | 0.6 | 2.7 | 0.5 | 22.7 |
2022-23 | NOP | 45 | 34 | 48.4 | 39.0 | 88.2 | 0.5 | 5.0 | 5.5 | 5.8 | 2.6 | 0.7 | 3.3 | 0.4 | 24.7 |
2023-24 | NOP | 64 | 33 | 49.2 | 35.5 | 80.1 | 0.7 | 4.4 | 5.1 | 5.7 | 2.3 | 0.8 | 2.5 | 0.6 | 20.8 |
2024-25 | NOP | 18 | 33 | 46.5 | 37.4 | 85.5 | 0.9 | 4.6 | 5.6 | 5.2 | 2.5 | 0.9 | 3.8 | 0.6 | 22.2 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.