Le duel entre les deux cancres de la conférence Est démarre sur un bon rythme, avec un Frank Ntilikina appliqué en défense sur Trae Young. Les attaques sont en verve, et le meneur français est précis de loin, avecl’oeil sur une offrande pour Julius Randle poste bas. Sur un panier de R.J Barrett, les Bockers prennent les commandes (13-11).
Pas au mieux depuis 15 jours, Trae Young se rattrape bien, et il plante de loin, puis va chercher le cercle pour aider les siens à ne pas être distancés. Vince Carter entre en jeu pour sa dernière au Garden sous les acclamations du public. Malgré quelques bonnes séquences du plus âgé des joueurs NBA, c’est Marcus Morris qui prend feu (13 points déjà) et New York s’échappe (41-27).
Un 21-0 pour faire le break
La défense des visiteurs est complètement à la rue, et Dennis Smith Jr apporte du punch en sortie de banc. En deux temps, trois mouvements, l’ancien meneur des Mavericks est précieux au scoring, et, de manière plus surprenante, à la baguette. Bobby Portis en profite, puis Mitchell Robinson claque un gros dunk sur Damian Jones. Les Knicks sont au coeur d’un 21-0 ! Les minutes passent, et les Hawks sont toujours dans le dur (51-34).
Julius Randle s’amuse avec les intérieurs adverses, et marque comme à la parade, sous le regard médusé de Lloyd Pierce qui voit déjà que cette froide soirée sera des plus longues. Trae Young a beau avoir dépassé la vingtaine points (22 à la pause), rien n’y fait : les Hawks sont cloués au sol, et ils rejoignent les vestiaires avec une grosse valise (77-53).
Les Knicks en mode rouleau compresseur
La seconde période débute sur la même dynamique que la fin de la première. Des Hawks solistes, peu concernés en défense et qui affichent un visage affligeant pour cette visite dans le Mecque du basketball. La jeunesse n’est pas une excuse, le manque d’envie en est la raison. Les locaux sont en roue libre en attaque, et l’écart se creuse encore un peu plus après quelques minutes (96-67).
Mike Miller en profite pour faire tourner, et l’attaque adverse est en panne sèche, au plus grand désespoir de Lloyd Pierce, passablement irrité par la pitoyable image laissée par ses ouailles. Vince Carter tente de réveiller ses coéquipiers, en vain. Les spectateurs du Madison Square Garden sont aux anges, leurs joueurs préférés sont inspirés et réalisent leur meilleure prestation de la saison jusqu’à présent. Après trois quart-temps, les Knicks ont toujours une avance très confortable (109-84).
Les Knicks veulent soigner leurs statistiques, et ils gardent le pied sur l’accélérateur, tout en étant sérieux en défense. La seconde unité locale fait un excellent travail, et le duo Robinson-Portis démontre une belle entente sur les relations entre intérieurs. Elfrid Payton confirme qu’il n’est pas loin de son meilleur niveau, et New York garde toujours la main sur la rencontre (125-96). R.J Barrett postérise son ancien coéquipier Cam Reddish, et les travées se vident peu à peu. Les joueurs se lâchent et Robinson claque quelques dunks pour le plus grand plaisir des jeunes fans.
Vince Carter peut sortir du MSG pour la dernière fois de sa carrière, sous une énorme standing ovation des fans présents et les Knicks s’imposent en toute logique (143-120).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.